Contrôle budgétaire : outil de performance et de pilotage
Rapport de stage : Contrôle budgétaire : outil de performance et de pilotage. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Guti14 • 20 Septembre 2019 • Rapport de stage • 16 191 Mots (65 Pages) • 643 Vues
I.A.E. de LYON Institut des Hautes Etudes
Université Jean Moulin de Management
LYON 3 H.E.M
RAPPORT DE MISSION
1ème Année Master
Contrôle budgétaire : outil de performance et de pilotage |
Réalisé par : ELHASSOUNI OTHMANE
Encadré par : M. TADILI
Stage effectué au sein de : BMCI GROUPE BNP PARISBAS
Supervisé par : M. JALAL MACHICHE
Année Universitaire : 2016 - 2017
Dédicaces
Je tiens à dédicacer ce rapport de stage à tous ceux qui travaillent au sein du contrôle budgétaire, et surtout dans le milieu bancaire. Je tiens également à le dédicacer à toute personne s’intéressant à ce domaine et au contrôle de gestion bancaire. Les dédicaces vont également à tous mes professeurs, que j’ai eu la chance de connaitre ces deux dernières années, qui ont tous contribué, chacun à leurs manières, à mon intérêt pour la finance.
Remerciements :
Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce travail. Je tiens plus précisément à remercier M. Boussetta Zaki, responsable du département cost Management, pour ses conseils avisés. Je tiens également à remercier Mme Imane Dahmane et Mme Lamiaa Loutfi pour leur gentillesse et leur temps. Mes remerciements vont également à M. Jalal Machiche, Mme Lamiaa Naji, pour leurs explications d’une aide inestimable. Enfin, je tiens à remercier toute l’équipe encadrante de HEM.
SOMMAIRE
Dédicace
Remerciements
Introduction………………………………………………………………………….....p1
Partie 1 : Problématique d’affectation des coûts : Eléments théoriques…….…..…p3
Chapitre 1 : Le contrôle budgétaire au sein du milieu bancaire ……………….…..p6
Section 1 : Lien entre contrôle de gestion et contrôle budgétaire …… ………..…..p6
Section 2 : Contrôle de gestion bancaire……………….………………………….....p9
Section 3 : Contrôle budgétaire bancaire……………………………………………p18
Chapitre 2 : Indicateurs et outils de pilotage…………………………….……….…p25
Section 1 : Tableaux de bord et systèmes informationnels…...………………….…p25
Section 2 : Mesure et ratios de la rentabilité………….…………...…………….…..p27
Partie 2 : Contrôle budgétaire : Etude de cas pratique…………….…………..….p37
Chapitre 1 : Présentation de la mission de stage…………….…………………..….p38
Section 1 : La BMCI…………….……………………………………………...……..p38
Section 2 : Choix de la méthodologie pour l’étude empirique……………………...p44
Chapitre 2 : Présentation des résultats de l’étude…………………………….……..p49
Section 1 : Suivi des frais généraux du groupe BMCI…..…….………………....….p49
Section 2 : Processus d’élaboration du budget..…………………………………......p51
Section 3 : Recommandations……………………………………………………...…p53
Conclusion……………………..……………………………………………………….p59
Bibliographie………………………..……………………………………………...…..p61
Webographie……………………………………………………………...……………p62
Annexes……………………………………………………………..………………….p63
Introduction générale
Les banques sont des entreprises de service où la mesure des opérations est plus délicate que dans l’industrie et où les charges indirectes, sont très lourdes. Mais depuis maintenant une vingtaine d'années environ, l'environnement de la profession a été bouleversé, au rythme de la déréglementation progressive du secteur qui a permis l'éclosion de la concurrence entre les institutions, contraintes de se transformer en véritables entreprises. Le marché est atomisé, avec la présence de nombreux concurrents sur le marché, et d’autres banques qui tentent une percée sur le marché telle que CFG (Casablanca finance group). Les marges se sont contractées, la rentabilité des opérations s'est fragilisée et les risques ont augmenté. Les établissements financiers essayent de se différencier par les offres produits proposées aux clients. Parallèlement à ce nouveau contexte concurrentiel, de nouveaux
produits ont été créés, en particulier dans les activités financières, produits particulièrement innovants et complexes et nécessitant des capacités d'adaptation rapides. Enfin, pendant cette même période, une « reréglementation », d'origine internationale, a été introduite avec l'adoption de nouveaux ratios prudentiels comme le ratio McDonough. Dans cet environnement en pleine mutation, le contrôle budgétaire s'est fortement développé dans les banques et les établissements financiers. Le retard par rapport aux entreprises industrielles s'est résorbé peu à peu de sorte que les systèmes de contrôle budgétaire des banques les plus avancées peuvent être considérés comme ayant atteint les standards des meilleurs systèmes de contrôle budgétaire des entreprises industrielles.
Pour la plupart des banques, le contrôle budgétaire joue dorénavant un rôle clé. Il est passé du statut de fonction secondaire à celui d'avantage concurrentiel pour les établissements qui se dotent de moyens de calcul des rentabilités, de suivi des performances, et d'une organisation en centres de responsabilités et lignes de métier. Il n'y a plus de certitude que toute activité engendre mécaniquement des recettes porteuses d'un résultat positif et seul un système de contrôle budgétaire performant peut permettre aux dirigeants d'arbitrer et de piloter des portefeuilles d'activités de plus en plus complexes. Quant aux gestionnaires et aux opérateurs, quels que soient leurs niveaux, ils sont sollicités en permanence pour améliorer, rétablir ou maintenir des niveaux acceptables de performance économique. Pour cela, une information pertinente, rapide et de qualité leur est nécessaire.
Cependant, le marché a désormais atteint sa phase de maturité, et la différenciation passe par les composantes immatérielles telles que : l’accueil, le conseil, ainsi que les temps de réponse aux demandes de la clientèle. Le contrôle budgétaire s’inscrit comme étant un outil incontournable afin de mener à bien la politique générale de la banque. Il faut cependant faire une modélisation des coûts, ainsi qu’évaluer la rentabilité des opérations. Il faut également établir une gestion prévisionnelle sur une durée d’un an, des besoins en ressources. Cette gestion prévisionnelle n’est pas toujours évidente, dû à diverses contraintes, parmi lesquelles : la variation des taux d’intérêt, des taux de change et l’évolution du marché boursier. Toutes ces contraintes affectent la fiabilité des prévisions. La problématique qui sera traitée au sein de ce rapport est la suivante : comment le contrôle budgétaire contribue-t-il à la performance de l’entreprise ?
Afin de traiter cette problématique, il faudra recenser les procédures existantes en ce qui concerne les procédures budgétaires, afin d’évaluer leurs valeurs ajoutées, et de voir si elles peuvent être améliorées de quelque façon que ce soit. A travers ce rapport sera traitée dans une première partie, les éléments théoriques du contrôle budgétaire, avec ses différents aspects et spécificités au sein du milieu bancaire, puis dans une deuxième partie une présentation de la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie (BMCI), et de la mission de stage qui consiste à faire le suivi budgétaire des frais généraux de la banque.
Partie 1 :
Problématique d’affectation des coûts : Eléments théoriques.
Introduction
L’évolution très rapide de l’environnement et l’intensification de la concurrence nécessitent d’anticiper de façon aussi systématique que possible le futur. Ce n’est qu’en fonction d’un processus permanent d’anticipation, d’analyse et de remise en cause qu’une allocation cohérente et pertinente des ressources mobilisable peut être réalisée. Pour Philippe Lorino « le budget constitue le plan d'action à un an. Il doit projeter et détailler le plan opérationnel sur l'horizon proche, assurer le bouclage avec les comptes prévisionnels et créer le cadre d'un bon retour d'expérience dans le suivi et de l'action ».[1]
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