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Commentaire composé comparatif Thérèse Raquin : les baisers

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il n’aime que sa propre personne. C’est une opposition, un contraste avec, dans la deuxième partie, Laurent et Thérèse qui s’observeront et se contempleront l’un l’autre, où Thérèse trouvera en Laurent ce qu’il n’y a pas en Camille, quelqu’un qui lui offre un tant soit peu d’importance.

Si il descend quelques minutes pour chercher deux bouteilles de champagne, on peut trouver que cela confirme le côté superficiel du personnage, qui veut montrer la richesse qu’il n’a pas, et c’est justement pendant ce temps, que, favorisée par les images péjoratives de Camille, la fougue va s’instaurée entre Laurent et Thérèse.

2- Une fougue intense

Introduite par la description du tableau, le portrait péjoratif de Camille, la première fois où les amants se retrouvent seuls est une étape importante du livre, car le début de leur aventure. Cette deuxième partie, composée de deux paragraphes est à l’opposé de la première.

Tout d’abord le temps de la première partie correspond à la description, l’auteur emploie l’imparfait, et le plus que parfait, majoritairement. Dans la deuxième, quand les deux personnages se désirent il emploie de l’imparfait et passe très vite au passé simple quand ils commencent à s’embrasser. Ensuite la syntaxe de la première partie se résume à de longues phrases, tandis que les phrases sont courtes et simples dans la deuxième, entrainant un changement de rythme total. Ce changement fait facilement comprendre au lecteur la brutalité, la rapidité, la fougue qui se dégage du premier baiser. Par ce contraste, l’auteur laisse entendre qu’à partir de ce moment rien ne sera pareil, que le rythme des choses s’accélèrera.

Une fois que Camille disparait, Thérèse réapparait dans le récit, elle est même surnommée « la jeune femme », elle qui n’était qu’un « portrait » dans la description de l’incipit. Camille est un peu l’ombre qui cache Thérèse et la dévalorise. Alors qu’elle n’est plus qu’avec Laurent, elle reprend de la valeur, avec cet homme qui la regarde. Ils se désirent, Zola essaye de faire durer un peu le suspens, Laurent hésite, en « regardant le portrait » (on imagine qu’il pense quand même à Camille une fraction de seconde, pour ne pas avoir de regrets par la suite). Il joue aussi avec ses pinceaux, comme il doit jouer avec les nerfs de Thérèse à cet instant, qui « frémit », et n’attend qu’une seule chose.

Enfin, quand il fait le premier pas, le rythme s’accélère réellement, et Thérèse et Laurent sont réduit à un « elle » et un « il ». Ce sont un peu comme deux animaux, avec des gestes brusques, Thérèse qui essaye un peu de se débattre « sauvagement », mais tombe vite dans les bras de Laurent. L’auteur décrit brièvement, pour laisser au lecteur imaginer ce qu’il souhaite à travers la phrase « l’acte fut brutal et silencieux », et le lecteur imagine quelque chose d’intense, à l’opposé de la Thérèse que l’on nous décrit depuis le début. C’est le moment où elle se réveille et se révèle.

Dans cet extrait, Emile Zola introduit donc la nouvelle idylle Thérèse/Laurent par une description péjorative de Camille, justifiant plus ou moins cette aventure et la suite du roman. Une suite qui promet d’être mouvementée, à cause de cet amour fougueux

IIè

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