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Dissertation sur « L'écume des jours » de Boris Vian

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ire sauver Chick de l'emprise qu'a Partre sur lui. Après que Chick l'ai quitté car lui vit pour Parte elle va jusqu'à assassiner le philosophe ainsi que des libraires chez qui Chick se procurait toutes sortes d'affaires appartenant à Partre, car Alise vit pour Chick. C'est l'amour qui guide tout le gestes de Colin et d'Alise.

Ensuite ce roman est poignant car il suscite énormément d'émotions, évidemment nous sommes touché par tout l'amour qui y est présent. Cet amour s'achève lors de la mort de Chloé, et nous remarquons que Colin a perdu toutes raisons de vie, et c'est pour cela que la souris aux moustaches noir veut se suicider tellement elle est touchée par le drame qu'il s'est produit. Cet action reflète explicitement le désarroi de Colin, ainsi elle nous montre réellement les sentiments de Colin. La partie où Alise commence à tuer des libraires pour sauver Chick est assez dramatique sur le fait que malgré les horreurs qu'elle est en train de faire nous comprenons parfaitement pourquoi elle en est arrivé là, nous ne nous sentons pas extérieur à ses décisions, elles sont complètements compréhensibles. Ce qui nous bouleverse aussi est le fait que tout l'amour existant dans le roman nous mène à une seule chose qui est la mort. Nous savons aussi que Boris Vian a dû faire des travaux autant détestable que celui de Colin lorsqu'il doit annoncer la mort aux gens. En s'identifiant ainsi à Colin Boris Vian nous expose une partie de sa vie , cela peut aussi nous émouvoir. Boris Vian a aussi été victime d'une maladie vers trente ans, il a pu vouloir nous la faire partager à travers le personnage de Chloé et le développement de sa maladie.

Pour finir certaines idées présentes dans le roman sont des idées qui sont apparu à la même période que la création du livre, ce qui fait de lui en roman contemporain. Prenons l'exemple de l'amour, le couple Chick et Alise ne sont pas mariés mais ils vivent pourtant ensemble. Nicolas lui entretient plusieurs relation, une avec Isis, puis avec la fille des patron de l'hôtel, il est en quelque sorte libertin . Ensuite l'idée du travail est d'une manière reniée, le fait de travailler a toujours été bien vu cependant dans le roman le travail est vu comme une tâche indigne. Leurs libertés de pensé et de vivre, leur indépendance et les différentes personnalités qu'on les personnages nous permettent de s'attacher et de s'identifier à eux. On peut retrouver dans chacun d'eux une petite partie de notre personnalité. De plus le fait que ce soit un roman très émouvant nous rapproche encore plus des personnages à travers les sentiments que l'on partage avec eux.

Cependant nous remarquerons qu'il y a d'autre centre d’intérêts tel que la critique de la société et la langue de Boris Vian.

Boris Vian critique la société par différents thèmes. Il la critique premièrement au niveau du travail, plus précisément il critique le regard de la jeunesse sur la société du travail. . Boris Vian dénonce par le biais de la tentative d'explication que fait Colin au chapitre XXV, la manipulation faite pas les patrons ainsi que la hiérarchie «on leur a dit: le travail c'est sacré», «Seulement, on s'arrange pour les faire travailler tout le temps». Il dénonce aussi les conditions inhumaines des travailleurs, il les compare a des «bêtes», il nous donne ensuite l'impression que ces travailleurs sont des machines à l'aide d'une accumulation de verbes d'action «agitaient, empilaient, amenait, fondait, coulait» au chapitre XXIV. Ensuite le regard de la jeunesse sur la société du travail est critiqué grâce à une inversion des rôles. Les héros sont riches et méprise ceux qui travaillent, les pauvres. Effectivement Chloé ne comprend par l'intérêt de travailler, elle trouve aussi qu'ils sont «des idiots de faire un travail que les machines pourraient faire». Colin lui veut se détacher de la société pour ne pas avoir à travailler, il se repose seulement sur l'argent de son héritage et n'associe donc pas l'argent au travail. Deuxièmement, Boris Vian critique la religion. Il la critique une première fois au moment du mariage de Chloé et Colin. La cérémonie du mariage perd du sérieux «les quatorze Enfants de Foi exécutaient un ballet», «Le Bedon jouait du fifre et le Chiuche scandait le rythme avec des maracas », «Le religieux, le Bedon et le Chuiche, après avoir rangé leurs instruments dansaient en ronde en attendant ». Les personnages sont tourné en dérision, les frères Desmarais sont attirés par Colin «Oui, il est bien, dit Pégase avec envie», Boris Vian donne au Chuiche une allure de pédophile « et le Chuiche se chargeait spécialement des petites filles ». Celui appelé « le Religieux » représente l'ensemble des religions, est on note que d'après Boris Vian, c'est un personnage qui s'intéresse énormément à l'argent, « Le Chuiche et le Religieux, cabriolant dans leurs beaux habits », « En plus, il venait d'escroquer le l'orchestre, comme on fait toujours, et de refuser de payer le cachet du chef puisqu'il était mort avant d'avoir commencé c'est qui est normalement contraire à la religion. Cette vision d'un mariage réussi grâce à l'argent est opposé par la suite à l'enterrement de Chloé, quand Colin n'a plus d'argent. Dès le début de la conversation entre Colin et le Religieux à propos de l'enterrement, l'argent est au centre de la discussion. En effet le Religieux essaye de négocier un prix plus fort, pour cela il fait culpabiliser Colin sur le fait qu'il soi pauvre, et qu'il ne peut même plus payer un enterrement décent à Chloé, « C'est regrettable, ce sera une cérémonie véritablement infect. Vous me dégoutez, vous lésinez trop. ». Cela souligne encore l'intérêt qui suscite l'argent à la religion, et la sournoiserie de la religion. Par l'enterrement Boris Vian souligne aussi la différence entre les pauvres et les riches « Ils la saisirent, et s'en servant comme d'un bélier, la précipitèrent par la fenêtre, on ne descendait les morts à bras qu'à partir de cinq cents doublezons. ». Troisièmement Boris Vian critique les intellectuels à travers le personnage de Jean-Sol Partre, caricature de Jean-Paul Sartre, qu'il nous fait apparaître

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