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Renaissance Et Culture Carolingienne

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es existent dans les centres monastiques et probablement dans les chapitres cathédraux. La plupart sont suffisamment obscures pour n'avoir laissé aucune trace. Seules quelques-unes sont connues par la réputation d'un maître ou d'un ancien élève.

Les écoles monastiques visent donc d'abord à assurer l'éducation des futurs moines. D'autres enfants appartenant aux milieux aristocratiques et dont une partie est destinée à la carrière ecclésiatique, mais non obligatoirement monastique, y sont hébergés durant quelques années pour parfaire une éducation souvent commencé chez eux.

Ouvertes, les écoles des chapitres cathédraux ne présentent pas de caractères différents par rapport aux écoles monastiques. La qualité de l'enseignement dépend de son maître. A cette faiblesse des écoles, correspond une faiblesse évidente de la production écrite de textes.

Le XII marque une évolution importante, amorcée vers 1080-1090 : la multiplication des lieux d'enseignement dans un cadre urbain.

Les écoles monastiques sont alors en déclin, par choix et non par fatalité. En effet, (comme c'est le cas à Cîteaux) on peut rentrer dans l'odre à partir de l'âge de 15 (âge où l'on a généralement fini les études) pour les novices, ils sont acceptés comme convers.

Cependant, les conceptions monastiques ne sont pas hostiles aux préoccupations intellectuelles. (Bibliothèques cisterciennes très riches, alimentées tout le long du siècle, les livres y sont produits...) Mais les activités intellectuelles sont « individuelles » et indépendante de toute forme d'enseignement. → le moine se livre à la méditation et à la lecture de livres, seul.

L'essor des écoles urbaines

La fonction enseignante revendiquée prend un poids croissant dans les années 1100 dans les chapitres cathédraux.

A la même époque connaissent aussi un développement important lié en partie à une réforme des congrégations canoniales dans toute l'Europe.

L'extension de la licentia docendi

L'accroissement rapide des maîtres et élèves dès le début du XII abouti à la multiplication des maîtres agrées recevant la licentia docendi ou licence d'enseignement. Le monopole de l'enseignement dans les limites fixées par l'autorité écclésiastique ne pouvait plus faire face aux nécessité de l'enseignement, la délégation de la licentia encouragée par la papauté permit de multiplier les maîtres. Les conditions d'obtention de la licence sont encore floues pour ce siècle. (Certains disent qu'il y avait un examen à passer, d'autres que le Pape Alexandre III en établit la gratuité au concile de Latran III et en favorisa l'extension contre les réticences d'écolâtres peu soucieux de voir s'installer une concurrence.)

Ce n'est que vers le XII que la papauté tente de mettre en place une réglementation à l'organisation des écoles qui est sous sa juridiction : outre ce qui touche la licentia docendi, le concile de Latran III (1179) rappelle aux chapitres l'exigence d'une école qui assure la rétribution du maître, ce qui est une façon de garantir la gratuité de l'enseignement. On sait toute fois que les maîtres étaient généralement payés par leurs élèves.

La croissance du milieu scolaire pose cependant des problèmes d'organisationdans les centres importants comme Paris.

Un niveau scolaire disparate

Le niveau scolaire n'est alors pas plus uniforme qu'à la période précédante. Les enseignements se font jusqu'à l'âge de 15 ans. Seul un petit groupe de centres permet d'aller plus loin. Au XII on les retrouve

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