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Comment le genre influence-t-il le choix des individus ?

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Par   •  18 Mai 2022  •  Dissertation  •  1 697 Mots (7 Pages)  •  444 Vues

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Comment le genre influence-t-il le choix des individus ?

En coupe de France, les garçons reçoivent un équipement complet de la FFF, les filles seulement un maillot. Il y a 1 semaine, des joueuses du club rennais se sont alors entraînées sans short.

Pourquoi certains métiers sont plus féminisés que d’autres ? Ou au contraire, certains métiers sont moins féminisés que d’autres ? Toutes les réponses à ces questions sont d’ordres sociologique. La notion de genre est apparue dans les années 1970 aux Etats-Unis sous le terme « gender » par des féministes qui ont mené une réflexion autour du sexe et du rapport hommes/Femmes. Il ne faut pas confondre le sexe, qui relève du biologique et dev l’inné (état de nature) et le genre qui, quant à lui, relève d’une construction sociale (état de culture). Le genre est donc ce que fait la culture à la biologie : avec les lunettes du genre, est dénaturalisée la conception autour du féminin/masculin.

Comment le genre influence le choix des individus ?

Nous montrerons tout d’abord que la socialisation genrée se met en place dès la socialisation primaire, puis nous expliquerons en quoi la répartition hommes/femmes dans le domaine politique et du travail est inégal avant d’expliquer en quoi cette socialisation différenciée influe sur cette répartition inégale.

En premier lieu, il y a une socialisation genrée qui se met en place dès le processus de socialisation primaire, notamment au sein des pratiques physiques et sportives.

Tout d'abord, on peut observer une importante pratique du football (37,2%), du badminton (23,7%), du handball (21,9%) et du volley (14,4%) chez les garçons.

Néanmoins, pour le badminton, le handball et le volley, la différence entre filles et garçons ne se fait pas ressentir. Au contraire, pour le football, la différence entre garçons et filles et énorme : 35% de différence. Pour les garçons, la différence filles-garçons se fait ressentir dans le football, les sports de raquette hormis le badminton, et le rugby. Chez les filles, les sports les plus pratiqués sont le badminton (21,5%), le handball (21,5%), l'athlétisme (19,2%), le volley (15,7%) et le basketball (13,4%). Pour les filles, la différence filles-garçons se fait ressentir dans l'athlétisme, l'escalade, les danses, l'aérobic le step et le strechting (qui sont des activités qui se rapprochent de la danse et du yoga) et pour la natation.

Ces différences sont évaluées durant la pratique d'activités au sein de l'école. On peut donc analyser de nettes différences dans certains sports selon le genre de la personne, notamment pour le football, l'athlétisme ou les danses.

Ces résultats montrent que les stéréotypes et que les idées reçues sur le sport perdurent. Les inégalités de pratiques physiques selon le sexe observé au sein de l’école sont assez comparables à celles que l’on relève à l’extérieur. Ces stéréotypes poussent les femmes à être moins représentées dans les sports collectifs, surtout le football tandis que les filles sont surreprésentées en danse et en gymnastique. En 2014, près d’une personne sur deux pense que « certains sports conviennent mieux aux filles qu’aux garçons » (nouvelobs). De fait, l’activité sportive choisie par les enfants (ou leurs parents) est influencé par les normes associées au féminin ou masculin : grâce, souplesse, agilité pour les filles ; endurance, force et esprit de compétition pour les garçons. De ce fait, pratiquer un sport « masculin » peut être difficile pour une fille par peur de ne pas être conforme à la norme corporelle féminine car la musculature et la force sont associés à des figures masculines. Dans le foot par exemple, les freins psychologiques et sociaux restent loin d’être levés. Le football reste en majorité un sport pratiqué par les hommes. Des stéréotypes toujours d’actualité, mais inversés, jouent probablement un rôle pour éloigner les garçons des sports jugés « féminins ». (COMBES Germain)

Cependant, l’influence du genre sur le choix des individus se poursuit lors de la socialisation secondaire.

Tout d’abord en politique, dans le document 2, on remarque que les femmes ne sont pas bien intégrées à la vie politique. En effet, elles représentent moins de la moitié conseillers municipaux (janvier 2019). De plus, on observe que plus nous nous éloignons de la fonction de maire plus les fonctions vont être occupés par des femmes. Seulement 17% des maires sont des femmes à l’échelle nationale, c’est 29% des premiers adjoints qui sont des femmes et enfin 38% de femmes parmi les seconds adjoints. Lorsqu’une femme détient le rôle de maire elle s’entourera de 5% de plus de femmes au conseil municipal que lorsque c’est un homme qui détient le rôle de maire (44% contre 39%). Pareillement chez les députés, les femmes sont présentes moins de la moitié (40%), à l’échelle européenne cela diminue et tombe à 36%. En lien avec ce que nous avons vu et étudié en classe, on peut voir que même en politique des stéréotypes sont présents, selon lesquels la femme n’aurait pas sa place dans ce milieu. A cause des normes, nous sommes moins habitués à voir les femmes en politique car c’est plus culturel que naturel, comme par exemple dans certains états dirigés par des femmes : l’Allemagne avec Angela Merkel, le Danemark avec Mette Frederiksen en première ministre. (OURNAT Amélie)

Ces inégalités n’ont pas seulement lieu en politique, mais aussi au travail. Les documents 3 et 4 mettent en avant la répartition hommes/femmes dans les études et métiers. On constate que les inégalités de répartition hommes/femmes se marquent dès les études supérieures d’après le document 4. Ce document présente la part des femmes dans les différentes formations d’enseignement supérieur (2015-2016). Les formations paramédicales et sociales sont celles où la part des femmes est la plus importante (85%). Au contraire, les formations ingénieurs sont celles où la part des femmes est la plus faible avec 28% de femmes. En divisant le graphique en 2 (à 50%), on constate, les domaines où la répartition hommes/femmes st homogène sont les sections techniciens supérieures et assimilées ainsi que les écoles de commerce. De plus, la part des femmes dans les formations de santé, de droit et de lettres est majoritaire (65% en moyenne) tandis que cette part est minoritaire dans les formations plus spécialisées et techniques (DUT, CPGE, ingénieurs…) avec une moyenne de 35%. (DOC4, Baptiste Bodin)

Ensuite, cette inégalité de répartition est d’autant plus importante lorsque l’on regarde le document

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