L'Art Byzantin
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L’autre principale caractéristique de l’art byzantin est le fait que c’est un art très religieux et impérial (c.-à-d. que tout doit être monumental, luxueux, majestueux,..). C’est ce qui va donner la construction de nombreuses églises, basiliques car ces deux concepts étaient souvent associés. L’architecture byzantine est très impressionnante et somptueuse. L’art byzantin est extrêmement religieux la plus part des œuvres, si pas la totalité, sont des représentations religieuses pour décorer les églises. Mais l'art religieux n'est cependant pas limité aux décorations d’églises. L'un des principaux genres de l'art byzantin est l'icône, objets de vénération dans les églises orthodoxes et les maisons privées. Une icône est une représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne orthodoxe.
L’art byzantin développe une nouvelle esthétique dont la caractéristique la plus marquante est l’abstraction et le non naturaliste. Certains chercheurs trouvent que cette nouvelle esthétique est une régression des capacités artistiques des byzantins, d’autres trouvent que c’est le résultat d’une influence orientale. L’art byzantin tente une approche plus symbolique (surtout religieuse).
Les différentes périodes :
L’art byzantin est constitué en plusieurs périodes distinctes :
* Le premier art byzantin (IV – début VII)
* L'iconoclasme (728-843)
* La renaissance macédonienne (867-1056)
* Le maniérisme comnène (1058-1185)
* L'intermède latin (1204-1261)
* La dynastie Paléologue (1261-1453)
Le premier art byzantin :
Le premier art byzantin est produit entre le IVe siècle et le VIIe siècle. Il connaît son apogée sous le règne de Justinien Ier (527-565), alors qu'a lieu une reconquête temporaire de l'Italie, et se caractérise par un mélange de tradition romaine, de tradition orientale et de christianisme.
Pendant cette période les empereurs ont fait leur maximum pour décorer Constantinople avec l’art byzantin. Par exemple avec la construction de très grands bâtiments religieux, mais aussi avec des bâtiments de pouvoirs et publics. Ils voulaient créer la « nouvelle Rome ». Mais lorsque Constantinople fut fondée par Constantin 1er, elle n’était pas conçue comme une ville chrétienne mais païenne. C’est surtout avec Justinien que Constantinople sera réellement conçue comme chrétienne.
Lors de cette période, l’empire byzantin était très fort et reconquit de nombreux territoire. C’est ce qui lui a permis la fondation de l'absolutisme impérial et de l'État Byzantin, en codifiant ses lois et en imposant par la loi ses opinions religieuses à tous ses sujets. Le projet impérial de Justinien était un programme massif de constructions. Justinien a reconstruit, rénové ou fondé d'innombrables églises au sein de Constantinople, parmi lesquelles Sainte-Sophie (que nous allons vous présenter).
La sculpture était aussi présente mais de moins en moins. On s’en servait pour décorer certains lieux mais elle était surtout utilisée pour décorer les portails. L’ivoire et l’orfèvrerie était très utilisé à l’époque. Ils en fabriqué différents objets : des plats en argent, des dytiques (c’est une œuvre de peinture ou de sculpture composée de deux panneaux, fixes ou mobiles, se regardant et dont les sujets se regardent et se complètent l'un l'autre), …
L’iconoclasme :
Tout d’abord, l’iconoclasme signifie la destruction délibérée de symboles ou représentations religieuses (appartenant à sa propre culture), généralement pour des motifs religieux ou politiques. Ce courant de pensée rejette l’adoration vouée aux représentations du divin, dans les icônes en particulier.
La crise iconoclaste a lieu entre les règnes de Léon III (717-741) et Théophile (829-842). La destruction des images représentant la divinité intervient en réaction face au développement incroyable et incontrôlable du culte des icônes. Cette période est souvent décrite comme pauvre en production artistique, l’architecture est presque totalement abandonnée. Avec l'iconoclasme un art impérial très fort s’est formé sous la forme de tissus et d’orfèvrerie.
La renaissance macédonienne :
La dynastie des Macédoniens (867-1056) fut fondée par Basile Ier. La dynastie macédonienne est considérée comme une période assez stable sur le plan politique : les frontières est et ouest se renforcent. Sous cette période a lieu une véritable renaissance artistique, l'architecture religieuse se développe.
La crise iconoclasme étant terminée, l’architecture est relancée, avec la construction de nombreuses églises et monastères. Les églises sont généralement de petites dimensions, car elles n’étaient destinées qu’à une petite communauté. Elles sont construites en plan en forme de croix grecque inscrite et cette forme est toujours en utilisation dans l'Église orthodoxe d’aujourd’hui. Elles sont toujours décorées de la même façon avec des icônes et des mosaïques.
Les objets de luxe sont, eux-aussi, en plein expansion. Notamment l’orfèvrerie, elle est principalement religieuse. Les objets produits sont en général des reliquaires et des icônes. L’ivoire sera très vite remplacé par la stéatite (une pierre grise verte tendre et facile à travailler et qui durcit au feu), car l’ivoire devenait trop cher.
Le maniérisme comnène :
Sous la dynastie Comnène a lieu une seconde renaissance artistique, comme celle des Macédoniens. Si on attribue le mot maniérisme (manque de naturel) pour cette période c’est parce que la dynastie Comnène ne fait que continuer sur la lancé macédonienne.
Ainsi l’architecture continue de se développer sous le même modèle, mais les dimensions ont tendances à s’agrandir. Les icones elles aussi continuent leur développement.
L'intermède
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