Litterature 19 ieme siecle
Mémoires Gratuits : Litterature 19 ieme siecle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireste * 2.3.6 La nouvelle et le conte * 3 Références * 4 Bibliographie * 5 Annexes * 5.1 Liens internes * 5.2 Liens externes |
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Contexte[modifier]
Napoléon Ier en 1812.
Génie de la Liberté – colonne de Juillet.
Ce siècle des Révolutions (Restauration – Révolution de juillet 1830 et de 1848 – Commune de Paris en 1871) voit se succéder des systèmes politiques différents (Premier Empire - monarchie d'Ancien Régime restaurée – monarchie constitutionnelle – éphémère IIe République - Second Empire – IIIe République) qui cherchent à répondre (ou à s'opposer) aux aspirations démocratiques nouvelles et aux transformations économiques qui s'accélèrent avec l'industrialisation, la colonisation et les conflits entre les puissances européennes.
Napoléon III.
Jules Ferry.
Les changements de société sont extrêmement importants tout aux longs du siècle avec par exemple l'instruction publique qui finit par devenir générale et qui, accompagnée par de remarquables progrès scientifiques et techniques, participe à l'évolution des mentalités. L'aristocratie et l'Église perdent peu à peu leurs positions de force et une société laïque s'installe à la fin du siècle, marquée aussi par le poids croissant de la bourgeoisie et de la classe ouvrière qui s'affrontent. La République s'impose finalement à tous et vote des lois sociales tout en organisant les conquêtes coloniales et en préparant la revanche contre l'Allemagne. Les auteurs rendent compte de ces transformations dans leurs œuvres et pour une part d'entre eux s'engagent dans les camps politiques, progressistes (comme Lamartine, Hugo ou Zola) ou parfois réactionnaires comme Maurice Barrès, ou Léon Daudet (Le Stupide xixe siècle). Ils se rejoignent cependant souvent pour exalter la figure de l'artiste libre contre le bourgeois vulgaire et matérialiste, en créant le mythe de l'artiste bohème et rejeté qu'illustre notamment la figure du peintre ou du poète maudit. Alors que la grande majorité des écrivains du xviie siècle étaient des courtisans à la recherche de mécènes et de protecteurs, ce siècle est emblématique d'une nouvelle éthique de vérité (contre la morale religieuse sous la Restauration ou la morale bourgeoise qui prévaut sous le second Empire) de l'écrivain, exprimée à l'origine par Voltaire1, consistant en son autonomisation progressive par rapport aux pouvoirs (politiques, religieux). Cette éthique se construit dans le cadre de la lutte pour la liberté d'expression et l'avènement d'un régime de liberté de presse avec en corollaire une responsabilité accrue de ces écrivains dont les pouvoirs veulent désormais qu'ils répondent de leurs œuvres : ce siècle est marqué par des procès littéraires et des emprisonnements dont l'écrivain (comme Flaubert, Paul-Louis Courier, Pierre-Jean de Béranger) en fait un titre de gloire2.
Dans le domaine des arts, en France, à côté d'un néo-classicisme officiel et académique (allant parfois jusqu'à l'art pompier), on retrouve les grands courants esthétiques du siècle comme leromantisme avec Delacroix ou Berlioz et, plus tard, le réalisme avec Courbet et, à la même période, en musique Gounod et Bizet. Dans les dernières années du Second Empire s'impose peu à peu l'Impressionnisme auquel on peut rattacher Manet, Monet ou Renoir, pour ne citer que les plus grands. La fin du siècle est plus diverse avec des mouvements comme le pointillisme ou le groupe des Nabis et des personnalités comme Cézanne, Gauguin ou Van Gogh, ou du sculpteur Rodin, alors que Gabriel Fauré, Camille Saint-Saëns et Claude Debussy dominent la composition musicale française.
Pour avoir un panorama littéraire du siècle précédent on se reportera à Littérature française du XVIIIe siècle.
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La richesse littéraire du xixe siècle[modifier]
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La poésie du xixe siècle[modifier]
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Le romantisme[modifier]
Lamartine.
Le romantisme nourrit toute la première moitié du xixe siècle et pour la poésie plus précisément les années 1820- 1850 : par convention, des Méditations poétiques de Lamartine, en 1820, aux Contemplations deVictor Hugo en 1856. Ce mouvement esthétique européen fait une place toute particulière au lyrisme et à l'effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie :les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l'amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et au-delà de ces thèmes lyriques traditionnels sur la fonction du poète (Hugo) et sur une perception plus originale du fantastique avec Gérard de Nerval, Charles Nodier ou Aloysius Bertrand. Au-delà des thèmes pas toujours novateurs[réf. nécessaire], les poètes romantiques revendiqueront un assouplissement de l'expression versifiée à la recherche d'une plus grande musicalité et de quelques audaces dans les mots et dans les images[réf. nécessaire], chez Victor Hugo en particulier.
Cette recherche de nouveauté se concrétisera aussi par « l'invention » du poème en prose par Aloysius Bertrand (1807 - 1841) dans Gaspard de la nuit, publié en 1842 après sa mort, où il nous fait entrer dans un monde onirique, et qui initie une forme que reprendront plus tard Baudelaire et Rimbaud.
Vigny.
Poésie de la sensibilité et d'une certaine musicalité, la poésie romantique se plaît dans des poèmes plutôt longs que la génération suivante trouvera pesante, oratoire, bavarde et convenue (Rimbaud parlera de « la forme vieille »[réf. nécessaire]), avec des exceptions notoires comme Nerval et son recueil des Chimères (1854) ; certains poèmes de cette période constituent cependant des pièces de référence qui touchent encore le lecteur d'aujourd'hui.
Mentionnons les œuvres principales de cette époque romantique marquée par une création abondante :
Alphonse de Lamartine (1790-1869) : l'initiateur, lyrique et religieux. Recueil : Méditations Poétiques (1820) (poèmes : Le lac - Le vallon.…) - Harmonies Poétiques et Religieuses (1830).
Hugo.
Alfred de Musset (1810-1857) sensible et émouvant : Les Nuits (1835-1837).
Nerval.
Alfred de Vigny (1797-1863), métaphysique et sombre : Les Destinées (1864) (poèmes : Le cor - Moïse - La Mort du Loup - La Maison du Berger…).
Victor Hugo (1802-1885) couvre tout le siècle avec sa poésie multiforme. Recueils : Les Orientales (1829) (poème : Les Djinns) - Les Feuilles d'automne (1831) (Ce siècle avait deux ans…) -Les Chants du crépuscule (1835) (Les Semailles) - Les Voix intérieures (1837) (A Eugène, vicomte H.) - Les Rayons et les Ombres (1840) (Fonction du poète - Tristesse d'Olympio - Oceano Nox) - Les Châtiments (1853) (O Soldats de l'an deux ! - Souvenir de la nuit du 4 - L'expiation : « Il neigeait…/Waterloo ») - Les Contemplations (1856) (Demain dès l'aube… - A Villequier - Le Mendiant - Ce que dit la bouche d'ombre) - La Légende des Siècles (1859-1883) (La conscience : Caïn - Booz endormi - L'aigle du casque - Les Pauvres gens).
Gérard de Nerval (1808 – 1855), dense et mystérieux : Les Chimères
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Le Parnasse[modifier]
En réaction contre l'effusion égocentrique du romantisme, un mouvement se fait jour: le Parnasse, qui veut recentrer la poésie sur le travail formel du poète et développe une théorie de « l'art pour l'art »[réf. nécessaire]. Cette école, héritière de Théophile Gautier, est représentée surtout par Leconte de Lisle (1818 – 1894) avec ses Poèmes antiques (1852 - 1874) et ses Poèmes barbares (1862 – 1878), etThéodore de Banville (1823 - 1891) (Odelettes - Odes Funambulesques en 1857 et animation de la revue du Parnasse contemporain).
L'influence de ce mouvement n'est pas à négliger : la densité et l'expressivité seront retenues par les poètes suivants et c'est d'ailleurs à Théophile Gautier que Baudelaire dédiera Les Fleurs du mal et à Théodore de Banville que le jeune Rimbaud[réf. nécessaire] écrira en 1870. Le recueil tardif des Trophées de José-Maria de Heredia en 1893 témoigne aussi de la pérennité de l'approche parnassienne, symbolisée par la forme contraignante du sonnet.
Baudelaire.
Charles Baudelaire (1821 – 1867) est l'un des poètes majeurs du xixe siècle. Associant le souci formel des poèmes courts (ou plutôt courts) et le réalisme (Une charogne – Tableaux parisiens…)
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