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Cinema americain historique

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n2 Liste des 100 meilleurs films de l'histoire du cinéma américain (20e siècle)

3 Économie

3.1 La domination des majors

3.2 La domination du cinéma hollywoodien dans le monde

3.3 Le cinéma américain, une approche plus commerciale que culturelle?

3.3.1 Les blockbusters

3.3.2 L'opposition cinéma français/cinéma hollywoodien

4 Notes et références

5 Bibliographie

6 Annexes

6.1 Articles connexes

6.2 Lien externe

Histoire[modifier]

De l'invention du cinéma aux premiers films parlants (1893-1930)[modifier]

Une salle de cinéma à New York (1917)

L'affiche du film Naissance d'une nation (1915)

Au début du xxe siècle, tandis que l'industrie cinématographique n'en est pas encore une, la plupart de ceux qui se lancent dans le cinéma sont des immigrants, et plus particulièrement des immigrants juifs, venant de Russie, d'Allemagne ou d'Autriche-Hongrie. Ils débarquent à New York avec une volonté qui les distingue de leurs contemporains européens : pour ces immigrés aux États Unis, le cinéma est plus qu'un simple divertissement, c'est une nouvelle forme d'art. Les producteurs qui vont apparaître, comme William Fox (fondateur en 1915 de la Fox Film Corporation, qui deviendra la Twentieth Century Fox), Samuel Goldfish (qui changera son nom en Samuel Goldwyn, fondateur en 1916 de la Goldwyn Picture Corporation, qui deviendra la MGM), les frères Warner (fondateurs en 1923 de Warner Bros Studios), ont dès le début des ambitions artistiques. Ils se mettent donc en contact avec des écrivains renommés pour écrire les scénario de leurs films, ou achètent les droits des pièces de théâtre de Broadway1. Ils se disent avec raison qu'un film fondé sur un livre ayant déjà eu du succès a plus de chances de faire de bonnes recettes.

Dans les années 1900, les premiers producteurs indépendants de la côte Est tournent des petites bandes de 7-10 min dans la campagne du New Jersey autour de New York et l'hiver en Floride autour de Jacksonville qui devient la première ville du cinéma à la fin des années 1900 (Sidney Olcott inaugure cet héliotropisme en 1908)2. Ils ont recours à l'autofinancement pour leurs courts-métrages1. Ce dont on peut s'apercevoir dès les débuts du cinéma aux États-Unis, c'est que les producteurs ont un rôle qui va au-delà de l'aspect purement financier : ils participent à la création des films au même titre que les réalisateurs et les scénaristes.

Au cours des années 1910, Hollywood devient le principal centre de production de la nouvelle industrie cinématographique : une légende veut que les producteurs pour échapper au Trust Edison2. En réalité, une partie des producteurs est attirée par la Californie, sa luminosité et son climat ensoleillé (350 jours de soleil par an, comme l'alléguait l'office de tourisme de Los Angeles), la diversité de ses décors naturels (montagne, mer, forêt, désert), ses terrains à bas prix, l'absence de syndicats (qui apparaîtront dans les années 1930), une main d'œuvre cosmopolite (indiens, asiatiques, hispaniques pour des rôles de figurants)1. Les lieux de tournage ressemblent plus à des campements qu'à de véritables studios1. W. Griffith installe sa compagnie La Biograph dès 1910 dans le quartier d'Hollywood à Los Angeles1. Il y réalise Naissance d'une nation en 1915, film qui rapporte 10 millions de dollars1. En 1912, Mack Sennett y fonde sur un terrain vague le studio Keystone qui devient le principal foyer du cinéma burlesque. Progressivement se forme une ville champignon. C'est au milieu des années 1910 que naissent les premières grandes stars du cinéma américain : Douglas Fairbanks, Florence Lawrence, Florence Turner (en), Mary Pickford et Charlie Chaplin, les acteurs étant jusque là anonymes (la légende du cinéma raconte souvent qu'Hollywood a inventé les stars mais la firme Pathé en crée une dès 1910 avec Max Linder2). Ces stars s'associent en 1919 avec David Griffith et William S. Hart pour former la United Artists, destinée à l'exploitation de leurs films. Dès 1917, avec le développement des budgets (décors, figurants, costumes) et des stars pour fidéliser le public, les studios ont recours au financement extérieur des particuliers et des banques dont le prêt est gagé sur les actifs que sont devenus les stars, les scénarios et les réalisateurs1. Ils achètent des salles de cinéma, des stalles de première exploitation comme des nickel odéons, dans les grandes villes du pays.

Les années 20 sont marquées par les productions de Cecil B. DeMille et avec elles des super-productions (Le Voleur de Bagdad, Ben Hur), les majors acceptant de faire de temps en temps un film de prestige pour participer à l'éducation des masses2. Mais c'est surtout le succès international des premiers grands Westerns épiques (La Caravane vers l'Ouest, 1923, Le Cheval de fer de John Ford, 1924) qui édifie le mythique originel de l'Amérique et de ses pionniers.

En 1927, les grandes compagnies fondent l'Académie des arts et des sciences du cinéma. Bien qu'au départ, il s'agissait de contrer le projet d'unification des studios3, le rôle le plus connu de cette académie est de décerner les Oscars, une récompense annuelle prestigieuse dont le retentissement est autant artistique que commercial. Avec le déclin du cinéma muet, 1927 est également l'année de l'avènement du cinéma parlant (Le chanteur de jazz). Si cette innovation a une répercussion mondiale donnant au cinéma une nouvelle dimension, aux États-Unis, elle marque également la fin de l'âge d'or des comédies burlesques et de leurs gags visuels (Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd, Stan Laurel et Oliver Hardy, Harry Langdon, Roscoe "Fatty" Arbuckle...).

Jackie Coogan au côté de Charlie Chaplin dans Le Kid (1921)

Le Vol du rapide, 1903

In Old California, 1910

Naissance d'une nation, 1915

Intolérance, 1916

L'Émigrant, 1917

Une vie de chien, 1918

N'oublions jamais, 1918

Le Cheik (avec Rudolph Valentino), 1921

Les deux orphelines, 1921

Le Kid, 1921

L'Opinion publique, 1923

Le Voleur de Bagdad, 1924

Ben-Hur, 1925

La Ruée vers l'or, 1925

Le Chanteur de Jazz, 1927

Le Mécano de la « General », 1927

De l'âge d'or hollywoodien des années 1930 aux difficultés de l'après-guerre[modifier]

Rita Hayworth, une des grandes actrices du cinéma américain des années 1940

Ingrid Bergman et Gary Cooper dans « Pour qui sonne le glas »

Grâce à l'arrivée du cinéma parlant, l'industrie cinématographique subit sans encombre le début de la Grande Dépression. Mais, dès 1931, la fréquentation des salles baisse. La crise provoque un chômage massif parmi les artistes et les acteurs des années 1930, entraînant des grèves et la création de syndicats d'acteurs et de scénaristes, la Screen Actors Guild et la Writers Guild of America. Le New Deal mis en place par le président Franklin D. Roosevelt comporte un volet culturel visant à aider les artistes en difficulté. Toutefois, même pendant sa faillite financière, Paramount ne diminue pas le nombre de ses productions3. À la suite du Code de production de 1930 et des opérations de restructurations et de fusions qui marquent les années 1929-1931, cinq grandes compagnies (les majors) dominent le nouveau marché de la série A (Fox, Paramount, Metro-Goldwyn Mayer, R.K.O. et Warner Bros), tandis que les minors Columbia et Universal se spécialisent dans la série B3,4. Pendant les années 1930, du fait de la baisse durable de la fréquentation des salles (notamment avec la hausse du prix d'entrée, ces salles devant s'équiper pour le sonore) et de la hausse du coût de production d'un film (tournage en extérieur plus compliqué à cause des bruits, développement de studios nécessitant des moyens plus lourds, multiplication des prises)1, les bénéfices chutent, provoquant une situation financière catastrophique des compagnies de production3. La RKO fait faillite et se trouve rachetée en 19314. Malgré cette situation, Hollywood produit plus de 5 000 films, les majors imposant le système du block booking5. Les grands financiers prêtent les fonds nécessaires et se renforcent dans les conseils d'administration des compagnies de cinéma hollywoodien4. Les années de guerre profitent au contraire du boom économique du pays et de la standardisation

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