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Les suppliantes, Eschyle (VI-Ve siècle av JC)[pic 1]

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Par   •  22 Octobre 2024  •  Analyse sectorielle  •  1 626 Mots (7 Pages)  •  45 Vues

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Les suppliantes, Eschyle (VI-Ve siècle av JC)[pic 1]

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                                                                                                                                                                Les sept contre Thèbes, Eschyle[pic 7][pic 8][pic 9]

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Traité théologico-politique, préface et chapitres XVI à XX, Baruch de Spinoza, 1670[pic 11]

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Le souverain : Le détenteur d’un pouvoir suprême                        Piété : attachement fort aux devoirs et pratiques établies par la religion (inv = impie)

Droit : L’autorisation accordée à quelqu’un d’agir, ce qui confère la pouvoir de faire mais fixe des limites et des règles à l’action.

  • Naturel : celui que possède chaque individu en tant qu’être vivant, accordé par la nature. Celui de se maintenir en vie, en bonne santé, de faire usage de toutes ses facultés proprement humaines.
  • Civil : celui que possède chaque citoyen d’une communauté, décrété par l’Etat souverain et établit des règles sur les relations entre individus et la manière dont ils peuvent vivre en société.
  • Sacré ou divin : Celui qui se rapporte au culte religieux, inspiré par la parole de Dieu, établi par un état religieux ou une autorité religieuse extérieure à l’Etat.

Thèmes :

Le lien entre l’individu et l’Etat :

Il est logique que les êtres humains s’unissent au sein d’une société, tout en sachant que cette union ne va pas de soi. L’être humain est incité à se mettre en sécurité et sa raison lui montre que la vie en société contrôlée par l’Etat peut le lui procurer. Mais il est aussi poussé à agir dans son propre intérêt, ce qui amène à des trahisons.

En tant que citoyen, l’individu est à la fois le garant et l’ennemi de l’Etat. Pour pallier cette tension, l’Etat doit toujours avoir une utilité, au mieux une protection infaillible, au pire des menaces en cas de désobéissance si celle-ci porte atteinte à notre sécurité.

L’Etat le plus viable est celui qui préserve le bien commun, plutôt que celui qui terrorise et ne remplit donc pas sa première fonction : la sécurité.

À l’Etat naturel, l’être humain ne dispose que de son droit naturel de se maintenir en vie : il peut faire tout ce qui lui permet de rester en vie. En formant une société, les individus acceptent de remettre ce droit naturel entre les mains du souverain. Il a le droit de faire tout ce qu’il juge utile pour garantir la sécurité des citoyens. Personne n’a le droit de le remettre en question et d’agir à son encontre. Il impose donc des règles au travers du droit civil, censé protéger les individus. Si le souverain n’a pas un pouvoir absolu, il devient faillible.

La place de la religion au sein de l’Etat :

Elle ne doit pas constituer une autorité extérieure au souverain, le droit sacré doit appartenir au souverain seul, que Spinoza résume à l’application de deux principes religieux : la justice (accorder à chacun ce qui lui revient de droit) et la charité (aimer son prochain et l’aider si besoin).

Cette gestion du droit sacré par le souverain serait utile à la religion, en favorisant la pratique des cultes religieux : si le souverain fait face à un contre-pouvoir, il s’écartera de la religion pour mieux assoir son pouvoir. L’existence même de l’Etat favorise la piété, sans lui les hommes n’obéissent pas à Dieu alors que le souverain peut imposer les enseignements de Dieu comme lois.

Cette gestion permet aussi d’assurer la stabilité de l’Etat, un souverain, qui dirige aussi la religion est d’autant plus respecté, tandis que des hommes d’Eglise constituant une autorité parallèle risquent de nuire à l’Etat, en annulant des décisions du souverain ou par la seule défense des intérêts propres du clergé.

Les religieux ont le droit pour Spinoza d’interpréter et d’enseigner la parole de Dieu mais pas de décréter, au risque d’affaiblir le souverain et la paix sociale. De plus le droit sacré est au service de l’utilité publique, or c’est au souverain de définir ce qui est d’utilité publique et donc à lui de définir comment la religion peut et doit servir la société.

Spinoza critique ainsi tous les hommes d’Église et théologiens qui s’immiscent dans le gouvernement et se donnent le droit d’agir au même titre que le souverain. Cette ingérence est pour lui source de conflits et de divisions. D’autant plus que la religion est un sujet de débats très vifs qui conduisent vite au fanatisme. Pour régler ce problème il faut accorder au souverain le droit absolu de gérer toutes les affaires publiques, y compris celles de la religion.

La liberté de penser face au droit du souverain.

Le droit absolu du souverain a pour but de protéger l’intérêt public de tous les intérêts privés, garantissant la sécurité et le droit civil de la communauté. Le souverain use de son droit pour le bien commun et il risque d’être renversé s’il agit mal. Ce droit absolu peut être exercé par le peuple lui-même, permettant à l’individu une plus grande liberté de penser et une action naturellement plus orientée vers le bien commun.

Donc ce droit absolu ne s’oppose pas à la liberté de penser ni à la libre-opinion. On peut penser et dire tant qu’on ne cherche ni à imposer son opinion ni à aller à l’encontre de l’Etat. Cette liberté lui permet d’ailleurs de s’améliorer. Là où la liberté d’opinion est respectée, on évite les conflits, mais dès qu’une opinion est opprimée, certains y voient la possibilité de faire taire leurs opposants au profit de leurs propres intérêts.

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