Pourquoi Berlin est-elle un enjeu de la guerre froide ?

de la Grande Alliance. Puis les plans de relance américains comme le plan Marshall se heurtent à l'intransigeance soviétique, alors que les membres de l'OTAN relancent l'économie de leurs zones berlinoises, l'URSS se retire du conseil de contrôle le 20 mars 1948. C'est ce dont Konrad Adenauer – chancelier de la RFA entre 1949 et 1963 – fait mention dans ses mémoires éditées en 1965 : « Le 20 mars 1948, le maréchal Sokolovski, commandant en chef soviétique, quitta la séance du conseil de contrôle ». D'un point de vue soviétique c’est la réforme monétaire dans les secteurs ouest qui est la cause de la crise « lorsque le 20 juin, la réforme monétaire entra en vigueur… ». Cette réforme créant le Deutsche Mark sans l'accord de l'Union soviétique est jugée inacceptable puisque toutes les décisions devaient être prises en commun par les quatre puissances occupantes. En mai 1949 il apparaît clair pour les Soviétiques que le blocus a échoués. Au contraire d'affaiblir et de chasser les Occidentaux il a accéléré la création de la République fédérale d’Allemagne – puis dans son élan celle de la République démocratique allemande. Pour Adenauer, « Berlin demeurait le bastion de l’Occident ». En effet en contournant le blocus terrestre et ferroviaire par la création de pont aérien, les États-Unis et Truman affirment qu'ils ne veulent « ni abandon, ni troisième guerre mondiale »ils parviennent alors a faire entrer sur le territoire près de 2.5 millions de tonnes de ravitaillement en un an . Quelles solutions sont proposées pour résoudre le problème de Berlin ? D'après le précis d'histoire qui est le vainqueur de la crise de Berlin en 1961 ? Afin de résoudre les problèmes d'ingérences et la division de Berlin, les États Soviétiques proposent différentes solutions, tout d'abord en 1958 ils conçoivent un Berlin Ouest comme une « ville libre » une zone ou nul état n'aurait le droit d'ingérence et dont le statut de « ville libre » serait cautionné et garantit par les puissances belligérantes. Face à l'échec de cette proposition, les États soviétiques s'allient autour du Pacte de Varsovie, et déclarent en 1961 la nécessité de construire une séparation matérielle entre les deux Berlin « un système capable de fermer à coup sûr la route aux activités subversives contre les pays du camp socialiste ». Il s'agit en réalité d'un barrage permettant de stopper les flux migratoires de l'est vers l'ouest. Selon le Précis d'histoire du parti communiste de l'Union soviétique, qui est un manuel de propagande communiste, le mur de Berlin est la réaction de l'Union soviétique face aux menaces des pays membres de l'OTAN et de la RFA, ils font ici allusions aux menaces réciproques d'attaques atomiques. Ce précis d'histoire met en avant le rattachement de Berlin-Ouest et des Pays membres du Pacte de Varsovie et notamment la course à l'équipement technologique et à l'armement qui selon eux conclue à l'intimidation des pays membres de l'OTAN. Qui construit le mur ? Pour quelles raisons ? Quel dispositif est mis en place pour diviser la ville ? Le programme de construction du Mur est un secret d'État du gouvernement est-allemand en liaison avec l'Union soviétique. En 1961, le conseil des ministres de la RDA adopte un décret dénonçant la politique d'agression impérialiste des Occidentaux à son encontre ce qui créer un redoublement des contrôles à la frontière. Il décide de l'emploi des forces armées pour occuper la frontière avec Berlin-Ouest et y ériger un barrage. La construction du mur commence dans la nuit du 12 au 13 août 1961 avec la pose de grillages et de barbelés à la frontière des deux Berlin. La construction du mur s'explique d'un point de vue soviétique selon deux axes, tout d'abord démographiques, en effet entre 1954 et 1960 l'exode des Allemands de l'Est vers l'Ouest est important, notamment une main-d'œuvre hautement qualifiée (médecins, professeurs, ingénieurs) qui aspire à un meilleur salaire et de meilleures conditions de vie. Cela a affaibli l'Allemagne de l'Est qui avait besoin d'une main-d'œuvre éduquée pour reconstruire le pays. L'autre raison de la création du mur de Berlin réside dans la situation géographique de Berlin-Est, en effet Berlin-Ouest a souvent été utilisé comme centre d'espionnage du bloc soviétique. Pour garantir la sécurité du mur de Berlin, le mur d'abord constitué de barbelé s'est endurci. De plus, la garde du mur est impressionnante 600 chiens, 302 miradors, 14000 gardes-frontières répartis sur 43,1 km. Une force de frappe impressionnante a été mise en place et des ordres d'exécutions des fugitifs ont été pris pour protéger « le mur de la honte ». Pour Kennedy que symbolise la ville de Berlin en 1963 ? Expliquez la dernière phrase. Selon le président Américain Kennedy, la ville de Berlin symbolise la guerre froide, et le rideau de fer entre Berlin-Ouest et Berlin-Est l'opposition des régimes communiste et capitaliste. Toutes les confrontations entre ces deux régimes sont réunifiées à l'intérieur de la ville, Berlin-Ouest devient alors le symbole de la liberté et de la réussite du modèle capitaliste en plein essor face à la crise du modèle soviétique et à l'émergence du mur dont le but est de contenir la population. La dernière phrase du discours de Kennedy est symbolique et est passée à la postérité, en effet le message est fort tout d'abord il emploie la langue du peuple allemand, c'est un signe d'appartenance et de partage. C'est un symbole fort de rapprochement des peuples et de lutte contre un ennemi commun après la Seconde Guerre mondiale. Dans son contenu,