Oh Les Beaux Jours, Beckett
Dissertation : Oh Les Beaux Jours, Beckett. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresd elle parle à Willie, c'est pour se sentir moins seule, ainsi que lorsqu'elle se parle à elle même. Car pour chaque fait et gestes qu'elle fait durant sa journée, elle décrit tout haut le moindre petit détails. « [...] aucun but ... fournaise [...] « (p15). Toute cette démarche dans le seul but de tuer le temps.
L’Absurdité
L'absurdité dans ce livre est également fort présent. Déjà tout simplement le fait que Winnie soit enterrée dans le sol au sommet d'une colline, c'est complètement absurde. « Winnie enterrée jusqu'au cou [...]« (p59).
Cependant dans ce livre, il n'y a pas que le visuel qui est absurde, car Winnie a une vie fataliste. En effet, chaque jour est le même que le jour d'avant. Elle doit faire attention à bien répartir sa journée pour ne pas tomber à cours de choses à faire.
De plus, même si sa vie est un perpétuel recommencement, elle ne fait rien pour l'améliorer mais dans un sens, elle n'en n'a pas la possibilité. Elle reste impuissante face à sa situation et pour s'évader de ce phénomène de spirale infernale, elle pense au passé.
La souffrance
Winnie s'enfonce de plus en plus dans le sol tout au long de la pièce. « Winnie enterrée jusqu'au cou [...]» (p59)
Les sentiments de leur relation se dégradent, car Winnie en a marre des relations sexuelles alors que Willie, lui en a besoin et que la beauté de Winnie ne lui suffit plus. Seul le coté physique compte dès à présent.
Tout dans ce livre au final conduit à la mort. Elle est consciente qu'un jour la mort va arriver. Beckett a tout mis en œuvre pour que Winnie se sente le plus mal possible. Il a aussi interdit à Winnie de mourir car pour lui la mort est la délivrance à la souffrance et à l'absurdité. Winnie a cependant la possibilité de mettre fin à ses jours car elle a une arme dans son sac, mais elle ne le fait pas. « [...] et en sort le revolver. Dégoutée ) « (p39).
Acte II
La solitude
La solitude est toujours présente mais un peu moins cependant car Willie est plus présent que dans l'acte I. C'est vrai, car il a changé de coté et essaye de monter près de Winnie. Willie est peut être plus près d'elle, mais elle ne peut le voir que si ce dernier se déplace.
Elle s'exprime principalement par des gestes et par la position de son corps « Elle lève la tête. Expression perplexe « (p28). Elle s'exprime aussi par les rires, la musique et le regard. Grâce à tous ces moyens d'expressions, elle transmet aux spectateurs ses émotions, ses gouts, ce qu'elle ressent, et elle accentue ses paroles lorsqu'elle fait un geste. « Plus maintenant . ( Sourire plus large )» p(62).
L'absurdité
Elle ne trouve plus de lien entre les mots et elle hésite de plus en plus sur leur signification. Elle a toujours besoin de faire quelque chose pour occuper ses journées qui sont toujours aussi monotones que dans l'acte I.
La souffrance
Elle n'a toujours aucune prise sur le monde. Comme dit précedement dans l'acte I, Beckett avait donné à Winnie, l'opportunité de pourvoir mettre fin à ses jours grâce au révolver qu'elle avait dans son sac, sauf que maintenant elle n'a plus que le cou qui dépasse du sol et donc elle a les bras coincés dans le sol. Ce qui lui empêche définitivement de mettre fin à ses jours.
Elle considère son corps comme mort car elle ne peut '' plus le voir '', seul son visage reste et c'est la seul partie vivante qu'il lui reste et qui montre qu'elle a existé. Elle ne sait plus faire de grand geste et donc le moindre de ces gestes prend de l'ampleur.
Remise en cause des catégories constitutives du théâtre
Beckett ne respecte pas les catégories de théâtre, dans le sens où il n'y a aucune cohérence dans l'histoire et qu'il n'y a jamais d'interruption dans l'avancement du texte. « Enfin – (elle regarde la brosse) – ça va sonner « (p55).
Il n'y a aucune progression, c'est une chaine sans fin. Toute l'histoire reste figée. La seule chose qui progresse est la dégradation physique de Winnie et Willie ainsi que leur décor « Les pages jaunies
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