Education De Gargantua
Dissertation : Education De Gargantua. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires" ligne 38-39, avoir de nombreuses connaissances générales "ils commençaient à deviser ensemble de l'efficacité et de la nature de tout ce qui leur était servi à table" l 47 à 48 et savoir deviser "ils commencaient à deviser ensemble" l 45
la philosophie : réflexion sur la condition humaine "il appliquait lui-même des exemples de vie pratique" lignes 21-22et études des textes anciens " Ce faisant, Gargantua apprit en peu de temps tous les passages relatifs à ce sujet dans Pline, Athénée, Dioscorides, Julius Pollux, Galien, Porphyre, Oppien, Polybe, Héliodore, Aristote, Elien et d'autres." lignes 51-53
b- Le rapport à l'Humanisme (boulimie de savoir + soif de connaissances)
Dans un second temps, on peut constater le rapport à l'Humanisme grâce à deux faits :
Le mouvement Humaniste qui a marqué le XVI ième sècle se distingue par son intêret à placer l'homme au centre des préoccupations et à encourager l'apprentissage et le dévellopement des sciences. C'est ce que l'on retrouve ici, sous différents aspects : Gargantua est ici le personnage principal de l'extrait, mais c'est également un personnage "type" : rendu débile et naif par son ancienne éducation, Ponocrates représente le précepteur idéal qui le fera goûter à toutes les sciences et pratiques. Rabelais caricature cependant la religion, car l'on peut constater que la science religieuse de Gargantua entame le texte, avec des adjectifs comme "la majesté" ou "merveilleux" et de nombreux verbes d'action comme "révérer", "adorer", "prier" et "supplier" Dieu. Rabelais désire donc montrer ici son opinion sur la religion en faisant ressortir le côté "vénération du seigneur". Côté qui s'estompe, laisse place et met en valeur les doctrines de l'Humanisme que "tout Homme" se doit de connaître :
Les matières nouvelles : l'arithmétie et l'astronomie, sciences rendues plus faciles d'accès grâce à l'invention de l'imprimerie par Gutenberg en 1450, soit environ 80 ans plus tôt.
Les références littéraires que Rabelais énumère: Pline, Athénée, Dioscorides, Julius Pollux, etc ..., ainsi que leur étude philosophique et la réflexion sur l'Homme
Le portrait de l'homme, scientifique et explorateur parfait : un homme pratiquant divers sports, ayant de nombreuses connaissances générales, sachant lire, écrire, parler et deviser. Les énumérations très fournies et acoompagnées d'exemples nombreux sont représentatives de la boulimie de savoir du mouvement Humaniste.
c- Un temps savamment utilisé
Pour finir, nous verrons que le temps de Gargantua est un temps savamment utilisé
-L'extrait étudié ici présente le détail d'une journée "type" de Gargantua, en compagnie de son précepteur Ponocrates. Chaque heure de cette journée est utilisée, et ne sert qu'a apprendre. Le rythme est donc incessant, car il est dit que ponocrates "le soumit à un rythme de travail tel qu'il ne perdait pas une heure de la journée" l 1-2. pour cela, "Gargantua s'éveillait donc vers 4h du matin"
l 4-5, où Ponocrates lui lisait des passages de la Bible, puis "il allait aux lieux secrets excréter le produit des digestions naturelles" l12-13, où Ponocrates lui expliquait les passages lus précedemment. Ils regardaient ensuite le ciel afin d'étudier l'astonomie, puis "cela fait, il était habillé, peigné, coiffé, apprêté et parfumé", pendant que Ponocrates lui répétait les leçons de la veille et ils poursuivaient sur ce propos urant deux ou trois heures. Pour continuer, "ils sortaient
l 26 afin de s'adonner au sport, puis attendait le repas en "récitant à voix claire et en belle élocution quelques formules retenues par la leçon" l 38-39. Pendant le repas, Ponocrates et Gargantua continuait de deviser sur les leçons et sur "l'efficacité et la nature de tout ce qu'il leur était servi à table" l 47-48. Au cours du repas, Gargantua continuer d'étudier les oeuvres philosophiques en faisant "apporter à table les livres cités plus haut".l 54-55. vers la fin du repas, Ponocrates et Gargantua "parlaient des leçons lues dans la matinée" l 58, rendaient "grâce à dieu par quelques beaux cantiques" l 62, et pour finir, après le diner et souper, étudiait l'arithémie en jouant aux cartes "non pas pour jouer, mais pour apprendre mille
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