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Coopérations, tensions et régulations aux échelles mondiales, régionale, locale

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Par   •  3 Avril 2022  •  Dissertation  •  624 Mots (3 Pages)  •  466 Vues

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Ch 5 : Coopérations, tensions et régulations aux échelles mondiales, régionale, locale

Introduction

Doc Photos pp 132-133, questions

Dossier carto p 134-135, questions 1 à 4

Ce sont donc des questions de gouvernance mondiale, régionale, mais aussi celles de la régulation des échanges

Problématique : Quelle gouvernance la mondialisation implique-t-elle ?

I. Des coopérations, facteurs d’intégration régionale

Le nombre d’accords régionaux est en constante augmentation : ZIR, zones d’intégration régionale

–> la fin de la GF a favorisé de nombreux rapprochements depuis les années 80 et l’échelle régionale est favorisée, considérée comme adaptée aux échanges internationaux / national, mondial.

Les pays n’appartenant pas à un bloc sont rares et marginalisés (Corée du Nord, Myanmar jv 2021)

Dossier pp 136-137, questions 1 et 3

Les niveaux d’intégration varient selon les organisations régionales :

– au niveau le plus simple, le libre-échange facilite le commerce en supprimant les droits de douane (ASEAN, ACEUM : accord Canada-EU-Mexique depuis 2018 pour remplacer ALENA depuis 1994))

– Unions douanières pour un tarif douanier unique (Communauté andine, SADC : Southern Africa Development Community) et recettes à partager

– Marchés communs avec libre circulation personnes, services, capitaux (MERCOSUR)

– L’UE avec son union économique et monétaire (mais aussi coopération sécurité, justice) est le plus abouti du monde

Les accords régionaux ont des effets très variés : réduction des inégalités dans l’UE (Est et Sud), désenclavement territoires en AL, mais certains accords profitent souvent au plus puissant des partenaires comme les EU (ACEUM), Brésil (MERCOSUR)

II. Une mondialisation génératrice de tensions

- Les défenseurs du néolibéralisme dénoncent les obstacles à la mondialisation, contre protectionnisme affiché (EU de Trump face à l’UE ou la Chine), ou déguisé (Chine : sous-évaluation monnaie) et l’euroscepticisme. Doc caricature 5 p 143 : –>

Les EU, la Chine et l’UE sont les puissances le plus souvent attaquées par les tribunaux de l’OMC.

- La mondialisation a également ses détracteurs, contre marchandisation secteurs vitaux (santé, transports, eau), la financiarisation de l’économie (spéculation agricole) et son ubérisation :

–> mode d’économie collaborative mise en relation directe clients / prestataires grâce aux NTIC

–> effets sur droits humains (dumping social : mise en concurrence m.o de pays développés avec m.o provenant de PVD moins rémunérée), déforestation au Brésil, uniformisation culturelle.

Doc Chiffres-clés p 145 : –> 

–> Les critiques de la mondialisation prennent des formes variées :

- altermondialistes (ONG) qui défendent démocratie participative, économie solidaire (microcrédit, commerce équitable).

- lanceurs d’alerte sensibilisent aux dérives de la mondialisation

- partis nationalistes réclament la fermeture des frontières (UE, EU, Inde)

III. Des tentatives de régulation inégalement efficaces

Les Etats font face aux excès de la mondialisation, ils ne peuvent pas toujours endiguer les conséquences sociales (délocalisation, précarité, chômage) et environnementale (pollutions, épuisement ressources) des activités des FTN qui dépassent les logiques nationales :

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