Salut
Compte Rendu : Salut. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresun laboratoire de R&D doit être un laboratoire
d’innovation et de création » souligne Didier Saint-Léger dont le maître mot est
l’adaptation au marché local. « Nous n’avons pas une approche mono-produit, comme
Coca-Cola ou McDonald peuvent l’avoir. Nous voulons adapter nos formules aux pays,
nous devons nous adapter aux spécificités, aux goûts, aux préférences... » résume le
directeur. Aux différences surtout, à la fois infimes et infinies. La peau des femmes
chinoises réagit différemment au soleil et nécessite une plus grande protection, quand,
en revanche, elle se ride dix ans plus tard que celle des femmes européennes. « Aux
besoins physiologiques se mêlent une culture et des traditions qu’il faut intégrer »,
analyse Didier Saint-Léger. Et, pour cela, l’équipe est la plus locale possible. En dehors
du directeur, trois expatriés dirigent chacun des « métiers » (soins de la peau, soins du
cheveu et maquillage), qui seront, à terme, remplacés par des collaborateurs chinois.
Une mosaïque de textures
Comprendre les consommatrices, savoir quels rouges et roses elles voudront mettre sur
leurs lèvres mais aussi quelle texture de crème elles préfèrent, la mission peut être
ardue sur un territoire aussi vaste. « La texture recherchée ne sera pas la même à
Harbin, où il fait -20°C en décembre et à Canton où il fait 20°C à la même période »,
rappelle le responsable du centre, en précisant que « la Chine n’est pas un cas à part,
l’Europe aussi est une belle mosaïque et un Norvégien n’a pas les mêmes besoins
qu’un Sicilien ».Le directeur ne cache pas non plus un certain plaisir à développer cette
connaissance fondamentale pour accompagner au mieux les nouvelles consommatrices
de la Chine actuelle. « La consommation chinoise est récente, pour nous et pour la
cosmétique en général. Pendant quarante ans, deux générations de femmes ont été
coupées de ces produits. Il faut donc aider les consommatrices chinoises à exprimer
leurs besoins... », explique Didier Saint-Léger, exception faite, bien sûr, « des jeunes
Shanghaiennes de vingt ans qui changent, essaient, et sont déjà très informées ».
http://fce.ccifc.org/2007-03/doc/Loreal.pdf
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