L'Entre Deux Guerres
Mémoires Gratuits : L'Entre Deux Guerres. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresue vis-à-vis de la Wallonie, au cours de l'entre-deux-guerres. Les infrastructures industrielles furent relativement épargnées par la Seconde Guerre mondiale. Comme dans toutes les nations de l'Europe occidentale, les années 1950 et 1960 furent une période de reconstruction et de développement rapide d'industries nouvelles, en particulier en Flandre. La Wallonie resta elle beaucoup plus concentrée sur les vieilles industries qui avaient fait sa fortune. La Flandre promeut, elle, une industrie légère importante, en particulier aux alentours de Bruxelles, Anvers, Bruges et Gand.
L'industrie lourde traditionnelle des bassins de Liège et du Hainaut, essentiellement sidérurgique, commença à perdre sa compétitivité, qui n'apparut au grand jour qu'à l'occasion des crises pétrolières de 1973 et 1979. Les mines de charbons, qui avaient été à l'origine de cette industrie lourde, fermèrent les unes après les autres jusque dans les années 1980. Les centres d'activités et de décisions se retrouvèrent en majorité en Flandre et à Bruxelles, voir à l'étranger.
Les conséquences de la guerre en Europe
La guerre réduit l’avance économique des pays industrialisés européens, au profit de la croissance et de l’industrialisation de pays extra-européens (commandes et chute d’exportations des pays belligérants).
La guerre désorganise l’économie. En effet, dans les campagnes on rencontre des problèmes de mobilisations, des réquisitions, des pénuries, des manques de moyens financiers. Au niveau de l’industrie, on commence a avoir recours au travaille des femmes. L’Etat intervient en modifiant les gammes de production en fonction des besoins (progression de la construction navale, aéronautique, automobile, industries chimiques, au détriment du textile, du luxe, du bâtiment).
L’Europe et les Etats-Unis
Les Etats-Unis, premiers producteurs agricoles et industriels mondiaux, avaient une dépendance vis-à-vis de l’Europe (exportations, évolution de la conjoncture…).
A la suite du crash boursier, alors qu’en Europe, le pourcentage d’exportation chute, les Etats-Unis traversent les années 20 dans une relative insouciance protectionniste. Les Roaring Twenties marquent le début de la consommation de masse. Ils ont bénéficié de commandes considérables et d’une hausse rapide des cours, ce qui a stimulé les investissements et la production dans l’agriculture, la construction navale, l’industrie chimique, mais aussi l’extraction du charbon et du pétrole, la production de métaux et la sidérurgie.
On trouve aussi une concurrence des Etats-Unis mais aussi du Japon, de l’Australie et du Canada qui associent une hausse de compétitivité pour les produits manufacturés, de fortes innovations dans les secteurs de pointe (transport, électroménager, équipement) et une grande exportation de matières premières, ce qui a pour conséquence de diminuer le pourcentage des échanges mondiaux
L’Angleterre souffre de son vieillissement industriel et de sa spécialisation sur les marchés peu dynamiques ou très concurrencés (construction navale, textile). Sa monnaie forte rend de plus les prix anglais prohibitifs
La forte détérioration des termes de l’échange touche des secteurs et pays différents mais je n’introduirait ici qu’une seule catégorie de secteur (qui est plus en rapport avec le cours). Il s’agit des produits textiles et minerais. En effet, avec la réduction des budgets militaires dès 1924, les prix s’effondrent, et le marché de l’automobile en explosion n’arrive tout de même pas à empêcher la surproduction. Seuls les pays producteurs de pétroles bénéficient du marché dynamique.
Des progrès socioculturels rapides
En Europe, au cours des années 30, une culture «de masse » fait sont apparition, à la faveur des nouveaux médias et loisirs. Dans un élan consommateur, les grands vecteurs de culture commencent à toucher toutes les classes sociales. Le sport se modernise en gagnant ses galons populaires, avec l’apparition,
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