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Psychologie générale : l'introspection

Dissertation : Psychologie générale : l'introspection. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  6 Décembre 2023  •  Dissertation  •  1 370 Mots (6 Pages)  •  298 Vues

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Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

L’introspection se définit par l’étude de la conscience par elle même. Autrement dit, c’est procéder soit même à sa propre analyse de sa propre conscience. L’introspection consiste alors à regarder ses sentiments, ses ressentis, ses émotions, ses pensées, ses sensations, ses rêves ; qui nous sommes.

En psychanalyse, l’introspection se réalise par la libre association des idées et images qui nous viennent. En associant telle chose avec une autre, cela parle de nous, l’association de deux choses, notions, images, émotions, qui ne vont pas nécessairement ensemble parle en effet de nous. Il est alors constructif de se demander pourquoi nous associons ces deux idées ensembles. C’est finalement par ce cheminement de questionnements qui nous pouvons prétendre à notre propre introspection. L’idée n’est en effet pas uniquement de se regarder à l’intérieur, mais de chercher à comprendre ce que nous regardons afin de pouvoir avancer sur d’autres choses. La compréhension des éléments mis bout à bout est la clef de la compréhension de nous même. En ce sens, il ne faut pas être effrayé de se regarder réellement à l’intérieur et accepter ce qui en surgit.

L’introspection permet alors d’avoir une vision claire et juste de soi même. En ce sens, cela permet de pouvoir se juger de manière le plus objectif possible et ainsi de pouvoir se corriger. L’introspection est de ce fait, un travail allant vers la sagesse.

En revanche, cette méthode possède une grande limite. Il est en effet impossible d’observer et d’analyser ce qu’on observe en même temps. Autrement dit, soit l’analyse se fait dans l’après coup, soit le sujet ne peut réellement vivre ce qu’il est censé observer car trop occupé à analyser. Par exemple, lorsque j’ai peur je ne peux pas ressentir ma peur telle qu’elle est et analyser cette émotion qui me traverse en même temps. Il est impossible d’intellectualiser ce qui nous traverse en même temps qu’elle nous traverse.

Le travail d’introspection se réalise donc dans l’après coup, après avoir vécu l’événement, afin de pouvoir réfléchir à ce qui a été vécu, ce qui nous traversé à un moment maintenant passé. L’idée est alors de vivre puis d’observer car il est impossible de réaliser ces deux actions simultanément.

• Définissez la conjecture

La conjecture rejoint la notion de l’introspection. En effet, c’est lorsqu’une opinion est fondée sur des probabilités, des apparences. Cette opinion n’a donc jamais reçu de validation scientifique. L’introspection est alors une conjecture car ce qui émerge de l’introspection ne peut et ne pourra jamais être validé de manière scientifique.

Autrement dit, la conjecture est un jugement fondé sur des éléments extérieurs découlant de notre propre interprétation.

• Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

Il est dit que le souvenir est plus pauvre car perd de la précision. En effet, nous perdons des détails lorsque l’on se souvient d’un événement. Nous gardons globalement, les détails importants à la construction du souvenir, les détails de manière globale. En ce sens, lorsque nous tentons de nous souvenir d’un événement, d’une période, d’une émotion, de sensations, nous perdons potentiellement ce qu’il y avait autour, des détails plus secondaire. De ce fait, un souvenir peut être considéré comme plus pauvre.

Par ailleurs, le souvenir est aussi plus riche car ce qui est vécu par la suite se projette sur le passé et en modifie le sens. Ce que cette idée sous entend c’est que avec les événements qui arrivent à la suite du moment T vont venir modifier le sens de ce moment T. Par exemple, lorsqu’un souvenir plutôt triste sera suivi par un moment heureux, ce moment triste sera ressenti de manière plus joyeuse qu’il ne l’était réellement. En ce sens, un souvenir est plus riche car il peut s’étoffer et changer de perception à l’aide de ce qui arrive par la suite.

• Après avoir défini l’analogie, expliquez, en donnant des exemples concerts, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

L’analogie est le fait de se mettre à la place de l’autre, à l’aide de nos propres expériences, donc comprendre l’autre par rapport à moi même. Par exemple, je sais que lorsque moi je pleurs cela signifie que je suis triste. En ce sens, si je vois une personne pleurer, cela signifie qu’elle est triste.

La méthode analogique de la psychologie en deuxièmement personne est donc une méthode où l’on se met à la place de l’autre par rapport à ce que nous avons déjà ressenti. Cette méthode est en effet complexe car les réponses de chaque être humain peuvent être différent en fonction de chacun. En effet, pour prolonger avec cette exemple, une personne peut aussi pleurer de joie, de peur, de colère... il est donc très compliqué de se mettre à la place de quelqu’un de par ses manifestations comportementales car celles-ci sont finalement propres à chacun.

• Quelle est la conception de Scheler sur la vraie pitié ?

D’après Scheler, la vraie pitié est lorsque nous ne partageons pas la même souffrance.

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