La Toxicomanie
Compte Rendu : La Toxicomanie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresles interdits et permissions de la vie en société et le respect de ces valeurs et interdits.
Il faut aussi l'aider à acquérir la confiance en lui-même, qui l'aidera à se construire et à atteindre plus tard l'autonomie.
Les attitudes favorables seront donc :
L'amour et l'affection qui le sécurisent et qu'il faut lui manifester en permanence et de façon claire, tant pour la mère que pour le père.
Le respect de l'enfant pour qu'il apprenne le respect des autres et de lui-même.
L'attention des parents pour combler ses besoins, non seulement physiques, mais aussi psychologiques, émotionels et spirituels et lui apprendre, très tôt, à avoir des valeurs personnelles.
La présence et l'attention des deux parents (simultanées ou non) pour son équilibre.
Nous constatons trop fréquemment, dans les cas de toxicomanie, l'absence du père dans l'éducation de l'enfant : père effectivement absent ou trop absorbé par sa vie professionnelle et qui laisse à la mère toute la responsabilité éducative. Le père doit prendre le temps de s'investir personnellement dans l'éducation de ses enfants.
L'écoute et la communication : il faut habituer l'enfant à communiquer librement avec vous pour pouvoir, plus tard, discuter de sujets "tabous" tels que la drogue ou le sexe.
Pour cela il faut savoir l'écouter et l'encourager à s'exprimer, cette attitude le valorise, le fait exister et lui donne de l'assurance. Il faut ensuite le guider et l'aider à forger son jugement.
Combien d'adolescents n'osent pas parler de drogue ou de sexe avec leurs parents !
L'exemple que l'enfant imitera et qui servira de référence à son jugement.
L'enfant voue à ses parents, qui lui sont nécessaires pour vivre, une confiance absolue, il est donc important d'être un exemple le moins faillible possible.
Il est particulièrement nécessaire de respecter soi-même les valeurs que l'on inculque, il sera, entre autre, difficile d'interdire à son enfant de fumer un joint si l'on est soi-même fumeur ou si l'on boit de l'alcool quotidiennement.
N'oubliez pas que souvent votre enfant n'écoute pas ce que vous dites, mais qu'il regarde toujours ce que vous faites.
La confiance et l'encouragement pour aider l'enfant à acquérir la confiance en lui-même, à construire sa personnalité et lui apprendre à refuser les sollicitations non souhaitées.
Enfin, ne sous-estimez pas l'importance des principes que vous inculquez à votre enfant. Il les mettra certainement à mal pendant l'adolescence, mais ils constituent un acquis dont il fera son profit une fois devenu adulte.
N’acceptez de sa part, et ce dès le plus jeune age, aucun manque de respect envers vous-même. L’habitude du respect envers vous est essentielle pour qu’il vous écoute et vous obéisse à l’adolescence, lorsqu’il aura des envies d’indépendance, qu’il vous dominera par sa taille et que vous n’aurez plus la force de vous opposer physiquement à lui.
Adolescence et expériences
Quel parent d'adolescent n'a pas trouvé cette période invivable ? On parle de "crise de l'adolescence". C'est l'âge de la remise en cause de tous les principes apportés par les parents, les professeurs ou les éducateurs, l'âge de l'opposition presque systématique.
C'est aussi l'âge des expériences : Première cigarette, première ivresse, premier amour, première relation sexuelle, premier joint..... Ces essais passent souvent par des excès et par des doutes.
L'adolescent, dans son chemin vers la maturité, veut élaborer sa propre opinion et forger sa personnalité, non plus à l'aune de l'expérience de ses parents, mais au travers de ses propres expériences qui sont alors souvent transgressives.
Il conforte son attitude (souvent contestée par ses parents), auprès des copains de son âge. C'est la période des clans, des codes et des idées, opposés à ceux des adultes. L'expression peut en être "bruyante" et provocatrice ou "silencieuse" et accompagnée d'un repli sur soi.
Ces manifestations ne signifient pas a priori que l'adolescent est en difficulté.
Il faut remarquer que la grande majorité des adolescents passent cette période sans problèmes vraiment importants, ni pour eux, ni pour leurs parents.
Pendant cette période d'hésitations, entre recherche d'autonomie ou maintien de la dépendance vis-à-vis des parents, compliquée à vivre pour l'adolescent comme pour son entourage, il faut pour les parents, maintenir et défendre les valeurs qui leur semblent importantes, tout en dosant leurs interventions et l'affirmation de leur autorité.
Il faut exercer l'art, plutôt difficile, de trouver le juste milieu entre autorité et permissivité, entre liberté et contrôle.
S'il est indispensable de marquer les limites et de mettre en garde un adolescent contre les dangers qu'il peut courir, il est tout aussi nécessaire de le valoriser, de l'encourager, et de favoriser ses contacts avec l'extérieur.
Aider un adolescent à trouver ses forces personnelles est aussi essentiel pour lui que de connaître les limites posées par les adultes, particulièrement s'il manifeste une attitude de repli et s'il éprouve un besoin important de confiance et d'estime de lui-même.
L'objectif est bien, à terme, de pouvoir se séparer de son enfant devenu adulte, pour qu'il vole de ses propres ailes, en lui conservant amour et affection et en l'ayant armé et guidé vers son autonomie.
Nous constatons aussi que les enfants plongent fréquemment dans la toxicomanie dans trois cas typiques de comportement des parents :
Le style "autoritaire" qui se caractérise par de la discipline mais peu d’intérêt pour les opinions des enfants, l'enfant se drogue pour échapper à une autorité trop forte.
Le style "négligent" où les parents se déchargent de leurs responsabilités et manifestent une permissivité excessive. L'enfant ne se sent pas guidé et même parfois se croit abandonné.
le style "indulgent" qui se manifeste par de la compréhensions sans exigence, accompagnée parfois par une affectivité fusionnelle trop pesante de l'un ou des deux parents.
Il vous faudra adopter le style "vigilant" fait à la fois d'écoute et de règles de conduite claires. C’est d'expérience l'attitude la plus efficace.
Les attitudes favorables vont être les mêmes que celles de l'enfance avec certaines modulations :
L'amour et l'affection toujours et toujours et de manière inconditionnelle et visible. Il est remarquable que la plupart des toxicomanes pensent, à tort ou à raison, que leurs parents ne les ont pas vraiment aimés.
Il ne faut pas hésiter à leur dire « je t'aime » sans fausse pudeur, particulièrement de la part du père. Il faut que l'adolescent soit sûr et certain d'être aimé.
La présence du père, comme guide, autorité (bienveillante) et référence, est encore plus importante, particulièrement pour les garçons. Mais le père n'est pas là que pour faire acte d'autorité, il doit communiquer et s'intéresser à eux et à leurs activités, voire en partager certaines.
L'écoute et la communication qu'il faut absolument entretenir pour que votre adolescent ne s'isole pas de vous.
Si la communication s'est dégradée, il est fondamental que vous fassiez tout pour la rétablir.
Ecoutez le, intéressez vous à lui, donnez votre avis sans porter de jugements abrupts, appelez un chat, un chat, les adolescent sont directs, et n'hésitez pas à parler de sexe, de violence ou de drogue.
N'hésitez pas à parler avec lui de la drogue.... même si vous pensez en savoir moins que lui sur ce sujet. Il faut que ce genre de discussion entre lui et vous soit naturel.
Aussi, informez vous sur les drogues et sur la toxicomanie auprès de sources sérieuses pour pouvoir en parler avec lui sans idées fausses ou préconçues.
Parlez en sans minimiser le problème mais aussi sans exagérer ou dramatiser. Restez le plus objectif possible.
Le maintien des valeurs : même si votre adolescent discute ou critique
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