Argumentation

ion - des termes, de l'ensemble des termes à expliciter. C'est à ce moment-là qu'on déclare dans quel cadre, dans quel angle de vue on se place pour traiter le sujet.

E: Enjeux - je crois qu'on n'en a pas encore besoin en 1re, donc tu peux oublier

P: Problématique - le problème soulevé par ton sujet. Il peut s'agir d'une, ou de plusieurs questions (pas plus de deux-trois en général)

A: Annonce du plan - éviter, de préférence, les "dans un premier temps..." ou "dans une première partie...". Il existe beaucoup plus subtile et moins lourdingue (pardonnez l'expression mais c'est un peu ça) d'annoncer la structure du propos.

→ Il s'agit de la méthode classique de l'introduction, donc dans le meilleur des cas il serait bon que tu puisses suivre ce modèle. Mais je ne t'oblige à rien, naturellement.

Concernant le plan... Il me semble impossible de faire trois fois la même chose. Si tes titres de parties s'intitulent seulement "Argumenter", on ne risque pas d'aller très loin et ta dissertation, fera au mieux, trois paragraphes. Rappelons que le titre d'une grande partie répond à la problématique, elle doit donc être courte, mais bien précise. Elle explicite ta pensée.

Dans un autre sens, on ne peut pas dire tout et son contraire. Donc pas de plan du type "I. Il faut argumenter / II. Il ne faut pas argumenter". C'est ridicule de penser qu'on doit, pour faire sa 2e partie, totalement se contredire pour la réussir. Enfin, les plans "Oui/Non/Peut-être" ou "Oui/Non/Je sais pas" sont évidemment la bête noire des profs. Mieux vaut un plan en deux parties bien structurées, qu'un plan en trois parties où le III. n'est là que pour la forme.

Sujet de dissertation : Lorsqu’on aborde des notions abstraites ou morales, quelles stratégies vous semblent les plus efficaces pour emporter l’adhésion du lecteur ?

Dissertation :

Les notions abstraites et morales, vagues et complexes à saisir, incitent le lecteur à disposer d’une opinion personnelle. Ces thèmes sont très exploités dans la littérature, où l'auteur est souvent amené à emporter l'adhésion du lecteur, d'une manière implicite ou explicite. Il peut également altérer son point de vue, selon les stratégies argumentatives dont il fait preuve. Ces stratégies peuvent être plus ou moins directes : nous sommes donc entraînés à nous demander quelles sont les stratégies les plus efficaces pour emporter l'adhésion d'un lecteur, lorsqu’on aborde des notions abstraites et morales. Nous étudierons d’une part la stratégie d’argumentation directe utilisée pour emporter l’adhésion du lecteur, et d’autre part, au contraire, celle indirecte.

Pour faire accepter un point de vue à un lecteur dans un texte, les auteurs peuvent utiliser une stratégie d’argumentation directe, qui est très explicite et fort compréhensible. Cette technique est utilisée dans le dialogue au théâtre, que nous examinerons, mais aussi dans des essais que verrons ensuite pour enfin voir les limites et avantages en général de cette stratégie.

Lorsqu’on aborde des notions abstraites ou morales, un des meilleurs procédés argumentatifs s’avère être la technique qu’est le dialogue. Ce moyen semble essentiel pour confronter des idées de plusieurs personnages grâce à leur délibération et ainsi d’en faire sortir une principale. Molière l’a clairement montré au théâtre dans sa pièce Dom Juan, lorsqu’il critique l’hypocrisie, une valeur morale et plutôt abstraite. Il...

Les hommes ont toujours eu le besoin de s’exprimer, de débattre, ou de contredire des faits dans l’espoir de faire émerger une idée nouvelle, promesse de développement et de progrès. Beaucoup d’entre eux ont choisi de le faire par l’écriture, s’inscrivant alors dans l’histoire de la littérature française. Malgré quelques difficultés, liées notamment à la censure, beaucoup d’écrivains sont parvenus à faire réagir les esprits à l’aide de différents procédés oratoires dans le but de persuader ou de convaincre, en usant de genres littéraires bien distincts selon leur objectif. Aussi « lorsqu'on aborde des notions abstraites ou morales, [on peut se demander] quelles stratégies […] semblent les plus efficaces pour emporter l'adhésion du lecteur ». Réfléchir à ce sujet nous conduira donc à envisager les formes d’argumentation directe et indirecte qui, en temps de censure ou non, ont tenté de conceptualiser et de concrétiser des idées souvent complexes qu’il s’agissait alors de vulgariser. Mais des deux formes, laquelle est la plus pertinente pour convaincre ou persuader le modeste lecteur que nous sommes ? Nous montrerons tout d’abord que l’argumentation directe a des avantages indéniables, en ce sens qu’elle signifie, dénonce et argumente ouvertement, sans qu’il ait besoin d’établir une lecture plus subtile et profonde ; toutefois, l’on verra que quoique sibyllins, les propos des argumentations indirectes gagnent en densité et entraînent une réflexion plus profonde et plus dense… est-ce à dire plus efficace ?

L’argumentation directe ne laisse aucun doute sur les intentions des auteurs qui l’utilisent car elle vise à agir sur le destinataire en cherchant à le convaincre ou à le persuader sans détour aucun.

Grâce aux genres directs d’argumentation, un auteur a tout loisir de définir très précisément l’enjeu de sa dénonciation, d’autant que les genres dits « brefs » lui permettent de formuler en une ou deux phrases l’enjeu de son propos, sans possibilité de...

Dans son texte, l'auteur doit faire en sorte d'emporter l'adhésion de son lecteur, c'est-à-dire réussir à le convaincre ou le persuader. Ceci est réalisé par le choix de la stratégie littéraire, le procédé argumentatif qu'il décide d'employer. La question qui nous est posée est « Lorsqu'on aborde des notions abstraites ou complexes, des idées morales, quelles stratégies littéraires vous paraissent les plus efficaces pour emporter l'adhésion du lecteur ? ». Ces notions se définissent par le genre des textes, on peut classer les genres des textes en deux catégories : celle de l'argumentation et celle de la littérature. L'illustration de ces deux catégories se fera premièrement par l'argumentation qui peut être présentée sous la forme d'un dialogue, d'une correspondance ou d'un essai. Ensuite, se fera l'illustration de la deuxième catégorie celle de la littérature qui est possible grâce à la comédie, au talent des Lumières ou au théâtre. Pour finir, nous étudierons un exemple plus en détail, celui de l'apologue. Donc comment aborder des notions abstraites ou complexes, des idées morales et comment les argumenter efficacement ?

D'abord, l'argumentation peut être une façon d'emporter l'adhésion du lecteur de plusieurs manières.

L'emploi du dialogue qui est une communication entre deux ou plusieurs personnes visant à produire un accord. Le dialogue permet de mettre en mots des notions abstraites ou morales, faire dialoguer des personnages permet de créer des confrontations d'idées, l'auteur peut ainsi amener son lecteur à réfléchir pour qu'il adhère à sa propre thèse. Les thèmes abordés et les notions peuvent être divers et variés. Le fait de dialoguer, c'est tenter de convaincre, de persuader son interlocuteur et cela peut être reproduit