Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contentent d’exister

« Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contentent d’exister » Oscar Wilde

Selon Oscar Wilde « Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contentent d’exister ».

Il s’agira d’abord de montrer que pour la plupart des gens « vivre » et « exister » sont deux verbes souvent pris pour des synonymes, se résumant au fait d’être en vie.

Or il y a une nuance importante entre la notion de vivre et celle d’exister, exister étant un concept ne pouvant s’appliquer qu’aux êtres humains. Et même si dans le monde moderne oser peut-être dangereux, certaines personnes en prennent le risque malgré tout.

Tout d’abord, pour la majorité des gens, ces deux verbes ont la même signification. Vivre ou exister c’est: « émerger du néant, avoir une réalité ». Il s’agit donc « d’être en vie » et pour cela se nourrir, boire, dormir, être en sécurité,… En d’autres termes, il s’agit de satisfaire les besoins primaires qui nous permettent de ne pas mourir de faim, de froid ou de maladie. Ces besoins ne sont pas seulement propres à l’être humain mais également à tout être vivant (animal et végétal). Par exemple, une plante a tout autant besoin d’eau que l’homme pour vivre. L’issue de cette vie est toujours la même, c’est la mort imprévisible et incontrôlable.

Pourtant, les nuances sont très importantes entre le verbe vivre et le verbe exister et en y réfléchissant, exister ne se résume pas seulement au fait de vivre. Exister a un sens beaucoup plus large qui est lié à l’être humain. Un homme existe, pas un animal ni une plante car un homme est conscient d’être en vie et donc il peut chercher ou donner un sens à cette vie. Il a des désirs, des envies, des projets et une idée bien précise de ce qu’il veut faire de la vie qui lui a été offerte. Il ne s’agit pas de simplement survivre en satisfaisant ses besoins primaires mais de vivre agréablement en mangeant bien, en dormant au chaud, en s’habillant joliment et donc en satisfaisant ses besoins secondaires. Les manières d’arriver à satisfaire ces besoins secondaires doivent être trouvées par la personne concernée. Celle-ci va s’élever à la force de son travail, de ses études,… pour satisfaire un objectif de vie, un rêve.

Or, les réalités de la vie font que malgré la bonne volonté, les études, la force de travail,… l’homme n’atteint pas toujours les objectifs de vie qu’il s’était fixé. D’abord parce que l’on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut en raison du milieu dans lequel on est né, d’un manque d’argent, de problèmes de papiers… Ensuite, parce que tout peut arriver sans que l’on ne s’y attende comme une naissance, un licenciement, un deuil, une guerre, une maladie,…Lorsque l’on est enfant, nos têtes foisonnent de projets, de rêves et d’idées qu’il abandonne malheureusement trop souvent à l’âge adulte.

Au cour