Devoir 1 Eco Droit BTS 2A Communication CNED
Dissertation : Devoir 1 Eco Droit BTS 2A Communication CNED. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar woof17 • 18 Mars 2021 • Dissertation • 3 014 Mots (13 Pages) • 1 950 Vues
Première partie - ÉCONOMIE GÉNÉRALE
Les difficultés de financement des petites entreprises
En 2007, une bulle spéculative a éclaté aux Etats-Unis.
Une bulle spéculative apparaît lorsque le prix d’un actif augmente en continu, de manière excessive, celui-ci s’éloigne de sa valeur réelle. Comme une bulle de savon qui s'élève puis éclate, le prix chute brutalement. S'ensuit une crise généralisée et de défiance. L’ensemble des entreprises pâtit de cette situation mais les PME et les TPE restent les premières touchées par les difficultés de financements.
Le financement est une action qui permet à un agent économique de se procurer les capitaux nécessaires au développement de son activité.
La présente note de synthèse permet de répondre aux questions relatives aux différentes Modalités de financement de l’activité des entreprises.
Dans un premier temps, il sera exposé les limites de chacune des modalités de financement dans le contexte global difficile.
Par la suite, il sera montré que les grandes entreprises peuvent accéder à des ressources de finances variées et avantageuses.
Enfin, il sera prouvé qu’un tarissement des ressources de financement peut avoir un impact négatif sur le potentiel productif d’une économie.
1/ Les différentes modalités de financement et leurs limites.
Pour répondre à ses besoins de financement, une entreprise peut avoir recours au financement interne nommé également autofinancement et faire un apport de capitaux initiaux. Ce financement à l’avantage de réduire le coût de l’investissement puisque aucun intérêt n’est taxé sur celui-ci. L’entreprise dispose également de plus libertés car elle n’est pas soumise au contrôle de tiers.Suite à la crise de 2007, le taux de marge des PME est passé de 24 % à moins de 21 % jusqu’à 2012. Ces dernières se retrouvent pour la plupart incapables de s’auto-financer.
Les entreprises se tournent souvent vers le financement externe. En effet, « Les modes de financement désintermédiés ont le vent en poupe ». Cela peut se faire de façon directe sur le marché financier. L’entreprise émet et négocie des titres à court ou moyen terme avec des agents à capacité de financement. Mais les PME françaises souffrent de leur manque de visibilité et d’une faible notoriété pour les investisseurs. Grâce à Internet, les particuliers peuvent être sollicités et participer au financement de création d’entreprise, c’est le Crowfunding. Une nouvelle technique de financement qui a fait ses preuves pour des entreprises innovantes (exemple du « slip français » ). Ce mode de financement émergent, fait intervenir une relation plus humaine jouant sur l’affectif entre l’entreprise et ses partenaires participatifs. Une dimension parfaitement absente des autres modes de financement, basé uniquement sur la rentabilité.
L’entreprise peut également trouver un financement indirect par l’intermédiaire d’un établissement financier en souscrivant un crédit.
Mais les investisseurs institutionnels sont frileux et ne placent pas leur capitaux sur de petites entreprises innovantes ou risquées; préférant le rendement à court terme à la croissance de l’entreprise dans le temps. Certes le taux d’intérêt des crédits accordés aux entreprises a chuté de moitié à la suite de la crise des Subprime . Mais les mises en places des Accords de Bales III en 2010 ont drastiquement fait changer les politiques des banques. Celles- ci sont devenues bien plus exigeantes et prudentes, et imposent des conditions plus strictes, en particulier d'importantes garanties de la part des entreprises demandeuses de crédit. Les PME et TPE sont les premières à souffrir de difficultés de financement.
Une entreprise peut également payer ses fournisseurs avec du retard.
Cette solution d’endettement place les fournisseurs à leur tour dans des difficultés de financement. L’État cherche à enrayer ce mode de financement qui menace l’équilibre de l’économie et depuis 2009 les délais de payement sont strictement réglementés par un délai de soixante jours après la facturation.
2/Les accès aux ressources de financement variées et avantageuses des grandes entreprises.
Les difficultés de financement ressenties par les PME ne concernent pas les grandes entreprises qui sont elles au contraire favorisées. Premièrement, les grandes entreprises disposent de marges plus importantes. Leurs capacités d’autofinancement sont très confortables. « Fin 2012 les 70 principaux groupes français disposaient de 137 milliards d’euros de trésorerie cumulé en hausse de 6 % sur un an »
D’autre part, les grandes entreprises ont un meilleur accès à l’endettement. « Les crédits qui leur ont été accordés ont augmenté de 6 % entre juin 2011 et juin 2012 » Selon la Banque de France. Les grandes entreprises contrairement aux PME sont totalement capables de répondre aux nouvelles conditions des banques car elles disposent d’importantes garanties. Les banques leur font confiance.
Les grandes entreprises, grâce au financement obligataire, sont moins dépendantes des banques. En effet, grâce à leur rayonnement international, les grandes entreprises françaises et plus précisément celles du CAC 40 peuvent diversifier leurs sources de financement. « Fin 2011 les obligations représentaient 45 % de l’endettement des 70 principaux groupes français » un chiffre qui a augmenté de 18 point en 3 ans depuis la crise de 2007/2008. C’est ainsi que de grandes entreprises françaises dénichent des relais de croissance dans le monde entier. « EDF est ainsi endetté en euros mais aussi en dollars en livres sterling et en Yens, et moins de 40 % de sa dette sont détenus par des Français ».
Les groupes qui projettent sur le long et très long terme trouvent beaucoup d’avantages sur le marché des obligations . Celles-ci ont une durée dans le temps bien plus longue que les crédits émis par les banques. Là où un crédit bancaire à une durée de vie de seulement quelques années, l’obligation quant à elle s’étend sur des décennies pour atteindre même le siècle.
C’est l’exemple de GDF Suez en 2011 qui « a émis des obligations d’une durée record de 100 ans ». Le marché obligataire a vu ses taux d’intérêt baisser lui aussi. C’est ainsi que Casino a pu emprunter 750 millions d’euros à 3,3% sur dix ans. Le nombre d’entreprises non financières qui choisissent les obligations pour se financer à doublé de fin 2011 à fin 2012. Les grandes entreprises profitent de l’effet levier. En effet, si le taux de rendement de l’investissement est supérieur ou coût de l’endettement, ce qui est généralement le cas et le but recherché; L'endettement permet d’augmenter les revenus d’exploitation et donc le rendement des capitaux propres.
3/ Le tarissement des ressources de financement peut avoir un impact négatif sur le potentiel productif d’une économie.
Avec la mondialisation, l'interdépendance des économies a créé des fonctionnements complexes. L’économie réelle est devenue très sensible aux mouvements du marché financier. La forte dépendance aux banques pose problème car elles sont au cœur du financement des économies. Lors d’une crise les banques durcissent leur conditions d’allocation de crédit. Le non renouvellement des crédits arrivant à échéance et le manque de nouveaux financements créent l’effet “Crédit Crunch”, Les banques faillissent alors à leur activité d’intermédiation. Selon la banque de France, les PME ne sont pas concernées par le Crédit Crunch puisque « 80 % des PME ont obtenu en 2013 au moins les deux tiers des crédits demandés à leur banque ». Mais « plus d’un tiers des patrons de PME se plaignent des difficultés à obtenir des financements surtout à court terme ». Certes les taux d’intérêts proposés par les banques pour la souscription de crédits sont bas, mais les conditions d’obtention contraignantes mettent les PME dans une situation précaire. Ces dernières doivent redoubler d’efforts pour convaincre leur banque et obtenir un prêt bancaire.
La hausse du chômage et son maintien prolongé dans certains secteurs “ pourrait alors conduire à un fléchissement du taux d’activité”.
En effet, le manque de financement de certaines entreprises, peuvent contraindre celle-ci à une réduction des embauches voir même de leurs effectifs.
Les aides publiques pour la recherche et le développement vont massivement pour les grandes entreprises de plus de 2000 et 5000 salariés, aux dépens des petites entreprises qui sont pourtant celles qui ont le plus besoin de budgets à allouer à l’innovation.
Les mécanismes de transmission sont à l'arrêt et “la productivité globale des facteurs peut être affectée par un vieillissement du capital provoqué par la chute de l’investissement”.
Deuxième partie- DROIT
Dossier 1 un fichier bien ciblé
Question 1
Les
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