Citations fin de partie de Beckett
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Clov : je te quitte j’ai à faire.
Hamm- dans ta cuisine ?
Clov : -- Oui
Hamm - à faire quoi, je me le demande.
Clov : « je regarde le mur. »
Hamm : -- le mur ! et qu’est-ce que tu y vois, sur ton mur ? Mané, mané ? Des corps nus ?
Clov : -- je vois ma lumière qui meurt. »
Hamm (avec angoisse) « – Mais qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qui se passe ?
Clov : -- Quelque chose suit son cours » P. 26
Nell : -- « Pourquoi cette comédie tous les jours » P. 27 + 47 ( Clov)
Hamm : si je dormais je ferais peut-être l’amour. J’irais dans les bois. Je verrais … le ciel, la terre. Je courrais. On me poursuivrait. Je m’enfuirais. (un temps) Nature ! (un temps) il y a une goutte d’eau dans ma tête. (un temps.) Un cœur, un cœur dans ma tête.
Nell « il ne faut pas rire de ces choses, Nagg. Pourquoi en ris-tu toujours ?
Nell : « rien n’est plus drôle que le malheur, je te l’accorde. Mais – »
Hamm : « Mais de quoi peuvent-ils parler, de quoi peut-on parler encore ? ( Frénétique) mon royaume pour un boueux ! (Il siffle. Entre Clov.) Enlève-moi ces ordure ! Fous-les à la mer !
Hamm : Il est mort naturellement, ce vieux médecin ?
Clov : il n’était pas vieux.
Hamm : Mais il est mort ?
Clov : -- Naturellement.
Vertigineux dans le dialogue de sourd. Quiproquo entretient l’impression de circularité, que rien ne se passe, que la communication ne passe pas.
Hamm : « fais-moi faire le tour du monde ! »
Hamm : « Au-delà c’est … l’autre enfer. »
« si je pouvais le tuer, je mourrais content »
Faire attention à la concordance des temps avec la subordonnée conditionnelle introduite par si. L’imparfait a une valeur itérative il exprime la durée, la répétition, l’habitude, la concordance des temps en français l’attache indéfectiblement au conditionnel présent, temps de la possibilité, du futur hypothétique, mais qui dans le présent n’existe qu’à l’état d’hypothèse (rien ne se passe pour de vrai)
On pourrait résumer la pièce à ce jeu sur les deux temps verbaux. A la conscience de la mort s’ajoute la volonté de mourir, ou de donner la mort.
Les deux mourront ensemble. La question du suicide court dans la pièce (« la combinaison du buffet »)
Scène de la lunette page 42
P. 43
Clov : « je vois … une foule en délire »
Métathéâtralité
P. 44
Clov : « ce que tout est ? En un mot ? c’est ce que tu veux savoir ? une seconde.
Mortibus . ( un temps) alors content ?
Mortibus : signifie moribond, relatif à la mort ( en latin la terminaison ibus permet de construire les génitifs)
P. 45 répétition constante des mêmes mots.
P.46
Hamm : Et le soleil ?
Clov : (regardant toujours) : -- Néant
Gris page 46 répétés sur toute la page, couleur dominante de la pièce avec le blanc. Noir et blanc.
P. 47
Clov : Qu’est-ce que c’est ?
Hamm : On n’est pas en train de … de …. Signifier quelque chose ?
Clov : signifier ? nous, signifier ? (rire bref)
Ah elle bonne !
Hamm : « je me demande ( un temps ) une intelligence revenue sur terre, ne serait-elle pas tentée de se faire des idées à force de nous observer ?
Page 51 : la répétition de phrases courtes et de sentences claires introduisent un style analogue à celui de la bible
« Un jour tu te diras, Je suis fatigué, je vais m’asseoir, et tu iras t’asseoir. »
Majuscule au pronom renvoie à Dieu ( dans la langue classique en effet la norme orthographique voulait que le pronom qui remplaçait le nom de Dieu ou du Christ soit écrit avec une majuscule. »
P.52
Hamm : « Et quand tu les rouvriras il n’y aura plus de mur. ( un temps.) L’infini du vide sera autour de toi, tous les morts de tous les temps ressuscités ne le combleraient pas, tu y seras comme un petit gravier au milieu de la steppe. »
La terre comme tombeau scène apocalyptique.
P. 55 « tes chiens sont là »
Jeu de mot sur éteinte page 58
P. 60 « hier qu’est-ce que ça veut dire. Hier ? »
Clov : « ça veut dire il y a un foutu bout de misère. J’emploie les mots que tu m’as appris. S’ils ne veulent plus rien dire apprends m’en d’autres. Laisse moi me taire. »
P. 61 Hamm « épouvanté il n’avait vu que des cendres. »
P. 76
Clov se redressant : « j’aime l’ordre. C’est mon rêve. UN monde ou tous serait silencieux et immobile et chaque chose à sa place derrière, sous la dernière poussière. »
Clov : « j’essaie de fabriquer un peu d’ordre »
Hamm : laisse tomber. »
Clov laisse tomber les objets qu’il vient de ramasser. »
Clov : A quoi je sers ?
Hamm : à me donner la réplique
P. 78
Hamm : mais pousse plus loin bon sang, pousse plus loin !
Page 80 Clov répète la même injonction.
Clov : « je ne veux t’embrasser nulle part » P. 88
Aucune tendresse entre les personnages de Beckett, seule la souffrance des corps règne et l’attachement.
P. 89 « la fin est dans le commencement et cependant on continue »
« Léchez-vous les uns les autres »
Clov : les marionnettes « trois petits tours » P. 93
Hamm : absent toujours
P.98 être attentif au mot pitié prononcé deux fois.
P. 99 il m’a frappé ( Hamm se fait frapper avec le chien )
Enragé
Gaffe ( définition TLF : Instrument formé d'une perche munie à son extrémité d'une pointe et d'un croc ou de crocs et servant à manœuvrer une embarcation, à accrocher quelque chose, etc.)
Clov implorant : Cessons de jouer !
Hamm : Jamais ! (Un temps) Mets toi dans mon cercueil.
Lexique funéraire à la fin de la pièce :
Steppe, cercueil, enterrer
Obscurité
P. 100
Hamm : « un aparté ! Con ! C’est la première fois que tu entends un aparté ? (un temps) J’amorce mon dernier soliloque.
Page 101
Clov
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