Les Mythes Antiques Nous Renvoient-Ils à Nous Même
Dissertation : Les Mythes Antiques Nous Renvoient-Ils à Nous Même. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresisque pour obéir aux lois divines et surtout pour l’honneur de son père il désobéit aux ordres de Créon un roi vil qui lui interdit de le faire par vengeance. Il souffre comme le ferait n’importe face à un choix cruciale, l’honneur du père qui enchaînera la mort ou la honte ce qui lui fait attirer la pitié.
Quand à Electre dans Electre de Jean Paul Sartre qui éprouve une rage absolue contre sa mère et veut se venger de la mort de son père et est même prête à manipuler son frère pour arriver à ses fins, éprouve lorsque sa vengeance est accomplie des remords « J’ai vieilli. En une nuit [..] je consacrerai ma vie entière à l’expiation » montre et développe les vices humains et s’enferme dans sa malédiction au lieu de s’en libérer ce qui rend le lecteur perplexe et le personnage incompréhensible.
Dans Œdipe, le personnage éponyme est aveugle du début à la fin de l’œuvre, tuant son père et épousant sa mère, il se crève les yeux. Il ne s’est rendu compte qu’il était aveugle qu’après s’être creusé les yeux, se qui implique qu’il ne comprend sa bêtise qu’après qu’elle ne soit irréparable. Sa non clairvoyance le rend pitoyable et alors qu’il voulait être le plus heureux des hommes il finit par vouloir être le plus malheureux ce qui est paradoxal par rapport au personnage et qui donne vraiment un sentiment de déception à son propos.
Dans Médée, le personnage principale est mentalement perdue et se retrouve seul, sa dernière réplique « Y’a-t-il un monde, une époque où j’aurais ma place ? ».
Les différents personnages présents dans les mythes ont des qualités, physiques et mentalités différentes de façon à ce que l’on puisse se situer par rapport à eux.
En deuxième lieu, la trame constituée des problèmes et périphéries bien qu’elle soit fantastique rappellent sans complexité ceux que nous pouvons rencontrer par exemple les multiples problèmes d’amour lorsque dans Mélite de Corneille Erastre, amoureux de Mélite, la fait connaître à son ami Tircis qui tombe amoureux d’elle à son tour. Mais il monte un stratagème pour se venger et sème une pagaille amoureuse en donnant de fausse lettre de déclaration d’amour, cela rejoint les vices de l’homme mais cela nous renvoie à nous même puisque n’importe par folie et jalousie amoureux pourrait faire n’importe quoi notamment un crime de passion. En problèmes d’amour s’ajoute le mythe d’Andromède toujours de Corneille, dans ce mythe, il est question d’une femme à qui les dieux prédisent un grand amour mais qui en revanche est doit être donnée et sacrifiée à un monstre marin mais qui fut sauvée in-extremis par Persée volant sur pégase, le cheval ailé. Cela rappelle l’histoire d’amour parfaite tel que tous souhaite connaître surtout lorsqu’il est inconditionnelle tout comme dans Médée où Médée assassina plusieurs personnes dont son frère pour le bien d’un personne mais qui fût mentalement détruite lorsqu’elle fût rejeté par cette même personne.
Il y a aussi dans les mythes des fatalités pour rappeler au lecteur que la vie n’est pas toujours joyeuse et peut-être ardue, entre autre dans Tristan Iseut de Béroul dans lequel les protagonistes tombent amoureux l’un de l’autre après avoir bu un filtre d’amour qui ne leur était pas destinés et que rien ne peut empêcher. Finalement ils sont contraints de fuir et après péripéties où ils finissent par mourir ensemble ; ou encore dans la Trilogie du Minotaure de Burnett Swann, Thesé vainquit la bête mais fit bien avant cela un pacte avec son père, si il tuait le minotaure il changerait la voile de son bateau en blanc pour annoncer à son père qu’il avait gagné dans le cas contraire il laissera la voile noire ; euphorique après sa victoire il oublia de changer la couleur de la voile qui était restée noire, lorsque son père la vit il se suicida dans ce que l’on nomma ensuite la mer d’Egée à son nom. Cela permit de déclarer que même dans les mythes ne sont pas de simples contes de fées mais des histoires comprenant un sens et une morale mais aussi que les situations tragiques de la vie sont banales et peuvent être expliquées par des mythes.
Le thème de l’épopée et des aventures est aussi développé dans les mythes, ainsi dans Horace de Corneille, nous suivons Horace, fils de chevalier, qui va au fur et à mesure devenir un guerrier pendant la bataille pour défendre sa ville natale c’est-à-dire Rome. Le thème de la guerre est aussi utilisé dans L’Iliade d’Homère. Pour l’aventure il y a l’Odyssée, Ulysse progresse d’île en île vers Ithaque pour retrouver sa femme. Ainsi nous nous comparons naturellement à lui pour la simple raison qu’il progresse de la même façon que nous dans la vie
La trame des mythes entraine un parallélisme avec les bravoures héroïques ainsi que sur notre devenir en tant que simples personnes par des actes simples, les dieux compliquant ou améliorant la situation mais étant toujours présent.
Les mythes antiques nous renvoient donc à nos sentiments et à nos situations vécues à travers les personnages et les histoires racontées, elles constituent un vrai miroir reflétant nos vies et nos âmes ce qui est diversifié puisque le reflet est toujours différent ; nous pouvons nous demander si la réécriture de ses mythes peut nous apporter quelque chose.
A travers les sources dont elles s’inspirent, les œuvres littéraires se nourrissent d’effets d’échos et de reprises. Un écrivain peut ainsi reprendre le texte d’un autre auteur, proposer une variation nouvelle autour d’un personnage mythique, adapter une œuvre à un nouveau public, ou en détourner le sens. C’est depuis le depuis de la Renaissance notamment que les écrivains redécouvrent et admirent les auteurs de l’Antiquité qui ont souvent écris des tragédies. Ils respectent le cadre et le registre des œuvres imitées bien qu’ils peuvent prendre des libertés selon leur gré. Ces détournements de textes permettre de mettre en évidence ses défauts ou de le tourner en dérision l’œuvre originale.
Il y a tout d’abord le pastiche, cela consiste à imiter le style d’un écrivain de manière plaisante et populaire simplifiant ainsi les procédés utilisés. Ce procédé est souvent utilisé pour des remises à l’époque et renouveler le style de l’œuvre mais aussi son vocabulaire. Dans La guerre de Troie n’aura pas lieu, pastiche de l’Illyade d’Homère, de Giradoux,
...