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Etude De Marché Pour La Création D'Un Lieu Culturel Pour Enfants

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ivités, les spectacles et les moments de détente se côtoient. L’ensemble devra être encadré par un éducateur spécialisé, embauché par le lieu, dont les missions seront d’être à l’écoute du jeune public.

Un espace permanent Dans cet espace, les professionnels entoureront au quotidien le jeune public sur des projets pédagogiques, de formation à l’écoute, au regard, autour d’activités permettant le mouvement, l’éveil des sens, le respect de l’environnement, l’envie de se détendre, de méditer… Cet espace doit être à la fois fonctionnel et ludique, ouvert à la liberté d’expression et proposant une programmation autour du jeune public avec des temps forts et des rencontres artistiques.

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Il est question pour ce lieu d’établir un lien fort entre la culture et l’éducation. Il se doit d’être un espace libre où les enfants et leurs parents pourront vivre un moment différent et privilégié, une parenthèse dans leur quotidien. Afin de mettre en place une programmation culturelle dédiée au jeune public, il est important de s’entourer de partenaires locaux dynamiques.

Tels que des professionnels du milieu artistique : – – – – Des compagnies invitées à se réaliser Des associations proposant des activités qui ciblent l’univers de l’enfant, Des artistes qui travaillent autour de l’enfant, Des intervenants spécialisés (pédopsychiatres, orthophonistes, psychomotriciens, écrivains…) qui souhaitent faire des conférences pour les parents sur l’environnement et l’évolution de l’enfant.

Des acteurs participatifs : – – – – Le service jeunesse de la Mairie Les centres aérés privés ou publics L’Education Nationale avec le corps enseignant (de la maternelle au collège), De façon plus individuelle, les animateurs, les éducateurs et les enseignants peuvent s’intéresser et amener les enfants qu’ils encadrent à vivre des instants d’évasion et de découverte artistique, – Des comités d’entreprises qui souhaitent sensibiliser leurs employés/parents lors d’une fête ou d’un événement rassembleur en invitant leurs enfants, – – Des associations dans le secteur de l’enfance, Des parents avec leurs enfants,

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3) Objectifs du projet

Participer à l’épanouissement de l’enfant :

Ce concept offre à la fois un lieu de loisir et un environnement favorable à l’expression, l’épanouissement de l’enfant. C’est un lieu où l’enfant pourra découvrir différents univers, apprendre et créer tout en s’amusant. Les animateurs présents l’accompagneront dans son développement et sa socialisation.

Une mixité sociale :

Les activités proposées devront être à la portée de tous.

Autour de ces activités, des familles de milieux culturels et sociaux différents devront pouvoir se retrouver.

Transmettre des valeurs de solidarité, de respect de l’environnement, d’ouverture sur le monde :

Les ateliers mis en place devront mettre l'accent sur des animations ouvertes aux problèmes environnementaux (fabrication d'objets à partir de récupération, jardins nomades, jeux sur l'environnement), à la citoyenneté (découverte de soi et des autres, ouverture sur d’autres cultures…).

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ETUDE DE MARCHE

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LE CONTEXTE

1) Le contexte français a. Le contexte culturel Jusqu’à maintenant, les grands établissements culturels français s’autofinançaient à hauteur de 30 %, le reste étant financé par les contribuables. Cette politique de redistribution impose aux personnes qui ne fréquentent pas les lieux culturels de financer par leurs impôts les envies culturelles des autres. Cette situation est unique en France. A partir de 2009, les grandes institutions françaises bénéficieront d’un budget revu à la baisse, les poussant alors à se tourner davantage vers les fonds privés. Après avoir connu un essor ces dernières années, le mécénat culturel risque d’observer cette année un déclin de son activité. La période faste de 2005 à 2008 comptait 2,5 milliards d’investissements des entreprises dans le mécénat (Etude CSA – Admical). Cette période propice risque de s’amoindrir. Etant donné la situation difficile des entreprises aujourd’hui, la démarche partenariale tend à s’appauvrir. En cette période de restriction budgétaire, c’est également les subventions de l’Etat qui risquent de baisser. Par ailleurs, les mécènes culturels comptent parmi eux beaucoup de banques, c'est-àdire les premières structures à être touchées par la crise. En cette période de crise financière, les entreprises cherchent à faire des économies et les restrictions budgétaires touchent d’abord la publicité et le mécénat.

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b. Le contexte socio-éducatif Les nouvelles réformes gouvernementales concernant l’éducation

artistique à l’école Le ministère de la Culture et le ministère de l’Education nationale ont rendu leur rapport en septembre 2008 concernant l’éducation artistique à l’école.

Renforcer un enseignement de l’histoire des arts Dès la rentrée 2009, le ministère souhaite introduire l’Histoire de l’art dans les disciplines d’enseignement existantes, de l’école jusqu’à la terminale. Au collège, l’Histoire des arts comptera pour ¼ du programme d’Histoire et pour la moitié des programmes d’éducation musicale et d’arts plastiques. Par ailleurs, le brevet des collèges comprendra une épreuve obligatoire qui évaluera les compétences acquises dans le domaine de l’Histoire des arts. Les élèves de 3ème pourront valoriser, lors du brevet, une pratique artistique développée en dehors des cours. En ce qui concerne l’épreuve du baccalauréat, les élèves de terminale pourront choisir de composer sur un sujet relatif à l’Histoire de l’art dans le cadre de leur épreuve d’Histoire. Enfin, l’option Histoire de l’art, peu répandue jusqu’à maintenant dans les lycées français s’étendra désormais dans de plus en plus d’établissements. D’autre part, la formation initiale des enseignants comprendra une mention complémentaire en Histoire de l’art afin d’accompagner cette évolution des programmes. De plus, des classes spéciales seront créées dans des domaines artistiques comme le théâtre et les arts plastiques, en partenariat avec les conservatoires d’art dramatique et les écoles des Beaux-arts. Les élèves qui intégreront ces classes seront choisis sur des critères de motivation uniquement.

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Réaffirmer la nécessité d’un contact avec les œuvres, les artistes et les institutions culturelles A travers l’enseignement de l’Histoire de l’art, le gouvernement souhaite privilégier « le contact avec les œuvres et les artistes ainsi que la fréquentation des institutions culturelles par les élèves ». En ce qui concerne les écoles primaires, le gouvernement souhaite qu’elles proposent systématiquement aux parents « l’inscription de leurs enfants dans les différentes structures d’éducation culturelle et artistique proposées par leur commune ».

2) Le contexte lyonnais La ville de Lyon bénéficie d’une dynamique culturelle importante. La Biennale de la danse, la Fête des lumières et les nombreux projets de quartiers font de la capitale des Gaules une ville dynamique. Cependant, pour toucher tous les publics, Lyon a besoin de diversifier son offre, de l’Opéra jusqu’à l’art de rue. Par ailleurs, les politiques publiques sont présentes à Lyon pour l’activité culturelle mais ce soutien reste insuffisant puisqu’il n’est souvent que ponctuel.

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Qu’en pensent les Lyonnais ?

D’après une étude réalisée en juin 2007 par le Conseil de Développement du Grand Lyon, la dynamique culturelle d’une ville passe d’abord par son accessibilité. En effet, toute une catégorie de Lyonnais estime qu’il est primordial de favoriser l’accès à la culture sur toute la métropole. Se concentrant surtout à l’intérieur de la ville et notamment sur la presqu’île, l’activité culturelle lyonnaise met de côté les quartiers et lescommunes périphériques. Pour certains Lyonnais, l’accès à la culture passe d’abord par le prix de l’activité. Certains sont favorables à la gratuité des activités culturelles mais s’opposent à ceux qui y voient une dévalorisation de l’activité culturelle.

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