LES SCIENTIFIQUES ET LA COMMUNICATION

LES SCIENTIFIQUES ET LA COMMUNICATION

La drogue du temps moderne, cela vous dit quelque chose? Il est question bien évidemment du cellulaire, le meilleur ami de l’homme qui l’accompagne partout où il va. Alors que la vie sans cet outil de communication semble inimaginable, certains viennent à se demander si ce n’était pas mieux avant. En effet, une question se pose : devrait-on laisser la science faire évoluer la communication ou devrait-on revenir aux communications du temps? Dans ce texte, il sera question du temps perdu sur ces appareils, les répercussions sur notre corps des notifications et puis de leurs conséquences environnementales.

En premier lieu, il est important d’analyser le temps que les gens passent sur leur téléphone mobile. Selon une étude réalisée par eMarketer sur une population de 18 ans et plus, l’être humain passe en moyenne 4 heures et 5 min de sa journée sur un téléphone ou sur une tablette. Plus précisément 3h25 sur des applications (incluant les réseaux sociaux) et 51 minutes sur l’internet . Le graphique ci-joint , démontre également l’augmentation figurante du temps consacrer sur cet outil. Il est important de remarquer que depuis 2012 le temps à doubler. Une augmentation que nous pouvons associer à la modernisation de notre environnement et donc à notre développement technologique . Selon Organisation mondial de la Santé, en 2010, 81% des adolescents et 23% des adultes mondial n’étaient pas suffisamment actifs et c’est statistique ne sont pas en diminution alors qu’en 2018, c’est 25% des adultes qui sont trop inactifs. Ainsi, un lien s’établit entre l’innovation scientifique des cellulaires, offrant désormais de multitude plateformes à perte de temps, et l’augmentation de l’inactivité humain puisqu’en passant plus de temps sur de l’électronique, les humains restent plus sédentaires.

En deuxième lieu, alors qu’il y a plus de 5 milliards d’utilisateurs de cellulaire dans le monde6 , communiquer avec quelqu’un est rendu d’une facilité enfantine. Chaque individu a le pouvoir de contacter n'importe qui de n’importe où, mais également le devoir d’être joignable en tout temps . Ainsi, alors que Pew Research Center affirme que les adolescents des États-Unis envoient et reçoivent en moyenne 67 messages écrits par jour , on vient à se demander quelles sont les répercussions de ces petites distractions à la longue sur notre corps. Selon Victoria Stromeyer une psychothérapeute recommandée avec UCHealth Yampa Valley Medical Center ; « Lorsque vous vérifiez votre téléphone ou entendez une alerte, vous activez votre système nerveux sympathique, la partie de votre corps qui scanne toujours l'environnement. » Une petite dose d’adrénaline est alors distribuée dans votre corps. Selon les recherches de Uchealth, cette adrénaline déclenche une cascade de produits chimiques qui augmente la fréquence cardiaque et la tension d'impulsion . La recherche scientifique explique également que suite au cumulus de tous ces petits stress, des maladies peuvent en découler. Dans les maladies possibles, on retrouve la dépression, la privation de sommeil, la fatigue chronique ou encore dans les pires cas, des maladies cardiaques. Ainsi, si on compare la situation d’aujourd’hui à la situation d’avant, dans le temps, lorsque l’on quittait la maison et que quelqu’un nous appelait, la personne se voyait dans la possibilité de nous laisser un message ou de nous rappeler plus tard. Or aujourd’hui, comme le dit HealthStatus : « lorsque nous quittons la maison tout nous suit, jamais un moment de