Les Etats Unis et le protectionnisme
Étude de cas : Les Etats Unis et le protectionnisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Safirah Kurrimbokus • 4 Décembre 2018 • Étude de cas • 490 Mots (2 Pages) • 678 Vues
Président des États-Unis depuis le 20 janvier 2017, Donald Trump a toujours prôné le protectionnisme que ça soit, dans un premier temps, lors de ses discours pendant les Primaires Républicaines de 2016 ou pendant la Campagne Présidentielle l’opposant à Hillary Clinton. Avec son slogan « America First » (L’Amérique d’abord), le 45ème président des Etats-Unis Donald Trump montre encore son vif intérêt pour le protectionnisme.
En effet, Donald Trump est convaincu que le libre-échange n’est pas favorable à l’économie puisqu’il est la cause du déficit commercial américain, évalué à plus de 800 milliards de dollars. C’est donc avec cette idée qu’il prend plusieurs initiatives :
Le 23 janvier 2017, soit 3 jours à peine après sa prise de fonction, il décide d’acter le retrait des États-Unis de l’accord de partenariat transpacifique (TPP), que les États-Unis alors présidés par Barack Obama avaient rejoints un an plus tôt.
il arrête les négociations avec l’Union européenne et il demande la renégociation de l’ALENA (l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique).
Enfin, le 8 mars dernier, il décide d’imposer une mesure tarifaire importante : des taxes sur l’importation d’acier et d’aluminium à 25% pour le premier et 10% pour le second.
L’année 2018 est donc marquée par les salves de « guerres commerciales » visant L’Union Européenne, la Chine ou même le Canada et le Mexique voisins. Trump cherche alors à trouver des compromis.
D’abord, le 25 juillet, Donald Trump et Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, concluent un accord à Washington afin d’apaiser les tensions. L’Union Européenne s’engage à acheter plus de soja et de gaz naturel américains et en contrepartie, obtient l’assurance que Washington reverrait sa position sur les taxes de l’acier et l’aluminium, et renoncerait à frapper dans le secteur automobile
Ensuite, le 31 septembre, après 13 mois de négociations, les États-Unis, le Mexique et le Canada remplacent l’ALENA par l’AEUMC (l’accord Etats-Unis-Mexique-Canada). Ce nouvel accord modifie certaines des règles et des procédures régissant la manière dont certains produits sont échangés en Amérique du Nord ainsi que les mécanismes disponibles pour la résolution des différends commerciaux.
Donald Trump cherche donc à protéger l’industrie américaine contre la concurrence internationale, pour cela il n’hésite pas à passer à l’offensive donc, selon lui, il est injuste que des produits américains soient taxés à l’exportation quand des produits étrangers ne le sont pas à l’importation. Il cherche donc à stimuler la production intérieure ce qui aurait un effet bénéfique sur les emplois américains. Au final le plus surprenant avec ces mesures c’est que les États-Unis comme tous
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