Commentaire sur Dom Juan

tion des désirs. Mais Horace a détourné la____devise du Carpe Diem et n'a retenu de l'épicurisme que le luxe et le dévergondage (débauchage). Il a____traité les épicuriens de « porcs » car ils cédaient à leurs instincts naturels.___- Sardanapale était un roi légendaire d'Assyrie qui symbolisait la corruption et la débauche. « Sardanapale____» signifie « sensuel » en français. Il fut menacé par ses ennemis et préféra tout brûler et égorger sa____femme et ses enfants plutôt que de se livrer à ses ennemis. Il était débauché (il a eu plusieurs femmes)____et immoral.____═> Dom Juan est comparé à Épicure, Sardanapale et Diogène pour insister sur l'idée de débauche. Il est ___..___presque élevé au rang de ces personnes, ce qui montre que c'est un important débauché.

_____3)__Un séducteur invétéré (= fortifié, enraciné).

« épouseur à toutes mains » est une métonymie. « Les mains » renvoient à des objets. Les femmes sont des objets.« Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne » = gradation descendante des classes sociales.« il aurait encore épousé toi [Gusman], son chien et son chat » = gradation de l'animalité → son appétit sexuel touche tout : les femmes, les hommes et les animaux.Dom juan est un « grand seigneur méchant homme » (. Il propose le mariage car il est riche. Il arrive à séduire car c'est un grand seigneur. L'antithèse montre qu'on peut être de rang élevé mais moralement méchant.« rien » (≠ personne) → les femmes sont des objets.« pièges », « attraper » = champ lexical de la chasse. → Dom Juan est un chasseur et les femmes sont du gibier. Il n'est pas intéressé par le gibier mais par la chasse en elle-même.Le mariage est une stratégie et n'a aucune importance« il aurait plus fait pour sa passion » → sa passion est sa priorité alors que normalement c'est le mariage où Dieu est pris à témoin.═> Pour Dom Juan, ses passions sont plus importantes que le mariage (engagement devant Dieu) ;elles passent avant Dieu. Il est donc impie.« manquer à sa parole ». Dom Juan ne tient pas ses engagements.« je ne comprends pas » : c'est tellement énorme que Gusman n'aurait jamais imaginé que Dom Juan puisse faire sortir Elvire du couvent pour la laisser tomber ensuite. Son immoralité est mise en valeur. On insiste sur l'horreur de ce qu'il a fait. Dom Juan a « forcé (...) l'obstacle sacré d'un convent pour mettre Done Elvire en sa puissance ». Done Elvire était sous la puissance de Dieu, mais Dom Juan se prend maintenant pour Dieu.═> Il est impie.

4)__Un personnage impie et sacrilège.

___■ Dom juan est un « hérétique » : il ne suit pas les règles de la religion catholique.___■ Il est comparé à un « diable » : il est l'ennemi de Dieu ; il est pire que le diable. ___■ Il est comparé à un « Turc » (: il n'est pas catholique. À l'époque, c'était mal de ne pas être____.catholique.___■ Il « ne croit ni ciel, ni Enfer, ni loup-garou » : négation “ne“ : Dom Juan ne croit en rien, il est contre____.la religion ; répétition de “ni“ : ça touche les extrêmes ; « ni loup-garou » : ça ne touche pas seulement la____.religion : il ne croit même pas aux superstitions populaires.____═> Dom Juan est l'ennemi de la religion.l.61 à 63 : indication sur son comportement : il est sûr de lui, il n'écoute personne, il se moque de ce qu'on peut lui dire, il n'a pas de remords et il méprise les croyants. Il les traite de « billevesées » (= sots) : il les trouve naïfs.l.58 : c'est « un enragé ». Cela souligne son animalité et son côté agressif. Il ne tient pas compte de ce qu'on lui dit._____5)__Un personnage hypocrite et manipulateur.

Dans la réplique de Gusman de la ligne 41 à 50, on trouve les champs lexicaux de l'engagement et de l'amour : c'est ce que D.J. veut faire croire. Gusman utilise le principe de l'accumulation et de l'anaphore de « tant » : il témoigne de l'admiration pour D.J. qui semble fidèle, amoureux et admirable.Mais Dom Juan en fait trop : impression de rapidité : « impatience » (l.43), « pressant » (l.44), « réitérés » (l.46) → ça va vite. Les mots hyperboliques « emportements » (l46), « ardentes » (l.45) montrent une exagération. Les « lettres » (l.45) n'engagent à rien. D.J. joue sur l'apparence : « témoignée » (l.43), « paraître » (l.47), « soupirs » (l.44), « larmes » (l.44), il exagère.→