Le cacao un marché en évolution

Le Cacao, un marché en évolution[pic 1]

Entre les cours qui ne cessent d’augmenter et la baisse de récolte au Ghana et en Côte d’ivoire, le marché du cacao ne fait que changer. On peut noter que le prix du cacao a considérablement augmenter depuis 1990, obligeant ainsi certaine entreprise à prendre des mesures qui ne sont pas souvent aux avantages des consommateurs. De plus on peut noter que la consommation du chocolat ne fait que diminuer, pour cause le chocolat n’est plus primordial dans la vie des consommateurs.

La production mondiale est en grande partie assurée par les pays d’Afrique : La cote d’ivoire (32%) premier producteur mondial, Ghana (19%), le Nigéria (8%) et le Cameroun (6%), soit environ les deux tiers de la production totale mondiale.  On peut noter que le cacao est originaire d’Amérique du Sud et que le Venezuela assurait plus de la moitié de la production au XIXe siècle. La culture du cacao qui est en plein développement, les pays d’Afrique cité précédemment ont pris le relais sur la production.

On peut noter que la production totale de cacao est d’environ 4,5 millions de tonnes en 2013 ce qui montre que la demande à considérablement augmenter depuis 1900.

Les principaux consommateurs sont l’Europe avec 50% de la consommation et les Etats-Unis avec 25% de la consommation.  Les clients sont aussi des consommateurs mais on retrouve aussi les distributeurs qui sont à la fois acteurs de l’offre puisqu’ils revendent les produits transformés à partir des matières premières mais également acteurs de la demande puisqu’ils ont besoin de s’approvisionner auprès des producteurs pour pouvoir commercialiser leur produits

On remarque aussi que l’engouement pour le chocolat se développe dans le monde, les pays asiatiques commencent à arriver sur ce marché.

On retrouve plusieurs acteurs dans le marché du cacao. Tout d’abord les fermiers de cacao sont des acteurs majeurs, ce sont eux qui récoltent la fève de cacao pour la production. Ensuite nous retrouvons les intermédiaires et les détaillants qui permettent la commercialisation du chocolat vers les consommateurs. Enfin les entreprises de cacao et de chocolat qui proposent par la suite un large choix de produit. Les consommateurs sont de grands acteurs sur ce marche, c’est-à-dire que tout dépend de leur « demande ». On peut aussi noter certaines organisations qui sont la pour aider le marche du cacao, on peut citer Organisation International du cacao (ICCO) et le Conseil du café-cacao.

 Le prix du marché est déterminé par l’offre et la demande, c’est-à-dire que le prix augmente ou baisse selon l’offre et la demande. On peut noter que le prix du cacao a considérablement augmenté entre 1990 et 2015 passant d’environ 1 000$/tonne à 3 279$/tonne.  Face à cette augmentation, les entreprises réagissent comme elles le peuvent/souhaitent, comme par exemple Cadbury qui réduit de 10% la taille de ses barres sans baisser les prix. On constate que la consommation du chocolat est en baisse et que la production aux États-Unis et en Asie diminue aussi (2% pour les États-Unis et 21% pour l’Asie) à cause de l’augmentation du prix du cacao. D’un cote les entreprises de cacao et de chocolat veulent que le prix baisse alors que les producteur n’acceptent pas une baisse de prix pour qu’ils ne vivent pas avec de faibles revenus.

L’élasticité prix permet de mesurer la sensibilité de la demande par rapport à la variation du prix. C’est-à-dire que si la demande est croissante, le prix du cacao augmentera aussi. Cependant si le prix augmente la demande deviendra moins importante car le produit sera trop cher et se dirigeront vers un produit de substitutions pour répondre à leur besoin. Or c’est ce qui a commencé à se produire en augmenter le prix de la matière première.

Pour réguler le marché du cacao et le maintenir à un bon niveau, des organisations comme Organisation internationale du cacao (ICCO) et le conseil du café-cacao sont là pour proposer des missions. Ils ont pour but de renforcer ce secteur et de l’améliorer (contrôler la qualité, favoriser les mesures visant à accroitre la productivité, fixer les prix d’achat aux producteurs…)