Le tourisme de masse
Synthèse : Le tourisme de masse. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Lucas Bessa • 26 Avril 2024 • Synthèse • 1 323 Mots (6 Pages) • 225 Vues
Synthèse - Le voyage, tourisme de masse :
Le tourisme, même s’il permet de voyager à travers un pays et de visiter un lieu en particulier, instaure une sorte d’uniformisation dans les pratiques et les modes de comportement, se muant en une florissante activité industrielle. C’est ce dont traite les documents du corpus : Sylvain Tesson, dans son essai Petit traité sur l’immensité du monde, publié en 2005, nous montre que les voyages d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec ceux d’hier, opposant ainsi deux types de touristes, l’authentique, et le moderne. Solange Fasquelle, dans son roman L’Air de Venise, publié en 1966, explique que le tourisme n’est pas véritablement un voyage, car il transforme le lieu visité, ne permettant pas de vivre une expérience authentique. La photographie d’Alain Jocard, pour France Info, parue en 2021, représente la démocratisation de l’avion dans la pratique touristique et les dangers écologiques qui y sont liés. Ainsi, il serait intéressant de voir quels sont les effets liés au voyage touristique. Pour ce faire, nous verrons dans une première partie les conditions de ce voyage. Puis, dans une deuxième partie, nous observerons ses conséquences positives. Enfin, dans une troisième partie, nous montrerons ses conséquences négatives.
Le voyage touristique n’est aujourd’hui plus réservé à une élite. Il s’est profondément démocratisé, permettant à des personnes de visiter d’autres pays, soit en groupe, soit en solitaire.
Tout d’abord, il convient de montrer que le voyage s’est démocratisé, ce qui a permis une explosion du tourisme. De plus en plus de personnes peuvent se permettre de nos jours de partir dans d’autres pays, d’autres continents. La photographie d’Alain Jocard est représentative de cet aspect du voyage touristique, notamment par le moyen de locomotion utilisé, à savoir l’avion. L’avion permet de se déplacer plus vite et devient de plus en plus accessible à la population. De plus, sur l’image, les dimensions imposantes de l’appareil sont mises en valeur par le cadrage. Tronqué, l’avion semble capable de transporter de nombreux touristes. Sylvain Tesson mentionne également cette démocratisation, notamment par l’intermédiaire des moyens de déplacement qui se multiplient, comme l’avion justement, ou bien le train. Il explique même que c’est cette prolifération qui donne envie à l’homme de se déplacer, de voyager. Cette envie se transforme même en nécessité : le voyage est nécessaire à l’homme.
Ensuite, il est à noter qu’il existe deux grands types de voyageur. Le premier est celui qui préfère partir en solitaire. Sylvain Tesson et Solange Fasquelle traitent justement de ce type de voyageur. Dans L’Air de Venise, Solange Fasquelle montre un personnage féminin, Antonella, qui visite le Palais ducal seule et qui se satisfait à le faire seule. Dans son essai, Sylvain Tesson parle du néo-nomade, à savoir un voyageur solitaire et silencieux qui parcourt le monde au rythme de la nature, à la manière d’un contemplatif, d’un voyageur errant. A contrario, le second type de voyageur est celui qui préfère partir en groupe. Dans L’Air de Venise, on voit des groupes de touristes autour d’Antonella, qui viennent et qui font du bruit, qui dérange sa solitude, notamment par leur nombre grandissant. Au début de son texte, Sylvain Tesson parle avec exagération de ces nombreux touristes qui viennent en assemblée en ayant le même objectif : la recherche du soleil.
Ainsi, par sa démocratisation, tout le monde peut maintenant voyager et faire du tourisme, soit seul, soit à plusieurs selon l’envie, mais il convient de voir les conséquences de ce tourisme.
Lorsque l’on décide de partir en voyage, notamment en voyage touristique, c’est parce que l’on recherche des effets. Un voyage possède pour l’individu des conséquences positives.
En premier lieu, si l’on décide de partir, de voyager, de faire du tourisme, c’est avant tout pour rechercher et obtenir de la joie, un sentiment de bonheur, pour trouver du sens. Cette joie du voyage, ce bonheur de la visite, on le retrouve dans l’extrait du roman de Solange Fasquelle, notamment lorsque le narrateur explique qu’Antonella éprouve une sorte de ravissement à l’intérieur du Palais ducal, tout comme un épanouissement face à l’ajustement du lieu, face à son attraction. Sylvain Tesson, lui, traite de la quête du sens lors d’un voyage. C’est ce que recherche le néo-nomade, un sens véritable. C’est pour lui un voyage intime, personnel, quasi-spirituel, un voyage qui permet de se connaître soi-même. Le voyageur se définit alors par sa traversée.
En second lieu, il est à rappeler que le voyage implique nécessairement un déplacement, mais ce déplacement, cette exploration, ce trajet peut s’effectuer autant d’une manière spatiale que d’une manière temporelle. La photographie pour France Info met en évidence le caractère spatial du voyage, l’avion permettant d’emmener plusieurs individus à la fois d’un point A vers un point B. Toutefois, les textes de Sylvain
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