Le Personnage De Roman A-T-Il Toujours Pour Fonction De Représenter Une Vision Du Monde ?

riomphe des tentations et se présente comme un modèle de vertu par les valeurs qu’elle incarne : fidélité, grandeur d’âme, sens du devoir et du sacrifice. Tant de valeur que l’auteur essaye de communiquer au lecteur pour le sensibiliser et que le lecteur se sente concerner.

Le personnage du libertin montre une personne intelligente qui est capable de monter un stratagème pour arriver à ses fins. Dans Don Juan, Molière utilise la penser du libertinage du 17eme siècle, puisque Dom Juan est athée. Son impiété d’abord revendiquée, est ensuite camouflée sous le masque de l’hypocrisie puisque le héro fient de changer de conduite. Sa mort est le témoignage du regard péjoratif de la société de l’époque sur le libertinage de pensée.

D’autre auteur ne voit dans un personnage que l’utilité de divertir. Il est vrai que la lecture avec le temps est considérée de plus en plus comme une activité de loisir.

Les Hommes voyant le monde autour d’eux ce bouleversé veulent de nouvel horizon. Montaigne le dit très bien dans le Essais à propos de la mort : il est vain d’y réfléchir sans cesse, cela la rend omniprésente : « Nous troublons la vie par le soin de la mort ». Les écrivains trop sérieux ne résolvent pas les problèmes de leurs semblables : ils les leur rappellent à longueur de temps. L’image de l’existence se trouverait noircie, s’il ne se rencontrait que des œuvres alarmistes.

Les lecteurs cherchent donc avant tout un moyen d’échapper à leurs problèmes personnels, par la distraction. Souvent l’humour est un moyen d’évasion, mais l’aventure, les intrigues sentimentales, la poésie, la fantaisie, sont aussi source de divertissement. La mode actuelle est aux livres comme Harry Potter ou Le Seigneur des Anneaux, qui transportent le lecteur dans un univers parallèle fabuleux

Avertissement et divertissement du lecteur peuvent se combiner, pour permettre une argumentation plus efficace et de persuader plus facilement.

Le personnage de roman est donc d’abord un moyen d’interpeler le lecteur sur les questions essentielles de son époque. Mais un nombre important de lecteur cherchent un moyen de se divertir. Certain auteur on réussie à réunir les deux à la fois, transformant l’humour, la poésie, la science-fiction en arme de persuasion. Scott Westerfield, par sa quadrilogie : Uglies, Pretties, Specials, Extras ; met en scènes une dystopie où la beauté est importante. Son œuvre permet de se divertir tout en se posant la question « ces traits sont-ils dit beaux parce qu'on a appris à les considérer comme tels ? ».