Art Contemporain
Mémoires Gratuits : Art Contemporain. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires3.3.2 Asie
3.3.3 Europe
3.4 Les FRAC (France)
4 Marché de l'art contemporain
4.1 Prix moyen
4.2 Part des pays dans le marché mondial
4.3 Grandes foires
4.4 Grandes galeries
4.5 Grands acheteurs
4.5.1 En France
4.5.2 À l'étranger
5 Sources
5.1 Bibliographie
5.2 Filmographie
5.3 Articles
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
7 Notes
Qu'est-ce que l'art contemporain ?[modifier]
La difficulté d'une définition[modifier]
La notion de « contemporain » est d’abord une notion historique3. De ce point de vue, l'art contemporain commencerait à partir de 1945, avec la fin de la Seconde Guerre mondiale et, par commodité, la plupart des ouvrages, lorsqu’ils évoquent ce sujet, traitent de la période qui débute en 1945 et va jusqu'à nos jours, avec le déplacement de différents lieux artistiques médiatisés, essentiellement occidentaux jusqu'à ces dernières années, de Paris ou Londres vers New York. Avec la chute du mur de Berlin, en 1989, et la montée en puissance de la Chine dans le même temps, le monde de l'art contemporain s'est... mondialisé, l'Afrique et l'Amérique latine n'échappant pas à ce mouvement. 1945 est aussi la date repère utilisée par les sociétés de ventes volontaires comme Sotheby's, pour la peinture et la sculpture, même si Christie's considère que la peinture contemporaine commence après 1960 (Christie's utilise une catégorie intermédiaire « Art des années 50 » pour la période 1945-1960).
La notion de « contemporain » signifie également simultanéité entre deux choses. Donc est contemporain ce qui est dans le même temps que le sujet. L’art contemporain serait donc l'art qui se fait aujourd'hui. Mais, appliquée à l’art, cette notion, sans perdre son caractère historique, revêt de surcroît un caractère esthétique. Ce caractère devient polémique, puisque les acteurs n’ont pas le recul nécessaire pour effectivement apprécier les œuvres. La désignation « art contemporain » ne doit donc pas uniquement être prise au sens chronologique, car toutes les productions contemporaines n'appartiennent pas à l'art contemporain, ni ne se revendiquent de l'art contemporain.
De nouveaux critères permettent de définir ce qu'est l'art contemporain. Un des premiers est la transgression vis-à-vis du passé ; ainsi l'art contemporain voudrait affirmer son indépendance non seulement par rapport aux arts dits « classiques », aux « beaux-arts » et à ses catégories (peinture, sculpture, etc.), mais aussi face à l'art moderne. L'art contemporain possède donc en lui-même de nécessaires partis-pris. Il s’inscrit à la suite de l’art moderne et voudrait mettre, en quelque sorte, fin à celui-ci.
Régulièrement, l'expression « art contemporain » n'est utilisée que pour des artistes encore vivants et actifs ou pouvant encore l'être, ce qui placerait le début de l'art contemporain dans les années 1960, avec le pop art, le nouveau réalisme, Fluxus, les happenings ou l'art vidéo. C'est avec ces mouvements artistiques que prendrait fin l'art moderne et la théorie de Clement Greenberg qui le définissait comme la recherche de la spécificité du médium. À partir de 1972, certains[réf. nécessaire] voient une nouvelle césure et parlent (à tort ?) d'« art actuel » ou d'« art vivant » marquant une scission avec le pluralisme des mouvements.
Dans cette recherche permanente d'une définition du contemporain, la critique d'art et les institutions jouent un rôle de premier plan. Ainsi sont généralement exclues de l'art contemporain « labellisé » les formes d'art dont la démarche ou les problématiques ne reflètent plus les tendances promues par la critique « contemporaine ».
Origines de l'art contemporain[modifier]
L'apparition de la photographie a exercé une influence sur de nombreux artistes dès le XIXe siècle, tel que Degas et permis de donner naissance à l'art moderne. L'art n'a plus uniquement pour fonction importante de représenter fidèlement le réel, la photographie est mieux à même de le faire, l'art peut désormais s'essayer à d'autres formes, casser les canons de la beauté, et proposer des expérimentations nouvelles et des idées conceptuelles.
L'art contemporain a pour fondement les expérimentations de l'art moderne (début XXe siècle), et notamment le désir de sortir l'art des lieux traditionnels et institutionnels. En ce sens, l'art perd peu à peu de sa fonctionnalité représentative. La création contemporaine demeure un miroir pour une réalité baignée des conflits et des prises de pouvoir qu’occasionnent ces attaques contre la rationalité. L'art reflète les crises de la société et demeure le lieu d'expression des valeurs. Les rapports de l’art à l’histoire ne s’évaluent ni qualitativement ni quantitativement, mais ils débouchent sur une conception plus institutionnelle de l'art : collectionneurs, sièges sociaux, galeries, musées, etc.) pour s'ouvrir à un plus large public. Cependant, les acteurs de l'art moderne dans leur volonté d'exprimer leur opinion artistique hors des cadres institutionnels pour s'adresser au public, restent liés aux institutions ; leur démarche était de s'opposer à une idéologie (Heartfield envers le Nazisme) ou au contraire de participer à la propagation d'une pensée politique.
Malgré la fin des idéologies imposées dans l'art moderne, les artistes actuels reprennent cet héritage à leur compte en exprimant leur engagement profond par rapport aux institutions. Notamment, lorsque leur sensibilité y est perturbée.
Aujourd'hui, l'art contemporain subit le déclin des idéologies du moderne (dans les années 1960, puis à partir de 1990 avec la chute du communisme). Il se fonde sur de nouveaux comportements : renouveau stylistique, brassages artistiques, origines diverses, arts technologiques (accès à la puissance mathématique des ordinateurs et ergonomie des logiciels), mode d'approche de la réalité. Les technologies ont toujours apporté des outils à l'art. Aujourd'hui, l'artiste s'en sert comme d'un instrument de médiatisation, et en invente de nouveaux. Il se base sur la culture historique, répertoriée; lit, visite, comprend, cherche, se spécialise, focalise son sujet et dépasse ce qui a été fait. Il prend position parfois, se veut démonstratif ou choquant, en tout cas il cherche la médiatisation.
Des « beaux-arts » aux arts plastiques[modifier]
L'art contemporain a pour fondement les expérimentations de l'art moderne, et revendique régulièrement la brèche ouverte par Marcel Duchamp, et d'autres qui avaient libéré la pratique de l'art des contraintes classiques de représentation.
La pensée postmoderniste a formulé la plupart des problématiques inhérentes à l'art contemporain, affranchi des courants idéologiques (communisme et capitalisme), sans toutefois empêcher des artistes engagés de critiquer les abus politiques ou idéologiques.
En France, la création des facultés d'arts plastiques constitue une base de contestation de l'enseignement académique des Beaux-Arts ; des matières autrefois étrangères au champ de l'enseignement de l'art, sociologie, ethnologie, esthétique et autres, orientent la recherche artistique au diapason de ses évolutions récentes.
À la recherche formelle du Beau succèdent des voies de recherche esthétiques nouvelles, dont les plus radicales, art conceptuel, minimalisme, performance, art corporel, modifient durablement la signification et la perception de l'art, qui s'oriente parfois dans des voies à première vue hermétiques aux non-initiés.
Certains courants, tels les nouveaux réalistes, la figuration libre et la trans-avant-garde, ainsi que certains francs-tireurs, ne quittent toutefois pas les médiums classiques, tout en modifiant radicalement leurs démarches créatives.
L'éclatement des types de médium (la peinture est souvent délaissée au profit d'installations, de performances ou autres) et du contenu des œuvres modifie en profondeur les réseaux de médiation d'art ; à de nouvelles galeries s'ajoutent des contextes d'exposition nouveaux et l'apparition de nouveaux médiums de diffusion.
À Paris, le Salon Comparaisons, au musée d'Art moderne de la ville de Paris, constitue dès 1954,
...