Joseph Alois Schumpeter

ors que les innovations incrémentales sont des innovations qui découlent des innovations majeures.

* Innovation de procédé : nouvelle méthode de production. (ex : OST -> organisation scientifique du travail => Tayloro-fordisme). Nouveaux modes de ventes, méthode et procédé différent.

* Nouveau marché : ouverture d’un nouveau débouché. (ex : sushis en France)

* Nouvelle source de matières premières, d’énergie (ex : nucléaire, pétrole…)

* Innovation organisationnelle : nouvelle organisation

ex : la création d’une situation de monopole, ou nouvelle organisation du travail.

L’invention ne donne pas toujours lieu à l’innovation, l’invention est issue de la recherche fondamentale et appliquée, c’est la réalisation d’un nouveau concept.

L’innovation est la mise en œuvre d’une invention soit dans les méthodes de production soit dans les méthodes d’organisation soit en mettant en place un nouveau bien ou service.

L’innovation découle du progrès technique, le progrès technique c’est d’obtenir des résultats après avoir fait de la recherche.

B. Le rôle de l’entrepreneur innovateur.

a . Un personnage central au profil exceptionnel.

Pour Schumpeter, l’entrepreneur est un personnage central de l’économie puisqu’il est à l’origine de l’introduction de l’innovation dans le processus de production. Son rôle est de révolutionné la routine de production.

* Cette description concerne l’entrepreneur innovateur qu’il distingue du simple entrepreneur gestionnaire.

Il en dresse un portrait quasi-mystique : Homme ambitieux, réfléchi, passionné mais qui garde son sang froid, capable d’avoir des comportements de décision, d’anticipation…

Il se caractérise par son attitude : c’est un chef qui a du charisme, qui sait commander, résister aux autres entrepreneurs, qui arrive à convaincre son environnement (ex : les banques) -> c’est un homme parfait !

Comme Weber, Schumpeter accorde une grande importance aux mentalités, à l’état d’esprit. Pour Schumpeter, l’entrepreneur n’est pas forcement capitaliste s’il n’a pas de capital, il peut en emprunter, avoir recours aux crédits.

b . Les motivations de l’entrepreneur.

L’entrepreneur est guidé par la réalisation de profit supérieur à la moyenne mais attention l’entrepreneur n’est pas uniquement attiré par l’appât du gain, il est aussi attiré par le prestige, la conviction de jouer un rôle dans la société, et c’est cela qui le pousse à vouloir toujours faire mieux.

On peut faire un rapprochement avec Weber, l’entrepreneur poursuit une logique de rationalité en valeur et pas seulement en finalité.