L'offshoring Et Les Industries De Sous-Traitance Au Maroc

mation de 70 000 profils présentant des qualifications adaptées aux besoins du secteur d'ici 2015 ;

Des programmes de formation à court termes afin de répondre aux besoins immédiats des opérateurs actuellement installés au Maroc : le programme For Shore 3 000 et le programme Call Academy.

une offre immobilière diversifiée et conforme aux meilleurs standards internationaux au sein des Plateformes Industrielles Intégrées dédiées.

Le secteur de l'offshoring au Maroc a connu un fort développement, deux plateformes offshore intégrées, Casanearshore et Technopolis qui abritent plus de 70 entreprises, sont déjà opérationnelles. Le Technopolis de Rabat, opérationnel depuis début 2009, affichait déjà en 2010 un taux d’occupation de 87 %, soit 29 580 m2 occupés sur les 34 000 m2 disponibles. Un peu plus de 20 000 m2 de plateaux se sont ajouté au complexe courant 2011 et 21 sociétés employant 3 000 personnes s’y sont implantées, contre 17 en 2009. A Casanearshore, les 85 000 m2 des deux premières tranches ont été entièrement commercialisés, alors que le taux d’occupation était de 95 % en 2009. 44 entreprises se sont implantées sur le site contre 41 en 2009, et 10 000 employés s’y pressent tous les jours, contre 4 200 en 2009, soit une augmentation exceptionnelle de 138 %. Il y en aura davantage puisqu’à depuis mars 2011, 71 000 m2, constituant la 3e tranche, sont disponibles.

En parallèle, MedZ planche sur les futurs parcs offshores de Fès, Marrakech, Oujda et Agadir. D’ici 2018, et hormis le parc offshore de Tétouan en cours de développement par TMSA, 570 621 m2 seront entièrement opérationnels. Près de 15 000 m2, soit 19% des 80 000 prévus pour Fès Shore, seront ainsi livrés d’ici fin 2012. Les quatre autres tranches, de 15 976 m2 chacune, seront livrées en 2014, 2016, 2017 et 2018. A Marrakech, la première tranche, soit 4 500 m2 sur les 45 000 prévus, serait opérationnelle d’ici la fin 2012.

En 2010, le secteur de l'offshoring a réalisé un chiffre d'affaires de près de 1,2 milliard de dirhams et plus de 3.500 emplois depuis l'annonce du Plan Emergence,Selon le ministère, 50% de l’objectif de 100 000 emplois à l’horizon 2015 sont atteints. Le chiffre d’affaires à l’export est estimé à 7 milliards de DH pour l’exercice 2011.

L'externalisation des processus de gestion (BPO), qui compte parmi les principales activités de l'offshoring, sera amenée compt à lui à se développer grâce notamment à un cadre juridique favorable avec la publication de la loi de protection des données personnelles et la création de la Commission nationale de protection des données qui sont un "gage de sécurité" et de "garantie" à faire-valoir auprès des donneurs d'ordre européens.

Concernant l'industrie automobile, elle représente près de 5% du PIB industriel et assure 14% des exportations industrielles; elle comporte plus d’une centaine d’entreprises dont près de 85 unités spécialisées entre constructeurs et équipementiers, occupant près de 20.000 personnes en emplois directs.

Les investissements en la matière ont connu une croissance soutenue grâce à l’implantation de nouveaux équipementiers de premier rang soutenus par le fonds Hassan II pour promouvoir l’investissement dans le secteur. Ce fonds prend en charge les frais d’acquisition du terrain et des constructions respectivement à hauteur de 50% et 30% de leurs coûts.

Le Plan Émergence vise dans ce secteur à:

la création d’une industrie automobile stable sur le long terme, et ceci grâce à un ensemble d'équipementiers et de méga-sites de construction automobile ;

le développement de zones spéciales aux meilleurs standards internationaux.

A noter que le dispositif d'attrait qui cible l'Europe du sud pour l'approvisionnement en Équipements automobiles table sur un potentiel de 29 milliards d'euros d'ici 2015.

En octobre 2011, Snop Dunois complète le tissu de sous-traitants et d’équipementiers automobile installé à la TFZ. Il intègre des géants du câblage comme Yazaki et Delphi, mais aussi des spécialistes du textile automobile comme Polydesign, entre autres.

31 500 emplois sur les 70 000 postes prévus à l’horizon 2015 ont été créés, soit une croissance annuelle de 32% entre 2009-2011. Les exportations se sont élevées à 22,6 milliards de DH en 2011, soit une croissance de 38% par rapport à l’année antérieure. L’implantation de l’usine Renault, orientée vers l’exportation, devrait créer, à terme, 36 000 emplois directs et indirects et permettre de générer des exportations d’une valeur de 38,5 milliards de DH. Parallèlement à ce projet, plusieurs investissements ont été réalisés par des équipementiers de renommée internationale, estimés à 1,6 milliard de DH, ces investissements ont généré environ 2 600 emplois.

L'automobile a créé à ce jour près de la moitié des emplois visés en 2015 et affiche une forte hausse des exportations.

Pour l'industrie aéronautique et spatial, et le secteur électronique, les mesures instaurées afin d'inciter les géants de ces industries à s'installer dans les zones franches sont, en plus du plan de formation:

- L'exonération totale de l’IS pendant les 5 premières années, suivi d’un plafonnement à 8,75%

- Subventions des investissement à hauteur de 10% du montant total

En plus de ces mesures, le Maroc présente le grand avantage d'avoir cumulé plus de 30 ans d’expériences industrielles en aéronautique.

Le Royaume figure parmi les pays où ce secteur peut bénéficier de perspectives d’avenir extrêmement prometteuses, avec une croissance annuelle de 20%. Au cours des dix prochaines années, l'industrie aéronautique installée au Maroc devrait dégager un chiffre d'affaires de l’ordre de 12 milliards de dirhams et générer près de 15 milles postes d'emploi. Ces chiffres s’expliquent largement : le secteur aéronautique et spatial cherche à externaliser une grande partie de ses activités et le Maroc fait tout pour profiter, au maximum, de cette conjoncture ainsi que des