Schumpeter

lative que le système économique absorbe ensuite par des dépressions périodiques qui trouvent leur origine dans la surchauffe : surproduction, surinvestissement, saturation des marchés. Un retournement de conjoncture apparaît « c’est la crise » suivie de la dépression. La croissance repartira avec une nouvelle vague d’innovation. À l’issue du cycle, la production aura augmenté. Remarque : vous pouvez insérer dans votre réponse le graphique p 34 de votre fascicule, il est très « parlant » et facile à reproduire. 2. Il s’agit du phénomène de « destruction créatrice » : les nouveaux procédés de fabrication rendent obsolètes les anciens, les nouveaux produits démodent les plus anciens et des pans de l’industrie sont dépassés. De nombreux emplois disparaissent en même temps que de nouveaux secteurs se développent et créent des emplois. Il s’agit donc bien d’un phénomène de « destruction création ». Ex : les guichets automatiques ont fait disparaître de nombreux emplois dans les banques. 3. Pour Schumpeter, il existe une corrélation entre les innovations et la taille des entreprises : en effet, selon cet auteur, la structure de marché monopolistique (dominée par quelques grandes entreprises) est généralement favorable à l’innovation. L’évolution technique rend instable la position de monopole et incite les entreprises à innover.

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Le document II confirme cette corrélation. Ainsi, selon l’INSEE, en 94-96, si 40.8 % de l’ensemble des entreprises françaises ont innové en produit ou en procédé, cela concerne 85.3 % des entreprises de plus de 500 salariés et seulement 33.3 % des entreprises employant entre 20 et 49 salariés. Plus généralement, le document montre que plus les entreprises sont grandes, plus elles innovent. Cependant, sur le long terme, Schumpeter affirme que la grande entreprise fait disparaître l’esprit d’innovation de l’entrepreneur.

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