Travail de français : réalisation d'un recueil de poésie ayant pour thème la religion
Fiche de lecture : Travail de français : réalisation d'un recueil de poésie ayant pour thème la religion. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Junior Da Cunha • 6 Novembre 2017 • Fiche de lecture • 3 004 Mots (13 Pages) • 2 116 Vues
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TRAVAIL DE FRANÇAIS : REALISATION D’UN RECEUIL DE POESIE
LA RELIGION
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Table des matières
Introduction 2
Plainte d’un chrétien 3
Jean Racine 4
Touche artistique 5
Les cathédrales 6
Emile Verhaeren 9
Touche artistique 10
Crépuscule 11
Victor Hugo 12
Touche artistique 13
Introduction
Réalisé dans le cadre du cours de français, le but de ce travail est de réunir trois poèmes autour d'un thème commun et de les présenter, analyser, expliquer ainsi que de les placer dans l’histoire littéraire.
J’ai choisi comme thème « La religion ». Je suis né dans un milieu très catholique et contraire aux attentes je suis agnostique. Pour moi, la religion est un mystère et les croyants aussi. En résumé la religion c’est toute une partie de ma vie sans l’être.
Les trois textes analysés sont Plainte d’un chrétien de Jean Racine, Les Cathédrales de Émile Verhaeren et Crépuscule de Victor Hugo.
Plainte d’un chrétien
PLAINTE D’UN CHRETIEN SUR LES CONTRARIETES
QU’IL EPROUVE AU DEDANS DE LUI-MEME[pic 4]
Mon Dieu, quelle guerre cruelle !
Je trouve deux hommes en moi :
L’un veut que plein d’amour pour toi
Mon cœur te soit toujours fidèle.
L’autre à tes volontés rebelle
Me révolte contre ta loi.[pic 5][pic 6]
L’un tout esprit, et tout céleste,
Veut qu’au ciel sans cesse attaché,
Et des biens éternels touché,
Je compte pour rien tout le reste ;
Et l’autre par son poids funeste
Me tient vers la terre penchée.[pic 7][pic 8][pic 9][pic 10][pic 11]
Hélas ! en guerre avec moi-même,
Où pourrai-je trouver la paix ?
Je veux, et n’accomplis jamais.
Je veux, mais, ô misère extrême !
Je ne fais pas le bien que j’aime,
Et je fais le mal que je hais.
O grâce, ô rayon salutaire,
Viens me mettre avec moi d’accord ;
Et/ domp/tant/ par/ un/ doux/ effort
Cet/ hom/me/ qui/ t’est/ si/ con/traire,
Fais ton esclave volontaire
De cet esclave de la mort.[pic 12][pic 13]
Jean Racine
Jean Racine
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Jean Racine, né en 22 décembre, est l’un des plus célèbres dramaturge et poète français. Il était également l’un des plus connus en ce qui concerne la tragédie française.
Il vient d’une famille de notables mais pendant son enfance il devient orphelin, il a donc été envoyé à plusieurs établissements mais c’est au Port-Royal qu’il se forge.
Il choisit d’abord de se lancer dans le droit mais il finit par se consacrer à la littérature et au théâtre en faisant jouer La Thébaïde en 1664 et Alexandre le Grand en 1665, qui sont ses premiers succès et qui lui vaut le soutien du jeune roi Louis XIV.
Analyse du poème
Présentation
Le premier texte que nous analyseront s’intitule Plainte d’un chrétien de Jean Racine.
Ce poème est composé de quatre sixain (quatre strophes de six vers) en octosyllabe, c’est un extrait de Cantiques spirituels, œuvre de Jean Racine, composé de seulement quatre cantiques.
Rimes
Les strophes possèdent six vers, les quatre premiers vers ont une disposition embrassée et les deux autres restants reprennent les rimes.
- Les richesses de rimes :
- Pauvres : Moi/ Toi/ Loi, jamais / hais / paix
- Suffisantes : Cruelle[1]/ fidèle / rebelle, attaché/ touché/ penchée
- Riches : Il ne possède aucune rime riche
- Les figures de style :
Les figures de style que j’ai choisi sont :
- Une Antithèse : La deuxième strophe est en effet une antithèse car les trois premiers vers décrivent une partie de son intérieur qui veut que des bonnes choses mais ensuite sur les derniers vers il décrit le contraire.
- Une métaphore : Sur l’avant-dernier vers de la dernière strophe « Fais ton esclave volontaire », ici il veut dire qu’il se donne comme esclave à Dieu volontairement.
- Hyperbole : Dans le troisième vers de la deuxième strophe, c’est une hyperbole car il exagère le côté bon de lui.
- Le poème est aussi une métaphore filée car il est constitué d’une suite de métaphores pour faire comprendre son idée. Il prétend qu’il est divisé en deux (la métaphore principale), les autres figures de style nous permettent de comprendre ses deux « parties ».
Contextualisation
Plainte d’un chrétien écrit en 1659 par Racine, appartient au mouvement littéraire de l’époque de Louis XIV.
Ce mouvement qui s’oppose au baroque prendra place et se répandra avec l’aide de l’Académie française qui était appuyée par le roi Soleil.
Il s’agit bien d’un texte classique premièrement parce qu’il a une métrique identique tout au long du poème, c’était une des règles ; pour eux l’équilibre et l’ordre était un point très important. Il est écrit entièrement en octosyllabe.
Explications
Ce texte explique l’une des approches que les humains ont avec la religion car les croyants lisent les paroles de Dieu et les apprennent. Ils veulent faire le bien pour pouvoir entrer dans le royaume de Dieu et pour cela il faut l’obéir et respecter ses règles mais même en sachant que c’est mal nous avons tous une partie de notre corps qui nous pousse à agir d’une manière différente de celle souhaitée.
Dans ce poème Racine nous explique qu’il est divisé par deux hommes dans la première strophe et il dit également que ces deux « parties » veulent des choses différentes vis-à-vis de sa conduite ; l’un est fidèle et porte de l’amour à Dieu tandis que l’autre partie se révolte et est fidèle. Ensuite il explique les différences d’envies des « deux hommes » qui sont à l’intérieur de lui.
La dernière strophe est adressée à Dieu et il lui demande de venir l’aider à mettre ses deux parties en bon terme, il se livre également au seigneur en se disant son esclave volontaire.
Touche artistique
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Saint Michel terrassant le démon,
Raphaël
Le reniement de saint Pierre
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Qu’est-ce que Dieu fait donc de ce flot d’anathèmes
Qui monte tous les jours vers ses chers Séraphins ?
Comme un tyran gorgé de viande et de vins,
Il s’endort au doux bruit de nos affreux blasphèmes.[pic 18][pic 19]
Les sanglots des martyrs et des suppliciés
Sont une symphonie enivrante sans doute,
Puisque, malgré le sang que leur volupté coûte,
Les cieux ne s’en sont point encore rassasiés !
— Ah ! Jé/sus, sou/viens-toi/ du/ Jar/din/ des/ O/lives !
Dans/ ta/ sim/pli/ci/té/ tu/ pri/ais/ à/ ge/noux
Celui qui dans son ciel riait au bruit des clous
Que d’ignobles bourreaux plantaient dans tes chairs vives,[pic 20][pic 21]
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