Les Romantismes Étrangers

prenant les deux frères Schlegel, Tieck et Novalis. C´est un romantisme cosmopolite, universaliste, à la recherche d´une synthèse supérieure entre raison et imaginaire, qui permettrait de créer un homme total. Le cosmos est conçu comme une unité et la Naturphilosophie (terme utilisé par Schelling, philosophe du romantisme, 1775-1854) s´efforce de montrer partout les rapportas enchevêtrés du visible et de l´invisible, du conscient et de l´inconscient. Il existe un réseau d´analogies entre l´univers et la pensée : « Si tu veux entrer dans les profondeurs de la physique, fais-toi initier aux mystères de la poésie » (Schlegel). La démarche de Novalis (1772-1801) est particulièrement rep´resentative de cette volonté de synthèse.

2) Le second romantisme s´épanouit dans divers centres culturels : Heidelberg, Berlin, Dresde. Ses représentants sont Arnim, Werner, Kleist, Eichendorff, les frères Grimm, Brentano. Alors le premier romantisme croyait au progrès, était en quête des pouvoirs perdus par l´homme, le second nie le progrès, refuse la raison, pour faire l´apologie de l´intuition et en particulier des intuitions collectives (contes), qui vont permettre un retour aux sources traditionnlles de l´âme allemande. Il est nationalisme.