Quand La Mer Monte

d’un être. Les beaux arts n’auraient-ils pas besoin de l’entendement, de l’intelligence ou bien encore de la raison pour faire valoir leur existence ? Les beaux arts ne peuvent ils pas tout simplement s’enseigner ? N’y a-t-il pas des concepts artistiques, des courants qui permettent une création autodidacte, se passant alors d’un enseignement par l’imitation comme le ferait le génie, incapable d’expliquer ses œuvres ? La science est-elle si distante de l’art ? Même du point de vue de l’artiste, la capacité de rétrospection sur ses œuvres n’est elle pas liés à son expérience, c'est-à-dire à ses connaissances. Pour résoudre ce problème, nous allons d’abord aborder l’art comme émanation pure d’un individu, qui ne peut alors que se servir des sens pour véhiculer ses émotions, son ressenti. Puis nous verrons que en tant « qu’universel subjectif » nous sommes toujours dépendant des connaissances, da la culture pour justifier des jugements qui sans eux resteraient assez primitifs. La discussion généré par les confrontations a besoin de choses simples sur lesquelles se basaient. Enfin nous verrons comment avec l’utilisation de l’expérience, des connaissances et du rapport a autrui, l’art modifie notre vision de la réalité ?

Selon Platon, l’art est « imitation de la réalité sensible » c’est en ce sens que l’art ne semble s’adressait qu’a nos sens, car comme la réalité, il fait appel à nos fonctions les plus primitives de notre rapport à l’extérieur. Une œuvre d’art cherche à générer artificiellement des sensations qui ne se produisent en général que dans la nature. Il faut comme le dit l’expression « se plonger au cœur de l’œuvre y pénétrai » et cette pénétration passe inévitablement par la reproduction de sensations normalement éprouvé devant la nature. La photographie, comme étant l’art le plus proche de la réalité obéit à ce phénomène. Une photographie peut en effet rendre une sensation de vide avec une gestion accentué de la profondeur, le froid avec une dominante de couleur froide ou inversement le chaud. Ces sensations provoquent chez nous à l’instar des sensations naturelles des réactions, de peur, d’émerveillement, de sympathie, d’apaisement. Dans le cas présent l’art est effectivement imitation d’une réalité sensible. L’art brise de ce fait le caractère intemporelle d’une sensation qualifié d’unique.