Fiche revision 2nd GM
Dissertation : Fiche revision 2nd GM. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresne entraîne l'entrée en guerre de la France et du Royaume-Uni (défenseurs de la Pologne) le 3 septembre 1939.
La campagne de Pologne est une victoire nazie redoutablement rapide : la Pologne est écrasée en moins d'un mois.
Deux raisons expliquent la rapidité de la victoire nazie :
La supériorité tactique des armées nazies avec l'utilisation de la stratégie Blitzkrieg (guerre-éclair) qui permet de déborder l'ennemi.
Les Polonais, mal organisés et sous-équipés, doivent se battre sur deux fronts : ils sont attaqués à l'ouest par l'Allemagne et à l'est par l'URSS.
À l'issue des combats, la Pologne est partagée en deux entre ses deux agresseurs.
Hitler se tourne ensuite vers la Scandinavie (mars-avril 1940)Son but : protéger la route du fer suédois que les alliés souhaitent couper.L'attaque alliée à Narvik (au nord de la Norvège) est un échec. Hitler envahit le Danemark et la Norvège protégeant ainsi parfaitement l'approvisionnement en fer de l'Allemagne.De leur côté, les Soviétiques occupent la Finlande.
La bataille de France (10 mai 1940 - 22 juin 1940)Que s'est-il passé entre le 3 septembre 1939 et le 10 mai 1940 ?
C'est la « drôle de guerre » : il ne s'est rien passé d'important. C'est une guerre de position où les armées franco-anglaises et les armées allemandes restent face à face derrière leurs lignes de front. Cette attente mine le moral des Français.
L'invasion de la France se fait par la conquête de la Hollande et celle de la Belgique et du Luxembourg. Cette stratégie permet de contourner la ligne de défense française (la ligne Maginot). Les Panzers allemands foncent à travers les Ardennes et pénètrent sur le territoire français à Sedan. Ils prennent ensuite les troupes franco-anglaises à revers au sud et au nord.
Les conséquences de cette attaque sont dramatiques pour les démocraties :
La Belgique et la Hollande capitulent.
Les Français et les Anglais, coincés dans la poche de Dunkerque tentent de quitter la France. Certains y parviennent (des Anglais surtout) et d'autres, nombreux parmi les Français, sont faits prisonniers.
La campagne de France peut continuer sans encombre pour les armées nazies. C'est une véritable débâcle française : Paris est menacé, le gouvernement français quitte Paris pour se réfugier à Bordeaux.
Mussolini et Hitler
Mussolini et Hitler
C'est le moment que choisit l'Italie pour entrer en guerre (10 juin 1940). Un deuxième front se crée donc au sud. La situation se détériore donc encore pour la France.
À Bordeaux, c'est alors l'affrontement politique entre ceux qui veulent poursuivre la guerre avec les colonies (Charles de Gaulle) et ceux qui veulent signer l'armistice (Maréchal Philippe Pétain).
Le point de vue de Pétain l'emporte et ce dernier, appelé au gouvernement le 16 juin 1940, signe l'armistice le 22 juin 1940 à Rethondes.
En cinq semaines de combat, la France est battue. 92.000 soldats français ont été tués dans une bataille qui demeure sans doute la pire défaite française.
L'armistice prévoit deux modifications territoriales importantes :
l'Alsace-Lorraine est rattachée à l'Allemagne
La France est divisée en deux : la France du nord (France directement occupée par les nazis, avec Paris comme capitale) et la France du sud (dite France « libre », avec Vichy comme capitale). Entre ces deux France passe la ligne de démarcation.
Fin juin 1940, le seul pays d'Europe qui lutte encore contre l'Allemagne nazie est le Royaume-Uni. Hitler fait des propositions aux Anglais pour conclure un traité de paix. Churchill, premier ministre du Royaume-Uni depuis mai 1940, refuse. C'est le début de la bataille d'Angleterre.
Les Anglais vont subir le « Blitz » : des bombardements allemands massifs sur Londres et tout le sud de l'Angleterre. Le but de ces bombardements est d'épuiser le Royaume-Uni. Malgré ce pilonnage, Hitler ne parvient pas à venir à ses fins et le Royaume-Uni poursuit sa résistance pendant toute la guerre.
Les dernières offensives nazies visent l'Europe balkanique et danubienne : elles entraînent l'occupation de la Roumanie (oct. 1940) et de la Bulgarie (printemps 1941) qui se déclarent alliées du Reich.
Parallèlement à ces interventions allemandes, Mussolini veut aussi conquérir un petit empire. Il intervient à la fin de l'année 1940 en Égypte. Il s'attaque ensuite aux Balkans, mais les armées fascistes sont repoussées par les Grecs. Hitler doit intervenir pour secourir les Italiens. La Yougoslavie est écrasée par les armées fascistes et nazies. La Grèce est conquise en avril 1941.
Toutes ces interventions ponctuelles dans l'Europe balkanique et danubienne ne sont qu'une préparation à une offensive beaucoup plus large qui conduit à la mondialisation du conflit.
I-B - La mondialisation du conflit
La mondialisation du conflit se fait à partir du milieu de l'année 1941.
Progression des forces nazies en URSS
Progression des forces nazies en URSS
La mondialisation se fait d'abord par l'ouverture du front russe : Hitler attaque l'URSS le 22 juin 1941 (c'est l'opération Barbarossa ou « Barberousse »). C'est une attaque qui peut paraître surprenante, puisqu'il y avait un pacte de non-agression entre l'URSS et l'Allemagne.
En réalité, cette alliance entre les Nazis et les Soviétiques était contre nature, purement militaire. Une fois débarrassé du front de l'ouest, Hitler peut se tourner contre son ancien ennemi.
L'attaque contre l'URSS est lancée avec des moyens énormes (plus de 5 millions de soldats du côté nazi). Très vite Leningrad est assiégée et Moscou est menacée. En septembre 1942, c'est tout un symbole, les troupes allemandes commandées par le général von Paulus atteignent Stalingrad.
La mondialisation se poursuit et s'amplifie encore en décembre 1941 avec l'entrée en guerre des États-Unis.
Depuis le début de la guerre, les États-Unis ne sont pas intervenus militairement dans le conflit européen. Ils se contentent dans un premier temps d'un soutien diplomatique aux démocraties, puis très vite d'un soutien financier aux pays agressés par les puissances de l'Axe.
L'instigateur de cette politique est le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt. Il affirme clairement son hositilité à l'égard des nazis. Il signe ainsi la Charte de l'Atlantique avec Churchill en août 1941.
Roosevelt s'inquiéte également de l'impérialisme japonais. Il agit donc contre le Japon, de deux manières :
gel des capitaux japonais aux États-Unis
embargo sur le pétrole en direction du Japon.
Les Japonais analysent ces deux mesures comme une agression. Sans déclaration de guerre préalable, ils bombardent Pearl Harbor, le 7 décembre 1941.
Pearl Harbor est un port, une base où se trouvait une partie de la flotte américaine dans le Pacifique. Les États-Unis se retrouvent donc impliquer directement dans la guerre sans doute plus tôt qu'ils ne le souhaitaient.
Avant la réaction américaine, le Japon se lance dans la conquête de l'Asie orientale : Hong-Kong, les Philippines, les Indes néerlandaises (l'Indonésie), la Malaisie, la Birmanie, Singapour. Ils menacent également l'Australie.
En plus de ces deux nouveaux fronts, la guerre se poursuit en Afrique : depuis mars-avril 1941, l'Afrikakorps de Rommel, intervenu pour aider les Italiens, a dépassé nettement les frontières de la Libye italienne pour envahir une partie de l'Égypte au détriment des armées anglaises. Au début de 1942, les troupes allemandes sont aux portes d'Alexandrie.
Enfin, la bataille fait rage sur les mers et les océans. C'est le cas dans le Pacifique avec la lutte entre les Japonais et les Américains. C'est le cas aussi dans l'Atlantique où se déroulent une véritable guerre sous-marine.
En Méditerranée, les Nazis utilisent l'aviation pour déstabiliser la flotte anglaise.
I-C - Conclusion
Début 1942, on peut véritablement parler de guerre mondiale (tous les continents sont touchés, la guerre se poursuit sur mer).
En Europe, peu de pays sont restés neutres : Suède, Suisse, Espagne, Portugal, Turquie. On peut de plus s'interroger sur la réalité de cette neutralité pour certains de ces pays (la Suède fournit du fer à l'Allemagne, l'Espagne est une dictature installée grâce à Hitler et à Mussolini, la Suisse accueille massivement l'or nazi tout en connaissant l'origine).
Début 1942 marque l'apogée de la domination des puissances de l'Axe : l'Europe est quasiment
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