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La Théorie Des Cercles Vicieux

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-forme virtuelle internationale, ou des systèmes mathématiques et logiques, ou encore un corps humain dont les composantes sont et les interactions qui existent entre elles sont plus spéctaculeuses les unes que les autres. Ainsi la théorie des cercles vicieux s’intéresse à l’organisation avec un angle différent de celui de Weber, un angle qui démontre les imperfections créées dans le cadre d’une organisation bureaucratiques et qui peuvent être analysés sous deux volets :

Développement des règles impersonnelles qui paralysent l’administration (les fonctionnaires appliquent la règle même quand elle s’oppose à l’objectif poursuivit)

ces dysfonctionnements ne sont combattus que par le renforcement des hiérarchies et des règles qui génère de nouveaux dysfonctionnements.

Ces deux aspects ont été traités différemment par les auteurs qui ont rejoint cette théorie et qui sont : Merton Blau Goldner scelznic

( Contexte historique (

Fin du 19ème siècle, début du 20ème siècle

Cette période a été marquée par :

• L’émergence du capitalisme et la constitution des classes ouvrières et leurs premières luttes

• Le développement de la pensée Marxiste (l’analyse de l’Histoire et la participation au mouvement réel de la lutte des classes, pour l’abolition du capitalisme)

• Les révolutions scientifiques et technologiques

• Les mouvements de colonisation

• La crise de 1929 initiée par l'effondrement de la bourse américaine à New York.

• Les deux guerres mondiales

• La propagation des idéologies notamment le fascisme.

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I. WEBER ET LA BUREAUCRATIE WEBERIENNE

1.1 Max weber (21 avril 1864-14 juin 1920)

• Biographie[1] :

Economiste et sociologue allemand, Max Weber naît à Erfurt, en Thuringe, en avril 1864, dans un milieu familial protestant comptant des industriels du textile, des hauts fonctionnaires et des universitaires.

Lecteur de Marx, Hegel, Nietzsche, Kant, se passionnant pour l'histoire, la philosophie, l'esthétique, la théologie, il poursuit de brillantes études de droit et d'économie: sa thèse sur les sociétés commerciales au Moyen Age (1889) et le texte de son habilitation portant sur l'histoire des institutions agraires dans l'Antiquité (1891) le font saluer comme un chercheur éminent. Il enseigne le droit et l'économie politique à Fribourg (1894) puis à Heidelberg (1896), mais une santé défaillante lui fait abandonner ses cours en 1898. Après avoir fondé en 1904 la revue Archives de sciences sociales et de sciences politiques avec Sombart et Jaffé, il participe en 1910 à la création de la Société allemande de sociologie.

Engagé dans une activité politique, opposant à Guillaume II, convaincu de la nécessité de l'Etat-Nation, il combat l'antisémitisme, l'anti-européanisme et la démagogie, et adhère au parti social-démocrate en 1918. Membre de la délégation allemande au traité de Versailles, il est sollicité pour travailler à l'élaboration de la Constitution de la République de Weimar. Appelé à la fin de 1918 à la chaire de sociologie de l'université de Munich, il meurt prématurément de pneumonie en juin 1920.

• Oeuvres[2] :

Max Weber est considéré comme le fondateur de la sociologie compréhensive, c'est-à-dire d'une approche sociologique qui fait du sens subjectif des conduites des acteurs le fondement de l'action sociale.

Il travailla sur de nombreux objets, souvent liés à sa réflexion sur la rationalité, comme la domination, l'État, la bureaucratie, le droit, la musique etc.

Toutefois, la part la plus importante de son œuvre de sociologue est constituée par une sociologie des religions : il considérait, en effet, que les religions ont apporté une contribution décisive à la rationalisation du monde.

Une science de l’action sociale :

Pour Weber, la sociologie est d’abord une science de l’action sociale. Il considère que la société est le produit de l’action d’individus qui agissent en fonction de valeurs, de motifs, et de calculs rationnels. Expliquer le social c’est donc rendre compte de la façon dont les hommes orientent leur action. Cette démarche est celle de la sociologie « compréhensive ».

Sociétés modernes, Sociétés rationnelles?

Armé de cet outil méthodologique, Weber réalise de multiples études comparatives sur les formes du droit, les types religieux, les modes d’organisation économiques et politiques.

Une interrogation majeure domine ces travaux: qu’est ce qui fait la singularité de la société moderne? ». Selon lui, c’est la rationalisation de la vie sociale qui est le trait le plus significatif des sociétés modernes. En ce sens, il définit l’action rationnelle comme celle tournée vers des valeurs ou un but utilitaire, et implique l’adéquation entre fins et moyens. Selon lui les actions de l’entrepreneur capitaliste, le savant, le consommateur ou le fonctionnaire (appartenant à la société moderne) se fondent sur cette logique de rationalité.

Les types de domination

Dans « Economie et Société », Weber traite des différents types de relations sociales et notamment les formes de domination politique. Il distingue trois formes de domination:

• La domination traditionnelle: fonde sa légitimité sur le caractère sacré de la tradition (Le pouvoir des seigneurs dans la société féodale appartient à cette catégorie)

• La domination charismatique: est celle d’une personnalité exceptionnelle. Le chef charismatique fonde son pouvoir sur sa force de conviction. L’obéissance à un tel chef tient aux facteurs émotionnels qu’il parvient à susciter, à entretenir et à maîtriser.

• La domination légale ou rationnelle passe par la soumission à un code fonctionnel: code de la route, ….

En se basant sur ces trois formes de domination, il distingue entre:

• L’organisation traditionnelle : utilise une autorité fondée sur les précédents et les usages. « le leader tient son autorité de son statut social dont il a hérité, et l’extension de cette autorité est fixée par la coutume »

• L’organisation charismatique : Elle est basée sur les qualités personnelles du Leader, celui-ci est doté d’une capacité d’influence naturelle due à la forte personnalité et à l’admiration qu’il peut inspirer aux autres .

• L’organisation bureaucratique: représente « le type pur » de la domination légale. Le pouvoir fondé sur la compétence et non sur l’origine sociale, s’inscrit dans le cadre d’une réglementation impersonnelle.

1.2 La bureaucratie wébérienne :

Selon Weber, l’organisation bureaucratique est la forme la plus rationnelle parmi les autres formes, elle présente les caractéristiques suivantes :

• Seul le chef du groupement occupe la position de détenteur du pouvoir soit en vertu d'une appropriation soit en vertu, d'une élection ou d'un successeur désigné;

• Le personnel est libre, n'obéit qu’au devoir objectif de la fonction;

• La hiérarchie des fonctions est clairement définie;

• Un système de compétences est solidement établi;

• Les membres sont nommés selon une qualification professionnelle révélée par l'examen et attestée par le diplôme;

• Ils sont payés par des appointements fixes qui varient avec l’échelon hiérarchique;

• Tous les membres sont soumis à une discipline stricte.

Les raisons de l’efficacité de l’organisation bureaucratique, d’après Max Weber dépendent des éléments suivants :

• La définition claire du travail et de l’autorité de chacun ;

• La formalisation des règles ;

• Le refus de l’informel et le rejet des préférences personnelles du leader ;

• Le contrôle par une structure hiérarchisée de toute l’activité ;

• La présence d’experts maîtrisant leur fonction.

Ce système est hautement efficace parce que la dépersonnalisation extrême permet une grande coordination et un très bon contrôle : « Toutes les conséquences d’une action peuvent être calculées : L’incertitude est éliminée ».

Selon Max

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