Guernica

sombre ; d'autre part, il y a une composition pyramidale, le sommet étant marqué par la lampe à pétrole alors que les mains, de parts et d'autres, forment le bas de la pyramide.

On peut immédiatement remarquer les formes géométriques qui forment le tableau. Elles inscrivent l’œuvre dans le mouvement du cubisme (qui consiste à décomposer les objets en couleurs et éléments géométriques simples (cônes, cylindres, et cubes).

Nous pouvons voir sur ce plan d'ensemble, un camaïeu de couleurs froides comme le vert plutôt pâle sur un fond noir qui représente la mort. Le regard du spectateur est amené vers le centre, plus clair du tableau. Il peut ensuite remarquer que tous les personnages dirigent leurs regards vers la gauche (le taureau). Le taureau regarde le spectateur.

c)Le contexte de création

En 1937, l'Espagne est en pleine guerre civile : les Républicains se voient exclus du gouvernement et les Nationalistes menés par le général Franco veulent imposer une dictature, ils bénéficient de l'aide d'Hitler et de Mussolini tandis que les Républicains n'ont que l'URSS et les brigades internationales comme aide.

Or, le 26 avril 1937, la Luftwaffe avec la division Condor bombarde la petite ville basque de Guernica, ce qui donna la mort à plus de 2000 morts dont la majorité étaient des femmes et des enfants. Picasso à cette époque vivait à Paris où il peint Guernica pour représenter le bombardement pour dénoncer l'horreur des conflits humains mais aussi les dictatures.

Ainsi le taureau est l'incarnation de la brutalité, de l'obscurité dans la corrida, ici, il représente les Nationalistes.

Le cheval incarne la victime innocente et le peuple opprimé, les Républicains, il a la bouche ouverte sur un cri et traduit la douleur.

La colombe symbolise la paix, elle s'efface car la paix est impossible entre les deux partis.

Quant au fantôme, il tient une bougie, ce sont les démocraties qui demandent des explication.

La mère, avec son enfant mort représente le désespoir, le soldat mort l'impossibilité de continuer le combat tant les armes sont inégales.

Enfin la lampe domine la scène, elle a la forme d'un œil, celui du peintre peut-être ? Mais aussi la lueur d'espoir qui subsiste malgré le bombardement.

Il s'agit donc d'une œuvre engagée politiquement, « une arme offensive et défensive contre l'ennemi ». Et c'est pourquoi l’œuvre ne rentrera en Espagne qu'à la fin de la dictature de Franco, auparavant elle est conservée au Muséum Of Modern Art de New-York.

Guernica témoigne à la fois de son temps et sert de contestation politique.

Conclusion :

Si j'ai choisit cette œuvre, c'est premièrement car chacun à une différente manière de l'interpréter, ensuite je trouve qu'elle transmet très bien ce que le peintre voulait nous transmettre, et puis c'est une œuvre pour laquelle on peut trouver facilement de bonnes informations.