Fiche Révision Sur Le Désir

cience ne présentent-ils pas une part de désir ?

← Réciproquement, n’y a-t-il pas dans le désir une activité de calcul, en quelque sorte plus rationnelle que la raison ?

← Peut-on satisfaire un désir ? Le satisfaire, n’est ce pas toujours le relancer, le raviver ? Quel est donc l’objet du désir ? => Il y a donc un paradoxe du désir qui désir à la fois sa satisfaction et son prolongement.

Auteurs, références :

➢ Epicure (Epicurisme) : Le bonheur provient du plaisir (l’absence de trouble n’est donc qu’une condition nécessaire au bonheur), et les plus grands plaisir : jouissance d’exister et tranquillité. Il faut être libre vis-à-vis de ses désirs, régler nos désirs sur la nature en distinguant :

o Désirs naturels et nécessaires qu’il faut satisfaire et s’en contenter

o Désirs naturels mais non nécessaires qu’on peut satisfaire avec modération

o Désirs non naturels et non nécessaires qu’il faut réfréner.

➢ Épictète (Stoïcisme) : Pour les stoïciens, le bonheur provient de l’absence de trouble. Il existe pour les stoïciens deux domaines différents :

o Ce qui dépend de nous, c'est-à-dire le domaine moral, dans lequel il faut agir de manière juste.

o Ce qui ne dépend pas de nous, qu’il faut accepter et rester indifférent vis-à-vis de ces éléments.

Ainsi, les stoïciens prônent une paix intérieure qui découle de celui qui reste indifférent à ce qu’il ne maîtrise pas et de la sérénité de celui qui a le sentiment du devoir accomplit.

➢ Spinoza & Nietzsche : Contrairement à Platon, au christianisme et au bouddhisme qui condamnent le désir, pour Spinoza et Nietzsche, le désir est une puissance d’affirmation et de création, une puissance de vie et d’action. Ainsi, d’après Spinoza, nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est bonne, mais nous la jugeons bonne parce que nous la désirons. En effet, pour Spinoza, le désir n’est pas déterminé par un objet qui lui préexisterait, mais au contraire précède con objet et le produit.

➢ Freud : Pour Freud, contrairement à tout ce qui a été dit précédemment, le désir ne se réduit pas à des pulsions provoquées par une cause extérieure. En effet, pour Freud, chaque personne possède des pulsions spécifiques, qui provoquent des désirs.