Zadig Chapitre 3 Commentaire
Rapports de Stage : Zadig Chapitre 3 Commentaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresétails présents dans la nature et grâce à sa perspicacité, Zadig a des conclusion pertinentes. La manière dont il raconte son expérience prouve que son observation a été précise et minutieuse.
C. Après l'observation des faits réels, le sujet comprend et conclut : déduction par le raisonnement
• Verbes du jugement et du raisonnement : "j'ai jugé" qui est renforcé par "aisément", "m'ont fait connaître", "m'ont appris", "j'ai compris".
• Connecteurs marquants les articulations du raisonnement : "et", "et ainsi", "comme". Cependant, utilisation d'un petit nombre seulement de connecteurs pour permettre la clarté de l'explication.
D. Conclusion
• Esprit critique dont Zadig fait preuve : l'esprit critique existe à partir du moment où :
o L'individu pense de manière personnelle et autonome ;
o Il observe les faits et est fondé sur l'expérience de la nature.
L'individu va conclure à partir des faits observés : c'est l'esprit de déduction.
• Démarche intellectuelle chère aux philosophes : absence de tradition, absence de préjugés, l'esprit critique permet d'accéder à la vérité.
• Démarche intellectuelle en opposition avec la tradition : La tradition est tout ce qui repose sur les préjugés, les croyances sur les pratiques à qui leur ancienneté a donné force de loi. La tradition pose d'avance la conclusion aux faits qu'elle ne vérifie pas par l'expérience.
Zadig accède à la vérité par l'esprit critique et représente donc un danger pour les défenseurs de la tradition (les mages). Il est un danger pour les mages qui entretiennent le peuple dans la crédulité et l'ignorance.
II - La satire de la justice
La satire de la justice repose sur le registre ironique.
A. Le fonctionnement de la justice
• Des condamnations excessives : Knout plus condamnation : c'est excessif compte tenu de la supposition de vol. Et l'amende excessive est choisie par le narrateur pour rentre la justice encore plus ridicule.
• Une justice expéditive : "à peine" dénote la rapidité du jugement, "ne doutèrent pas" renvoie à la rapidité ; l'amende très lourde montre que la justice est intéressée et pressée.
• Une justice autoritaire : elle ne donne pas la parole à l'accusé. Il n'a la parole qu'une fois avoir été innocenté et payé l'amende. Les verbes "il fallut" et "il fut permis", ainsi que les connecteurs "d'abord" et "après quoi" soulignent les obstacles à la défense de l'accusé. C’est une justice absurde qui est décrite et c’est bien sûr une parodie de procès.
• Une justice vénale ( = facilement corruptible, qui se laisse acheter) : "beaucoup d'affinité avec l'or", "grand desterham" (trésorier) et l'amende dénoncent le fonctionnement de la justice qui est inéquitable. Zadig ne peut de plus se défendre qu'après avoir payé l'amende. C'est sans doute une dénonciation implicite d'une justice pour les riches.
B. L'ironie du narrateur à travers le plaidoyer de Zadig
Les nombreuses exagérations ont un objectif : la satire
• Le serment de Zadig : c'est une parodie du jugement traditionnel. Il jure qu'il a dit la vérité et non qu'il va la dire.
• Les marques du respect de Zadig pour les juges : elles sont si évidentes qu'elles semblent forcées et traduisent l'ironie du narrateur :
o Série d'hyperboles pour flatter les juges et les amadouer (mais elles sont ironiques) ;
o Les désignations du veneur et de l'eunuque sont très mélioratives
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