Kant

ie du texte (de « La nature… » l. 13 à « …qu’au bien-être . » l. 20), Kant explique que le but ultime de la nature est d’élever l’homme par son travail. « Travail » étant entendu comme intelligence et volonté. Ce travail n’est pas seulement manuel (« la plus grande habileté ») mais aussi intellectuel (« la perfection intérieure de son mode de penser »). L’homme doit travailler s’il veut combler ses besoins. C’est comme si la nature avait tenté par la parcimonie de ses dons physiques aux hommes de les pousser à se parfaire matériellement et spirituellement pour parvenir grâce à leur seul travail, parfois au bonheur, mais plus encore, à l’estime de soi. Ainsi, le bonheur est considéré comme le résultat d’une élévation dont l’homme est l’unique artisan. Et même si l’homme n’atteint pas le bien-être, il pourra être fier d’être libre et autonome.

Kant montre dans ce texte que l’homme est libre et est capable de mettre en place grâce à son travail toutes les conditions nécessaires à sa survie, voire à son bonheur, et qu’il est seul responsable de son existence.