L'Expérience Combattante d'Un Soldat De La Premiére Guerre Mondiale
Compte Rendu : L'Expérience Combattante d'Un Soldat De La Premiére Guerre Mondiale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnière heure arrivée » qui montre leur peur permanente mais leur détermination à rester patriotique, et rester sur le front – il ne mentionne jamais la possibilité de déserter. Il sait sans doute que les sanctions seront lourdes mais aussi il est fidèle à ses camarades. « Nous portons dans le cœur... »
Il est également un fervent croyant et on retrouve dans cette lettre sa foi, il s'accroche à des prières, les siennes et celles de sa mère pour se donner du courage.
Ils ont le sentiment de défendre la civilisation contre la barbarie, la paix universelle mais aussi leurs familles en menant une guerre défensive pour sauver le sol de la mère-patrie.
Les soldats ne veulent pas dans leurs lettres décrire réellement ce qui se passe dans les tranchées pour ne pas effrayer leurs familles mais aussi parce que pour eux cela est indescriptible. Et puis comment les civils pourraient ils comprendre ? Lors de leurs permissions ils se sentent exclus et rejetés.
G.B ne mentionne pas non plus le fait qu'ils n'ont pas assez d'armes pour combattre, ni de stratégies fiables étant donné que les États-majors eux même n'arrivent pas à se mettre d'accord, Le Maréchal Joffre n'étant pas soutenu par certains membres du gouvernement et de ses officiers.
Rien n'est dit sur la vie qui s'organise dans les tranchées ( l'ennui entre les assauts, l'organisation d'une société de camarades créant une nouvelle famille, la fabrication d'objets usuels...), la cruauté et la sauvagerie des attaques...
Dans cette lettre, Gaston Biron ne parle que d'un épisode de la bataille de Verdun qui se termine en Décembre 1916 ( G.B meurt en septembre 1916 ). Cette bataille de Verdun est une véritable boucherie, il y aura 163000 morts français, 195000 blessés et constitue un tournant décisif, car à cause de cette bataille la guerre va être prolongée de deux années, puisqu'il n'y pas de vainqueur.
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