Le Cinema Americain
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Productions par région du monde en 1997
900 800 Nombre de productions 700 600 500 400 300 200 100 0 Europe de l'Est Amérique du Sud Europe Occidentale Amérique du Nord Extrême-Orient Asie
Australasie
Dans l’ UE, la production cinématographique a de nouveau augmenté pour atteindre 666 films en 1997, contre un nombre révisé de 645 en 1996. Dans cette croissance, la France se taille la part du lion, ce qui masque en réalité une baisse dans des pays tels que l’ Espagne, l’ Italie et l’ Allemagne. Ceci n’ pas nécessairement une est mauvaise chose, car des niveaux de production cinématographique trop élevés sont aussi néfastes que des niveaux trop faibles, en raison de l’ embouteillage qu’ ils provoquent dans les circuits de distribution. La production irlandaise s’ également est accrue, après la chute de 1996 amenée par une réduction des avantages fiscaux. En Europe de l’ Est, l’ ensemble de la production est resté assez stable, malgré une forte baisse en Hongrie et en République Tchèque, qu’ accroissement de la production un russe n’ pas parvenu pas à compenser entièrement. est L’ Amérique du Sud entrevoit un boom de sa production, soutenu par ses succès croissants au box-office et par un soutien positif de ses Etats. La baisse dans la production cinématographique brésilienne tient plus de l’ aberration que d’ une tendance confirmée. L’ Argentine, le Venezuela et le Mexique ont tous les trois vu augmenter leurs niveaux de production. En 1997, la production de longs métrages nord-américains est tombée à 676, suite à la restructuration des principales sources de production des Etats-Unis. La production cinématographique canadienne a atteint 65 films. Malgré la crise économique largement répandue, la production de longs métrages en Extrême-Orient a pu généralement s'en tirer sans trop de dommages en 1997, et a même légèrement augmenté pour arriver à 663 films, bien que les prévisions pour cette année soient infiniment moins bonnes. La production asiatique a
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été la plus rapidement touchée, ce qui est démontré par une baisse de 15 films dans les pays où l’ dispose d’ on informations pour 1996 et 1997. En Inde, le nombre de films produits est passé de 649 en 1996 à 697 en 1997. Toutefois, il reste un long chemin à parcourir avant de retrouver le niveau record des 948 films produits en 1990.
1.2 Les coproductions cinématographiques mondiales Au cours de l’ année 1997, le nombre de coproductions européennes a diminué de façon très sensible, passant de 253 à 226 longs métrages, après plusieurs années de croissance. L’ augmentation des coproductions françaises a été contrebalancée par des chutes en Italie, en Allemagne et au Royaume-Uni. Toutefois, le niveau de 1997 reste encore supérieur à celui de 1994. Une cause de cette diminution peut être trouvée dans les critiques formulées à l’ encontre de plans de coproductions tels que Eurimages, trop rigides et tributaires à l'excès de règlements. Le nombre toujours plus important de ressources financières nationales et internationales mises à la disposition des producteurs pourrait sonner la fin de programmes politiques interrégionaux.
Proportion des coproductions par région du monde en 1997
Australasie Asie Amérique du Nord Europe occidentale
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Productions Coproductions
Pour les films en coproduction, les pays ont eu tendance à favoriser des partenaires commerciaux. Sur le chapitre de la coproduction, les pays nordiques ont entre eux des liens très étroits et des plans communs de production. Les producteurs de Hongkong coproduisent avec la Chine continentale, tendance qui pourrait se développer en raison d’ une intégration toujours plus forte des deux économies. Le vaste secteur français de la production de longs métrages s’ éparpillé en une série est de producteurs satellites, qui ne sont là que pour coproduire des films avec les grands producteurs français. On trouve ces producteurs satellites dans des pays comme la Belgique, le Luxembourg et la Suisse. Les producteurs allemands et autrichiens entretiennent des relations symbiotiques semblables. Dans le reste du monde, les coproductions ne sont pas une chose aussi courante qu’ Europe. Par exemple, alors que l’ en Asie produisait environ 845 films en 1997, seuls 14 d’ entre eux ont pu être identifiés comme des coproductions. Les distributeurs et les producteurs des Etats-Unis procèdent à de lourds investissements
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hors de leur pays sous la forme d’ aides à la distribution, de ventes préalables et de projets de films autres que des séries, mais en fait les coproducteurs nord-américains acceptent rarement de partager leurs ressources financières, techniques et artistiques. L’ Inde commence tout doucement à s’ ouvrir, là où le géant NFDC est en train d’ instituer des partenariats de coproduction dans le monde entier. Parmi les 34 films qu’ ont réalisés, les producteurs australiens n’ collaboré qu’ 3 coproductions en ils ont à 1997. Toutefois, 40 % des budgets des longs métrages australiens proviennent de ventes préalables réalisées à l'étranger.
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En matière de cofinancement de films, il semble exister une différence fondamentale entre l’ Europe et le reste du monde. A peu près partout dans le monde, on peut trouver des capitaux extérieurs aptes à financer des productions. Par contre, l’ Europe a choisi d’ institutionnaliser ses coproductions, à des fins politiques et économiques. C'est un modèle que s’ apprêtent à suivre certains pays d’ Amérique Latine et l’ Espagne, qui sont en train de constituer un fonds de production dans le style d’ Euroimages. Les critiques récentes à l’ encontre de Euroimages et l’ absence partout ailleurs de plans similaires donnent à penser que le reste du monde préfère ne pas se limiter à certains pays en tant que partenaires de production et juge le modèle bureaucratique européen trop restrictif. Nous ne pouvons être certains que la tendance à la chute des coproductions européennes se confirmera, mais elle devrait inciter certains décideurs politiques à prendre le temps de la réflexion. La crise monétaire asiatique est probablement de nature à provoquer un plus grand isolement de ces pays, étant donné que les productions nationales sont l’ unique moyen d’ alimenter les marchés de la distribution, bien que les producteurs asiatiques puissent envisager les coproductions comme une possibilité d'obtenir des droits de distribution sur des films qu’ n’ ils auraient pas les moyens de s’ acheter autrement. Les pays d’ Amérique Latine, qui connaissent un boom généralisé de leurs productions, pourraient entreprendre davantage de coproductions entre eux et favoriser un partenaire commercial tel que l’ Espagne.
1.3 Investissements mondiaux dans l'industrie cinématographique Un paramètre important dans l’ analyse des économies nationales du cinéma est celui des investissements dans la production, qui se sont accrus en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. Comme on peut s’ attendre, on y trouve la moyenne la plus élevée des budgets de production aux USA ($ 14.53m), suivis du Royaume-Uni ($ 9.48m), de l’ Allemagne ($ 5.68m), de la France ($ 5.53m) et de l’ Irlande ($ 5.08m). Parmi ces cinq pays, on trouve trois nations anglophones, ce qui démontre l’ impact de cette langue sur les revenus potentiels d’ film et donc sur un ses coûts de production.
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Les coûts de production nord-américains, en ce qui concerne les principaux producteurs, atteignent des proportions gargantuesques, pour se situer à $ 52.4m en 1997. Toutefois, dans le sillage du Titanic de Cameron, les studios ont pris des mesures de réduction des budgets ou passé à la trappe certains projets qui avaient de fortes chances d’ échouer, et ceci devrait se refléter dans les chiffres de 1998.
Investissements cinématographiques mondiaux par région $m
10000 8000 6000 4000 2000 0 Amérique du Europe Nord Occidentale Europe de Amérique du l'Est Sud 1996 1997 Asie Extrême Orient Australasie
Source : Screen Digest Ce graphique montre clairement que trois régions du monde dominent l’ ensemble des investissements dans le cinéma : l’ Amérique du Nord, l’ Europe Occidentale et, dans une moindre mesure, l’ Extrême-Orient. Le secteur de la production indienne de longs métrages est connu pour produire le plus grand nombre de films de portée mondiale, tout en n’ investissant que peu de capitaux. Ceci éclaire la nature des budgets cinématographiques de l’ Inde, où les films sont fabriqués à la pelle et au moindre coût.
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