Le Bonnheur La Chance
Commentaires Composés : Le Bonnheur La Chance. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresne le garantit pas. Mais on pourrait donner d’autres exemples : par exemple, la chance d’être en vie et en bonne santé, ou la chance d’être né dans une famille aimante et sans problèmes, ou dans une classe sociale aisée ; ou encore la chance d’être heureux en amour, c’est-à-dire de rencontrer l’âme sœur. Une telle chance contribue au bonheur car elle favorise la réalisation de nos désirs de base (confort, richesse, amour).
Pousser la thèse plus
loin On pourrait même dire que le bonheur dépend uniquement de la chance, comme y invite l’étymologie (heur signifie chance en vieux français). Par exemple, celui qui est rescapé d’un accident d’avion, même s’il a souffert, peut s’estimer heureux, car il a eu de la chance. On pourrait donc suggérer que « bonheur » ne signifie rien d’autre que « chance ».
Concession apparente Mais il est assez évident que cela est faux : le bonheur désigne avant tout un état de bien-être, de satisfaction. La chance peut y contribuer, mais pas seulement. Au contraire, il semble que le bonheur dépend davantage du caractère de chaque personne que des événements extérieurs. La chance n’aurait donc pas une part si grande dans le bonheur ?
Retour à la thèse Mais même si on considère que le bonheur est avant tout quelque chose d’intérieur, qui ne dépend pas tant des événements extérieurs que du tempérament de chacun, on peut encore dire que le bonheur est une question de chance : en effet, s’il en est ainsi, n’est-ce pas une chance suprême que d’avoir un tempérament heureux ?
Transition : critique de la thèse Il est donc incontestable que la chance contribue au bonheur. Mais faut-il en conclure que le bonheur dépend uniquement de la chance ? Si c’était le cas, cela serait terrible, car cela voudrait dire que nos actes sont inutiles, car ils ne peuvent pas nous aider à atteindre le bonheur. Heureusement, il semble bien qu’une telle idée soit excessive : car même si le bonheur dépend en partie de la chance, il dépend aussi de nous, de notre action.
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[II. Le bonheur dépend aussi de nous]
Critique du dernier point En effet, remarquons d’abord que même si le bonheur est intérieur, il dépend tout de même en grande partie des événements extérieurs. Même l’homme le plus serein du monde aura du mal à être heureux s’il passe une vie entière dans la souffrance et la maladie !
Critique plus générale
de la thèse
(de l’idée que le bonheur dépend de la chance) De plus, on peut surtout remarquer que la satisfaction de nos désirs ne dépend pas uniquement de la chance, mais aussi de notre action. Ainsi, la chance peut me rendre riche (par exemple si je gagne au loto), mais un travail constant me mènera bien plus sûrement à la richesse ! Et il en va de même pour chaque chose extérieure : la chance peut nous l’apporter, mais comme globalement la chance ne dure pas (elle va et vient), on ne peut pas compter sur elle, et il vaut bien mieux compter sur nos propres efforts, que ce soit pour obtenir la richesse, la santé ou l’amour de notre entourage. Dans tous ces cas la chance joue un rôle, mais un rôle minuscule par rapport à nos efforts ! Par exemple, un élève qui compterait sur la seule chance pour obtenir le baccalauréat est presque sûr d’échouer ; tandis que celui qui travaille et se donne les moyens nécessaires est presque sûr de réussir.
On va plus loin : le bonheur peut être complètement indépendant de la chance Mais on peut aller encore plus loin : car on peut atteindre le bonheur non seulement par la satisfaction de nos désirs, mais aussi en modifiant nos désirs. En effet, si je désire une chose inaccessible, je peux continuer à la désirer sans cesse, et rester frustré et malheureux toute ma vie. Mais si, au contraire, je prends conscience que cette chose est inaccessible, je peux aussi renoncer à ce désir ; et ainsi, en ne désirant que ce que je suis sûr de pouvoir obtenir, je suis assuré d’être satisfait, donc d’être heureux. Et un tel bonheur ne dépend pas du tout de la chance, il ne dépend que de moi.
Conclusion de la deuxième partie Par conséquent, si j’arrive à appliquer parfaitement cette ligne de conduite et à ne désirer que ce qui dépend de moi, alors mon bonheur ne dépend plus du tout de la chance. Cette voie est difficile, mais elle semble néanmoins possible. De plus, la raison nous commande de suivre une telle voie ; à moins qu’on ne prenne plaisir à mettre notre vie et notre bonheur entre les mains d’un hasard incontrôlable.
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[Conclusion]
Résumé
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