Les inégalités se sont elles réduites en France?
Dissertations Gratuits : Les inégalités se sont elles réduites en France?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresdes femmes, ce qui permet une réduction graduelle des inégalités d’activité. Selon l’INSEE, en France, le taux d’activité des hommes était 1,57 fois plus important que celui des femmes en 1975 et n’est plus que 1,14 fois plus important en 2007.
D5b. On constate une réduction graduelle des inégalités de chômage entre hommes et femmes depuis les années 1970. Cette réduction est due à l’augmentation plus rapide du taux de chômage des hommes par rapport à celui des femmes. Selon l’INSEE, en France, le taux de chômage des femmes était 1,8 fois plus important que celui des hommes en 1975 et 1,14 fois plus important en 2007.
D5f. On constate depuis les années 1970 une réduction exponentielle des inégalités de représentation politique entre les hommes et les femmes. Selon le Ministère de l’Intérieur, on constate que l’écart de sièges accordés à l’Assemblée Nationale aux hommes par rapport aux femmes se divise par deux de période en période. Les hommes disposaient de 49 fois plus de sièges que les femmes en 1975, de 19 fois plus en 1986, de 8 fois plus en 1999 et de 4 fois plus en 2007.
II. Une réduction des inégalités économiques et sociales qui se ralentit depuis les années 1990 :
A. L’uniformisation des attitudes - signe de moyennisation – continue doucement :
Reprise de la fin du : D5a. / D5b. / D5f.
D5d. On constate une lente réduction des inégalités entre hommes et femmes en matière de responsabilités dans l’emploi depuis les années 1990. Selon la Dares, la proportion d’hommes ayant un emploi leur demandant de diriger d’autres salariés était 2,3 fois plus importante que celle de femmes en 1991 et est encore 1,9 fois plus importante en 2005.
D5e. On constate une lente réduction des inégalités entre hommes et femmes en matière de partage du travail domestique depuis les années 1990. Selon l’INSEE, le temps journalier consacré par les femmes aux tâches domestiques était en moyenne 2,4 fois plus important que celui des hommes en 1986 et est encore 2 fois plus important en 1999.
B. L’uniformisation des modes de vie continue également dans le domaine de la consommation malgré un rythme moins soutenu dans le domaine des revenus :
D4a. On constate une réduction importante des inégalités de consommation de NTIC entre PCS dans les années 1990 et 2000. Selon l’INSEE, en France, la proportion de cadres possédant au moins un ordinateur était 4,6 fois plus importante que la proportion d’ouvriers en 1996 et n’est plus que 1,6 fois plus importante en 2008 ; et la proportion de cadres disposant d’une connexion à internet était 10,4 fois plus importante que la proportion d’ouvriers en 1999 et n’est plus que 2 fois plus importante en 2008.
D4b. On constate une réduction importante des inégalités de consommation de NTIC entre les niveaux de qualification dans les années 1990 et 2000. Selon l’INSEE, en France, la proportion de diplômés post-bac possédant au moins un ordinateur était 8,8 fois plus importante que la proportion de non diplômés en 1996 et n’est plus que 2,5 fois plus importante en 2008 ; et la proportion de diplômés post-bac disposant d’une connexion à internet était 29,5 fois plus importante que la proportion de non diplômés en 1999 et n’est plus que 3,1 fois plus importante en 2008.
D2b. Les inégalités de revenu disponible n’ont pas changé dans les années 1990 et 2000 entre les plus dotés et les moins dotés. Selon Maurin, en France, le revenu disponible minimum des 5% les plus dotés est 4,2 fois plus important que le revenu disponible maximum des 10% les moins dotés aussi bien en 1997 qu’en 2005.
D1b. On constate une réduction lente des inégalités de niveau de vie entre les plus dotés et les moins dotés depuis les années 1980. Selon l’INSEE, en France, le niveau de vie minimum des 10% les plus dotés était 3,5 fois plus important que le niveau de vie maximum des moins dotés en 1979 et il n’était plus que 3,1 fois plus élevé en 2004.
III. Certaines inégalités économiques et sociales laissent même paraître une inversion de tendance depuis les années 1990, ce qui se ressent dans les représentations :
A. Une perception des inégalités économiques malgré des inégalités économiques identiques :
D3b. La moyennisation de la société française a entraîné un sentiment d’augmentation des inégalités. Selon Dubet, la moyennisation a fait intérioriser aux individus une sorte de droit à la réussite. Par exemple, les inégalités semblent d’autant plus insupportables qu’elles éloignent de l’idéal que serait l’appartenance aux classes moyennes.
D2c. Les inégalités de revenu disponible semblent augmenter en chiffres absolus, ce qui peut jouer sur l’impression d’augmentation des inégalités. Selon Maurin, en France, entre 1997 et 2005, les 10% les moins dotés ont vu leur revenu disponible maximum augmenter de 1 350€ et le revenu disponible minimum des 5% les plus dotés a augmenté de 5 450 euros.
C3. Il y a un risque contemporain d’augmentation des inégalités de revenu disponible – non encore actualisé grâce à l’intervention des pouvoirs publics – quand on constate l’augmentation des inégalités de revenu déclaré depuis les années 2000 en France (selon Camille Landais).
D2b. Les inégalités de revenu disponible n’ont pas changé dans les années 1990 et 2000 entre les plus dotés et les moins dotés. Selon Maurin, en France, le revenu disponible minimum des 5% les plus dotés est 4,2 fois plus important que le revenu disponible maximum des 10% les moins dotés aussi bien en 1997 qu’en 2005.
C2. Il y a un sentiment d’augmentation des inégalités de revenu disponible et de consommation en France depuis
...