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LA RENCONTRE AVEC LE METIER D’AMP

Rapport de stage : LA RENCONTRE AVEC LE METIER D’AMP. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  16 Octobre 2016  •  Rapport de stage  •  1 438 Mots (6 Pages)  •  1 739 Vues

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LA RENCONTRE AVEC LE METIER D’AMP

  1. ETRE  AMP  DANS  CET  ETABLISSEMENT

Le  métier d’aide-médico psychologique dans un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) est très souvent associé ou du moins confondu avec celui de l’aide soignant.

 Dans le secteur de la gérontologie où pourtant il intervient depuis les années quatre vingt dix, la spécificité de l’AMP est encore peu reconnue, d’ailleurs son titre n’existe pas.

 Dans la fonction hospitalière un décret de 1989 met en équivalence totale l’AS (aide soignant) et  l’AMP.

 Si des textes de 1999 concernant les EHPAD, insistent sur la diversité des métiers et incitent à l’embauche d’AMP  uniquement sur leurs fonctions, dans la réalité ces professionnels sont considérés comme des AS (aide soignants) et pallient des difficultés de recrutement (par manque de moyens, ou tout simplement par méconnaissance de leur métier) l’AMP  est considéré comme celui qui donne des soins (source internet).

 Or pour moi, ces professions complémentaires se ressemblent mais sont loin d’être identiques

En tant qu’aide-médico psychologique dans mon établissement, j’exerce une fonction d’accompagnement et  d’aide  dans la vie quotidienne.

     *La relation d’aide est la capacité que peut avoir un professionnel à amener toute  personne en difficulté  à  mobiliser ses ressources pour mieux vivre une situation.

J’interviens auprès de personnes âgées dont la situation nécessite une aide au développement et au maintien de l’autonomie sur le plan physique, psychique ou social, et également en situation de handicap (que la déficience soit physique, sensorielle, mentale, cognitive, psychique ou d’un trouble  de  santé  invalidant).

      *Mon objectif étant le maintien et le développement de l’autonomie de la personne dans une relation humaine et bienveillante.                                                

    Mon rôle est à la frontière de l’éducatif et du soin.

      *La relation d’aide est un soin relationnel.

Je prends soin des résidents en réalisant à leurs côtés les gestes de la vie quotidienne (coucher, lever, toilettes, habillages, repas, déplacements…) ainsi que dans les activités de vie sociale et de loisirs.

       *Pourquoi ces activités ?

Le maintien de l’activité (physique, intellectuelle, ou sociale) réduit les risques de perte d’autonomie ou de qualité de vie.

 La stimulation des fonctions cognitives (atelier mémoire) permet de garder les  acquis.

Mettre en œuvre des activités d’animation individuelle ou collective (jeux de sociétés, atelier cuisine…) permet de lutter contre l’isolement, le repli sur soi et la dépression et de favoriser ainsi le lien social. Toucher, parler, échanger avec les autres est essentiel au bien-être du résident.

        * C’est pourquoi il est nécessaire de stimuler l’activité sociale d’une personne.

J’ai également un rôle d’éveil, d’encouragement de soutien de la communication et de l’expression verbale (savoir produire du langage) ou non (savoir décoder le langage).

 Par le soutien et les actes essentiels de la vie quotidienne, je participe au bien-être physique et psychologique du résident.

        *La particularité de ce métier :

C’est l’approche individualisé et psychologique. A  travers l’accompagnement et l’aide concrète que j’apporte, j’établis une relation attentive et sécurisante. Cette proximité me permet de mieux anticiper  leurs besoins et leurs attentes  de manière à leur apporter une réponse adaptée.                                            

       

 *La spécificité de ce métier :

J’agis au sein d’une équipe pluri professionnelle sous la responsabilité d’un travailleur social (animateur) ou  paramédical (infirmière). Mes observations effectués sont retransmit à l’oral ou par écrit à l’équipe.

Quand à mes limites d’interventions, elles se situent d’une part au niveau des actes de soins. En effet, je suis amenée à effectuer des soins d’hygiène corporelle et de confort. Je suis capable  d’observer et transmettre des signes révélateurs d’un problème de santé  et intervenir en cas d’urgence (chute, fausse route…).Mais certains soins plus techniques tels que les toilettes spécifiques avec sonde urinaire, le suivi d’un résident sous perfusion, réalisation de soins aseptiques, surveillance et  manipulation de l’oxygénothérapie (traitement médical qui repose sur un apport en oxygène), prise de médicaments  non injectable sont effectués par une aide soignante  en collaboration avec l’infirmière.

D’autre part, la transmission de certaines informations sur le résident se heurte à la notion du secret professionnel et du secret médical.

La distance professionnelle est une limite très importante, elle permet de ne pas être dépassé par ses propres affects (émotions, humeurs…). L’accompagnement, l’intimité, les confidences, l’écoute, la proximité engendrent un rapprochement.

 Bien que la «  bonne distance » n’existe  pas, je dois adapter ma propre distance avec le résident en fonction de la dynamique de la relation. Chaque accompagnement est différent d’une personne à l’autre (situation difficile, agressivité ou au contraire trop proche).Une distance trop importante peut entraîner une mauvaise compréhension des besoins du résident ou au contraire, une distance non respectée peut engendrer une relation qui devient  trop personnelle. Il faut sans cesse se remettre en question.

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