Economie d'Entreprise

s sous-traitants.

* Dans le domaine économique, il faut faire des investissements socialement responsables.

La réussite de la démarche passe par le maintien de la performance économique.

III Entrepreneurs et managers

1) L’entrepreneur

Chez Say, l’entrepreneur est un organisateur positionné entre le savant qui étudie les lois de la nature et l’ouvrier qui travaille sous ses ordres. Chez Schumpeter, seul les individus innovateurs capables d’identifier, de créer de nouvelles opportunités permettant le développement d’activités sont dignes d’être appelés entrepreneurs.

Chez Schumpeter toujours, les entrepreneurs ont une capacité d’imagination et d’invention qu’ils mettent au service de la firme.

2) Les managers

Ce sont souvent des spécialistes d’un domaine particulier. Le manager peut grâce à ses compétences techniques et ses connaissances gérer des entreprises avec efficacité.

Les managers font partie de ce que Galbraith appelle la technostructure, ils vont remplacer les entrepreneurs à la tête des entreprises. Dans les années 1980, il va y avoir l’apparition de nouveaux entrepreneurs dans les NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), avec par exemple ; Bill Gates, Steve Jobs…

3) Logique entrepreneuriale et managériale

Le manager utilise au mieux les moyens qui lui ont été confiés. Il motive les employés, il gère les affaires courantes et il met en œuvre la stratégie définie par l’entreprise.

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Les entrepreneurs investissent leur propre argent, ils essayent de transformer une opportunité en actions, ils choisissent leurs collaborateurs et prennent des risques.

Chapitre 2 : Parties prenantes et contrepouvoirs

I Les parties prenantes

1) Définition

Le terme partie prenante « stake holder » est apparu dans les années 1960. Ce terme traduit une remise en cause de la primauté des actionnaires.

2) Les parties prenantes internes

* Les actionnaires détiennent des actions c’est-à-dire une part du capital de la société. Il peut s’agir d’actionnaires individuels ou d’investisseurs institutionnels (fonds de pension).

* Les salariés participent à l’activité de l’entreprise et souhaitent une perspective de carrière.

3) Les parties prenantes externes

* L’Etat et les collectivités territoriales attendant des impôts, des cotisations et des emplois.

* Les fournisseurs attendent d’être payés.

* Les clients attendent service, qualité et prix.

* Les banques servent à financer l’entreprise (prêts)

* Les associations de consommateurs et les ONG défendent l’environnement et les lois sociales.

4) Influence des parties prenantes

Crozier dans les années 1960 va proposer une approche sociologique du pouvoir. Pour lui, tout n’est pas entièrement décidé et contrôlé par l’entreprise car des groupes vont exercer des contrepouvoirs en contrôlant des zones d’incertitudes.

Dans les années 1960, Cyert et March vont mettre l’accent sur le fait que les dirigeants vont être obligés de négocier avec les groupes constituants l’entreprise. Ces auteurs conçoivent l’entreprise comme constituée de groupes divers qui essayent chacun de poursuivre leur intérêt propre. Le seul intérêt commun est la survie de l’entreprise. Cyert et March tout comme Simon s’inscrivent dans le cadre de la rationalité limitée c’est-à-dire que les individus vont prendre des décisions en disposant d’informations imparfaites. Simon va préconiser la méthode de décision IMC : Intelligence Modélisation Choix.

II La gouvernance de l’entreprise ou le gouvernement de l’entreprise

1) Définition

La gouvernance constitue un mode d’arbitrage entre les intérêts contradictoires des différentes parties prenantes internes et externes.

C’est l’ensemble des mécanismes organisationnels qui délimitent les marges de manœuvre des dirigeants et influent sur la nature des décisions prises.

2) Typologie des modes de gouvernance

On distingue