Analyse financier groupe bmtc
Étude de cas : Analyse financier groupe bmtc. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Wanderliza C Adm • 29 Septembre 2019 • Étude de cas • 2 168 Mots (9 Pages) • 1 547 Vues
HEC MONTRÉAL
Travail de session
Travail présenté à
Hicham Bennani Karim
Dans le cadre du cours
Utilisation de l’information comptable
31-902-13
Par
5 juin 2019
Groupe BMTC
Mise en contexte
Le groupe BMTC Inc. est une société par actions canadienne cotée à la Bourse de Toronto. Fondé en 1960 avec la mission d’offrir le meilleur produit au meilleur prix, il est devenu un joueur important dans le secteur de la vente au détail de meubles et d’appareils électroménagers et électroniques au Québec. Le groupe BMTC Inc. regroupe deux divisions, Brault & Martineau et Economax, ainsi qu’une filiale, Ameublement Tanguay Inc.
Les trois bannières offrent des produits tels que des meubles, des électroménagers et des appareils électroniques. Ils s’adressent à des clientèles distinctes avec différentes gammes de prix. Ses activités se limitaient aux ventes en magasins à grande surface, souvent situés dans des centres commerciaux, mais depuis peu, son site web transactionnel rend l’achat en ligne accessible. Les magasins sont nombreux au Québec, surtout dans la région du Montréal métropolitain. Brault & Martineau, Économax et Ameublement Tanguay rendent l’achat d’ameublement accessible grâce au financement qu’ils offrent en partenariat avec Desjardins.
D’après les informations sectorielles présentées dans les états financiers, la société œuvre dans le domaine de la vente au détail, un secteur d’activité en déclin depuis quelques années, principalement depuis l’arrivée du virage numérique : le processus d’implantation de plateforme de commerce électronique a pris du retard pour les bannières du Groupe BMTC Inc. par rapport à ses concurrents. Les risques face à l’environnement externe sont nombreux pour cette société. Il y a une forte concurrence qui est établie à l’échelle nationale, telle que The Brick et Leon’s, ainsi qu’à l’international comme Best Buy, Costco, IKEA ou encore WayFair, entre autres. Le comportement des consommateurs est en constante évolution dans l’ère du virage technologique. Les plus importants concurrents sont davantage établis en ligne. De plus, la plupart des ventes générées par la société sont dépendantes de financement. La variation des taux d’intérêt a un grand impact sur les revenus. En outre, le taux d’endettement élevé des québécois apporte une baisse de la consommation. Selon plusieurs analystes, il est prévu d’avoir un ralentissement économique au Québec.
Les risques de l’environnement interne sont principalement liés au personnel et à la gestion des stocks. Le personnel dans la vente au détail est indispensable au succès de l’entreprise étant donné que celui-ci apparaît comme le seul contact avec le client. Certains des employés sont syndiqués, ce qui apporte des contraintes. En outre, il y a un régime de retraite augmentant encore les charges. De plus, les changements rapides des tendances sont un risque pour la gestion de leur stock. Le stock peut devenir désuet très rapidement si celui-ci est mal géré.
Analyse des flux de trésorerie
L’analyse des flux de trésorerie sert à retracer la liquidité qui a été utilisée durant les 2 dernières années. Elle se sépare en 4 rubriques, la variation de la trésorerie, les activités opérationnelles, les activités d’investissement et les activités de financement.
Trésorerie et équivalent de trésorerie
La Variation nette de la trésorerie entre le 1er février 2018 et le 31 janvier 2019 est négative de 5943, mais en croissance comparativement à la variation nette de la trésorerie de l’année précédente qui était négative de 21613. En dépit du fait que la liquidité a diminué les deux dernières années, l’entreprise a mieux géré ces sorties de liquidité lors de la dernière année. Pour réussir à générer des liquidités, BMTC a renouvelé ces acceptations bancaires et billets à escompte avec une date de maturité de moins d’un an. Ces investissements permettront de couvrir les obligations à court terme de la compagnie. Bien que l’analyse de la variation nette des espèces et quasi-espèces est importante, elle n’est pas suffisante pour établir la rentabilité de BMTC. Il faut analyser les autres activités de l’entreprise, soit opérationnelle, d’investissement et de financement.
Activité d’opération (exploitation)
Comme on peut le voir avec la méthode indirecte, les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles a diminué en 2019 par rapport à ceux de 2018, en passant de 46787 à 29147. Cette importante diminution s’explique principalement par l’impôt payé de l’année précédente et par un BAII plus petit. Notons par contre que les résultats de l’année précédente représentaient une période de 13 mois et qu’il y avait un magasin supplémentaire.
Effectivement, le magasin de Répentigny à été vendu en février 2018, donc dans l’année financière qui s’est terminée le 31 janvier 2019. Par contre, un nouveau magasin ouvrira en mai 2019. Une autre source de la diminution est l’investissement dans le FDR de 8143. On observe en ce sens une augmentation de postes clients, avec un impact négatif sur les liquidités, une augmentation de postes fournisseurs avec un impact positif sur les liquidités et une baisse des stocks avec un impact positif sur les liquidités. Les fonds autogénérés de 2019 ont été en baisse de 37290 de 13766 par rapport à 2018, mais restent encore positifs. La compagnie génère des liquidités positives avec ses activités d’exploitation pour les 2 dernières années, ce qui lui a alors permis d’investir.
Activité d’investissement
Pour les activités d’investissement, la compagnie a acquis des actions dans plusieurs organisations canadiennes et américaines, ce qui lui a permis de diversifier ses acquis. Ils ont fermé le magasin qui a généré un gain d’environ 4.5M$. L’investissement a été moins important que l’année précédente, mais l’entreprise continue de s’autofinancer pour investir vu que son flux de trésorerie disponible était positif pour les 2 derniers exercices. L’entreprise n’a donc pas besoin de financement externe pour investir. Dans l’analyse de la direction pour les perspectives d’avenir, ils ont estimé que les risques de récession en 2019 étaient particulièrement élevés, ainsi que l’incertitude face à la hausse des taux d’intérêt, ce qui explique sa décision de continuer à acquérir d’autres actifs financiers.
Activités de financement
Pour les activités de financement, l’entreprise a, pour une deuxième année consécutive, procédé à des rachats d’actions et versé des dividendes. Par contre, les rachats d’action ont été moins important lors de la dernière année, ce qui a diminué les activités de financement pour une deuxième année consécutive. Les rachats d’action font partie d’un programme de rachat d’action.
Résumé
L’entreprise gère bien ses activités d’exploitation et d’investissement, ce qui génère un Free Cash-Flow de 12707$ en 2019 face à 10045$ pour l’exercice 2018. Cette augmentation de 2662, qui reste toujours positive, nous démontre que BMTC est capable de payer ses dividendes et ses dettes à long terme, comme le rachat de 580000 actions. L’activité de financement était marquée par des rachats d’actions plus importants en 2018 ($23081) et en 2019 ($8904), ainsi que des paiements de dividendes plus élevés en 2019 ($9746).
Obligations à court terme
Pour déterminer la capacité de l’entreprise à honorer ses dettes à court terme, il faut prendre en considérations les éléments suivants : le ratio de fonds de roulement, le ratio de liquidité immédiate et la liquidité relative.
Ratio de solvabilité
Lorsqu’ on analyse le flux de trésorerie de BMTC, il est possible de voir que sa capacité est très limitée pour faire face à ses créanciers. Leur FDR a augmenté en 2019 par rapport à 2018, passant de 0.92 à 0.98, ce qui démontre que BMTC n’a pas assez d’actif pour couvrir ces passifs à court terme. En considérant que la majorité des actifs à court terme sont du stock et que le ratio de fond de roulement est inférieur à 1, les ratios de liquidités immédiate et relative sont donc insuffisants pour couvrir les passifs à court terme. Comparativement à l’industrie, BMTC est nettement inférieur à ce qui attrait aux ratios de solvabilité. Cependant, en regardant les actifs à long terme de plus près, nous constatons que la compagnie détient des acceptations bancaires et billet à escompte qui ont échéance en 2019 ce qui pourra aider à compenser son manque de liquidité.
Mentionnons que la structure de financement de la compagnie affecte la liquidité de la compagnie. En effet, comme nous le mentionnerons plus bas, la compagnie ne fait pas appel à des créditeurs externes pour financer son projet à long terme.
Performance de l’entreprise
ROE et ROA
La ROE s’est dépréciée de 5,69% entre 2019 par rapport à 2018. Les investisseurs de BMTC obtiennent 0,1845$ pour chaque dollar investi. Quoique cette performance semble faible, elle est supérieure à l’industrie où les investisseurs ont perdu 0,0564$ pour chaque dollar investi.
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