Nl'Identité Se Réduit-Elle Au Corps ?

echnologies par le biais par exemple de reproduction d’empreinte digitale. L’autre relation physique à l’identité est celle de l’apparence physique.

L’apparence physique peut permettre à un individu de s’identifier voire de se démarquer socialement parlant. L’exemple des ethnies représentant des groupes humains possédant des caractéristiques biologiques et morphologiques normalement liées à des ancêtres communs. Malgré ces arguments concrets, nous avons tous besoin du regard des autres afin de trouver une reconnaissance, ce qui nous donne une identité et de la valeur portant sur l’image du corps, amenant soit à une acceptation soit à un rejet du corps, ce qu’illustre l’anorexie. Alors l’apparence physique débouche sur une autre facette de l’identité : celle du mentale.

Deuxième Partie : Identité mentale.

L’identité psychologique repose sur trois principes. L’unité de la personne qui fait que le corps et la mentalité ne sont pas séparables, on appelle sa l’intégrité. Par exemple une personne qui aura un accident grave et qui perdra la motricité de ses membres sera aussi, mais surtout touché sur le plan mental. Le deuxième principe de l’identité psychologique est l’unicité de la personne, cela correspond au fait qu’elle ne ressemble à aucune autre. Deux concepts sont à dégager de l’unicité : celui de l’intimité qui représente les frontières psychologiques de l’individu et celui de la vie privée. L’unicité sera caractérisé par le caractère et le tempérament unique de la personne mais aussi sur le plan physique : à travers les signes typiques du corps on dira d’une personne « qu’elle est bien dans sa nature » par exemple. Enfin le dernier principe de cette identité est celui de l’ipséité qui correspond au fait que nous restons toujours la même personne mentalement parlant dans le temps. On dira que malgré les constants changements qu’engendre le temps, le sentiment de rester le même demeure.

Ces trois principes de l’identité apparaissent dans les textes de Locke qui met en avant l’identité personnelle sur le plan psychologique et entre autre avec un raisonnement à emboîtement où il fait intervenir la notion de personne qui est pensante, puis ce qu’est une personne responsable (qui est douée de raison) et enfin en lien avec la conscience à travers la dignité et la valorisation de chacun « se considérer soi-même comme soi-même ». Etre soi-même fait partie de l’identité. Il en ressort que le physique et le psychologique se complète afin de créer une identité.

Troisième Partie : Lien entre le physique et le psychique afin de définir l’identité.

La notion d’intégrité représente bien le fait que l’état physique est indissociable de l’état mental. En effet le corps est une forme substantielle qui contient la forme psychologique de l’Homme.

La forme la plus concrète d’identité physique reste la biométrie, cependant l’individualité physique s’assimile à la personnalité d’après une théorie ancienne et complexe, celle de la constitution physique. Cette théorie classifie des types de morphologie physique et son intérêt principal est de montrer qu’il y a une incidence de constitution sur les habitudes de vie, la manières de se comporter. Elle ne peut pas être fondamentalement changée mais elle peut être altérée. Il faut apprendre à vivre en accord avec sa propre nature et la porter vers l’équilibre. L’état physique oriente en effet le profil psychologique de chacun, on ne peut considérer que le lien entre la personne humaine et son âme n’existe pas. D’après Leibniz le corps ne pourrait pas avoir une identité et l’âme une autre, à l’inverse de Locke qui considère que l’identité du corps et de l’âme sont distinctes car l’une est physique et l’autre psychologique. On ne peut omettre son physique ce qui amène au sujet de l’image du « moi ».

« Pour être confirmer dans mon identité, je dépends entièrement des autres » Hannah Arendt. Cette représentation de l’image de soi est censée dissimuler, recouvrir ou révéler notre véritable identité psychologique. Cette quête d’identité se fait dès l’enfance, l’Homme se projette sur un modèle social et se donne dans l’imaginaire